de de me Se ve dde nl cf cle fn ed nn ed ed en ed ee M
En Amérique, dans cette atmosphère
saxonisée et saxonisante, nous
maintenant: nous sommes restés catho-
liques parce que nous sommes restés
Après Dieu voilà d’où nous est
Français.
| venu le FeIUE
Volume XIX
2 LULU TD LEO LC CIELEU CID DOUTE LIU
OBSERVATOIRE
EXLLEECELELECE CI CCR EC CETEECETE TCETEETEOETEE UOTE TES
Les partis politiques
sunnttit
1BUDHUT
1
|
L'autre jour, à Québec, monsieur le
‘premier ministre King a de nouveau
dénoncé les dangers de multiplier les
partis politiques. Cette multiplicité, a-
t-il dit, “a pour résultat de détruire
toute la conception des organisations
politiques responsables et d’affaiblir la
nation elle-même”. Poliment, sans les
nommer, il s'en est pris aux partis qui
portent des noms nouveaux et étran-
es; il leur à reproché de saboter l’in-
fluence nationale des vieux partis qui
possèdent de “nobles traditions” et une
“longue expérience”.
Qui fera la part exacte, dans certains
discours de M .Kine, de la véritable sa-
gesse politique et de la simple manoeu-
vre électorale? Il possède à un degré
remarquable l’art de les unir, de les mê-
ler, de ies fondre en un tout qui peut
impressionner plus que de juste les es-
prits un peu trop dociles. La manoeuvre |
électorale revêt la dignité de la Page se |
politique et la sagesse politique, sans
paraitre déchoir, se fait la servante
“e la manoeuvre électorale. Le vil plomb
est mêlé à l'or pur et l'or pur se trouve
profiter aux mêmes fins que les billets
entassés dans la caisse du parti, les-
quels ne sont pas purs.
I1 semble admis que la multiplicité
des partis politiques n’est pas un bien.
L'histoire de la troisième République
française qui se continue, nous montre
l'instabilité de ces gouvernements qui
doivent, pour arriver et se maintenir au
pouvoir, multiplier les concessions et sa-
crifier leur programme.
Mais faudra-t-il, par crainte d’un pa-
pareil danger, laisser les vieux partis
rouler tranquillement leur boule dans
la même ornière, reprendre de quart
de siècle en quart de siècle les mêmes
rengaines, rappeler à chaque élection
la gloire des “fondateurs” et des “grands
hommes” dont ils ont souvent perdu
l'esprit? Si les vieux partis consentent
à se libérer de certaines attaches, à se
renouveler, à adopter les réformes né-
cessaires, on peut leur souhaiter de vi-
vre ei de gouverner. Sinon, qu'ils s’at-
tendent de voir de jeunes partis me-
nacer leur Sécurité. N’auraient-ils pour
effet que d'inspirer aux vieux Ia crainte
(suite à la page 8)
|
i
Les grenouilles de
Jéhovah
De ce temps-là, à, à y y à pas mal de;
‘branle-bas dans la paroisse, rapport à
un voilier de “bibittes” qui font un ta-
page d'enfer. Elles se prétendent tom-
bées du ciel; et elles veulent nous faire
-croire qu'elles sont les témoins et les
filles de Jéhovah.
ES + +
Pour une blague, c'en est une fameu-
.se. D'après moi, elles ont tort de s'en
faire tellement accroire. Elles ne sont
pas autre chose que de vulgaires gre-
nouilles, et des grenouilles de la pire |
espèce: des galeuses.
Æ % +
Quelle humiliation pour les grenouil-
les honnêtes de voir cette engeance qui
fait le déshonneur de la Société des
Animaux, dans le grand public. Les
grenouilles de Jéhovah, en effet, ont
le culot de trainer leur bavure de porte
en porte dans la paroisse.
+ + +
On trouve des traces de leur bavure
jusque sur les “grosses gazettes” an-
glaises de la ville: littérature gluante,
collante, puante, contre la religion et les;
Canadiens. C'est ce qu’on appelle la
croisade des “grenouilles de Jéhovah”
en faveur de la liberté de parole et de
conscience.
|
\
|
|
|
+ %
I ne faut pas se surprendre de ce
hauts cris. Quand une grenouille on
se, tous les crapauds font pareil.
+ % %
J'en ai parlé à la Sophronie, et je lui
ai demandé si on ne pourrait pas se dé-
barasser de cette engeance, en se fai-
sant une fricassée de cuisses de gre-
nouilles.
Æ % *% .
A son dire, les grenouilles de Jéhovah
sont trop poison pour ça. Tout ce qu’on
a de mieux à faire, d’après elle, c'est
de les prendre avec deux petits bois et
de les jeter sur le tas de fumier.
+ + %
Si vous me trouvez trop sévère,
Pour les grenouilles de Jéhovah,
J'ai un autre moyen salutaire,
- Un fameux, celui-là:
Mettez-leur le pied au derrière:
‘ Et leur rage s'évanouira.
Le GOFFEUR
. Abbé GROULX.
bag D de de de he Se fe A fe fe je je
le savons
Bibliothèques scolaires
La Chambre de Commerce des
Jeunes et l'A.C.F.A. |
|
Nous relevons dans un récent numéro du “Vigilant”, organe |
de la Chambre de Commerce des Jeunes de Montréal, l’article:
suivant:
Pour Ia survivance française de l'Ouest
“Dès février prochain nous voudrions répéter le beau, le ma-
gnifique geste que notre Chambre accomplissait sous la direction :
du dynamique Roger Martel en 1942 en recueiïllant pour nos frères, |
abandonnés de lOuest 10,000 volumes français.
“Tout récemment nous nous sommes engagés, par une parole |
d'honneur au Père Breton, envers la Survivance Française de:
l'Ouest à recueillir cette année au moins autant de livres fran-
çais au’en 1942.
“Votre générosité est proverbialement connue quand il s’agit:
de nobles causes. Celle qui sollicite notre travail mérite certes
une vive attention de notre part. Nous comptons dans les provinces :
de l'Ouest des jeunes Canadiens français qui ont toutes les diffi-
cultés imaginables à se procurer des livres français, soit pour se,
former, soit pour s’instruire purement et simplement. Chez-nous'
dans le Québec nous jouissons d’une abondance de livres français
de toutes sortes, grâce à Ia multiplication de nos maisons d'éditions.
Nous avons une sorte de potentiel en ce sens et nous ne voudrions
pas que notre cueïllette de février soit une farilite, C’est pourquoi
nous profitons de la livraison de ce numéro de notre organe consa-
cré au quinzième anniversaire de fondation de notre belle chambre
de commerce des jeunes pour rappeler à chacun de nos membres
qu’une grande tâche nous attend au début de l’année prochaine:
La cueillette de livres français pour la survivance française de
l'Ouest, et nous devrions ajouter comme stimulant: Il faut "4
moins égaler le succès de 1942: 10,000 volumes!‘
Cet article du “Vigilant” est un nouveau témoignage de la:
sympathie de nos compatriotes du Québec envers les minorités :
françaises du Canada. Nous sommes assurés que le geste de la
Chambre de Commerce des Jeunes envers l’A.C.F.A. et les petits
Franco-Albertains aura des conséquences considérables pour le,
plus grand bien des nôtres.
|
La politique internationaie |
Les nations anticommunistes ne
:convoités de la gent étudiante. Ancien
élève de l'école Grandin et du collège
Sussex. De retour au pays, le jeune
|
|
|
|
|
M. Lambert gagne la
hourse Rhodes
Notre jeune compatriote Marcel
Lambert, d'Edmonton, étudiant à l'U-
niversité de l'Alberta, vient de gagner
la bourse Rhodes, l’un des prix les plus
Saint-Joseph, le jeune Lambert s'est
toujours distingué dans ses études. En
1937, il faisait partie d'un groupe de)
‘ jeunes qui assistèrent au couronnement
du Roi et de la Reine. Lorsque la guer-
.re éclata, il s’enrôla dans le 14ème Ré-
giment Royal canadien et fut fait pri-
sonnier à Dieppe. En juin 1945, il épou-
:sait Mlle Margaret Lowles, de Deaford,
Lambert reprit ses études universitaires,
remportant de nouveaux succès. Le nou-
. veau boursier a l'intention de se rendre
à Oxford en octobre prochain pour y
étudier le Droit. Nos félicitations et nos
meilleurs voeux de succès.
| Catholiques australiens
feront rien contre l'Espagne
Par Maurice Dagenais
de la British United Press
Tout indique que les Nations unies
n'interviendront pas pour renverser le
gouvernement de Franco. Les pays et
les organisations dominées par les com-
munistes continueront à réclamer la
tête de celui qui a chassé le régime
rouge de l'Espagne.
La Pologne avait demandé, avec
s'appui de la Russie, que toutes les
Nations unies rompent leurs relations
[diplomatiques avec l'Espagne Ge Fran-
co. Les Etats-Unies et l'Angleterre
sont cependant intervenus pour S'op-
poser à toute intervention directe
contre le gouvernement espagnol qu'ils
ont d'autre part, dénoncé fortement.
Il fallait prévoir cette position des
deux puissances anglo-saxonnes, par-
ticulièrement de l'Angleterre.
En efïfet, cette dernière n’a aucun
‘intérêt à se faire complice pour éta-
blir un gouvernement communiste en
l'Espagne particulièrement à un mo-
Iment où le monde songe avec anxiété
à la possibilité d’une troisième guerre
‘mondiale entre les nations occidentales
et la Russie et ses satellites.
Un gouvernement espagnol commu-
niste pourrait alors nuire considéra-
blement à la cause alliée, en dominant
le détroit de Gibraltar aux mains des
Anglais, et ce seul facteur serait un
handicap très grave pour les pays al-
liés.
Avec un régime comme celui de
Franco, l'Angleterre est au moins as-
surée d'une neutralité et peut-être
même d’une cobelligérance, car le gou-
vernement espagnol actuel est forte-
ment anticommuniste.
C'est d’ailleurs ce facteur qui est
la principale cause de la lutte achar-
née que tous les communistes au mon-
de livrent à Franco.
Un haut personnage religieux a sou-
tenu, dans une entrevue accordée à(
Montréal, que le peuple espagnol aime
Franco et désire le retour à la mo-
narchie constitutionnelle. Franco lui-
même préparerait ce retour.
Cet écclésiastique a aussi souligné
‘qu'il existe une entière liberté reli-
gieuse pour les catholiques en Espagne Ford, qui vient d’être nommé haut com-
et que le peuple espagnol ne désire missaire de son pays à Ottawa, est un
pas renverser Franco. catholique exemplaire.
IL a de plus fait remarquer que le! Le nouveau commissaire fut ministre
gouvernement espagnol fait publier: ‘de l’armée dans le gouvernement Cur-
| Ottawa. — Le ë tres honorable F.-M.
{
|
I
rvivance
Organe de l'Association Canadienne-Française de l'Alberta
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI 11 DECEMBRE 1946
no 4
Un député libéral veut savoir
où va l'argent des Canadiens
Librairie de l'A.C.F.A.
Toutes les personnes qui veulent
icheter de la Librairie de l’A.C.F.A,
aibums, livres, chansons, cartes de
Noël, etc. sont priées d'envoyer le
montant d'argent voulu avec leur
commande.
La Librairie étant à ses débuts,
on comprendra facilement qu'elle
n'est pas encore assez forte pour
faire crédit. En payant argent comp-
tant, on aidera l'oeuvre à se mainte-
nir et à se développer.
La Librairie offre de remplir toute
commande qu’on lui enverra, même
si livres désirés n'apparaissent pas
dans les listes publiées.
La Librairie de l’A.C.F.A. sollicite
le patronage de tous: individus, com-
munautés, écoles, clergé, etc. Si elle
n’a pas en magasin les livres deman-
dés, elle s’efforcera de les obtenir
dans le plus bref délai possible.
Librairie de l’A.C.F.A.
10010 - 109ème rue,
La Survivance, Edmonton
= Chronique de
P'A.C.F.A.
S. Exc. Monseigneur Routier
Dans son dernier numéro la “Voix de
Grouard’” publie un communiqué offi-
ciel de S. Ex. Mgr H. Routhier, coad-
juteur de Grouard. en faveur de la
Journée de l'Association dans ce Vica- |
riat.
Monseigneur Routhier écrit à ce su-
jet:
‘Il n'est pes douteux que la con-
servation de la langue et des tradi-
tions françaises au Canada est une
aide puissante pour la conservation de
la foi. Et parmi les organismes qui
travaillent à la conservation de la
On disposerait des | des millions du dernier
emprunt sans consulter le Parlement
De nouveaux payements anticipés secrètement
consentis à l'Angleterre
Le “Devoir” du 5 novembre reproduit
une bonne partie de l’article que M. J.-
F. Pouliot, député libéral de Témiscoua- | aux nouvelles du soir, le 6 novembre.
tea aux Communes, à publié dans le Je me suis alors adressé au bureau du
|'Saint-Laurent” sur l'emploi des $400,- | ministre pour avoir le texte de son dis-
000.000 que le gouvernement fédéral |cours, que j'ai obtenu. Voici ce que j'ai
vient d'emprunter des contribuables. lu:
Cet article intéresse tous les Cana- M. Zsley: “It is necessary to borrow
diens qui se croient encore en démo-!as we have been doing during the last
| cratie et qui placent les intérêts cana- two or three weeks in our Canada
! âiens avant les intérêts des autres pays. Saving Bond campaign, for the purpose
Le député libéral de Témiscouata of making loans to our Allies who have
écrit: :heavy expenditures to make in Canada
Or, quelle a été ma surprise de rece- | for reconstruction purpose”.
voir, il y a quelques jours, la lettre sui- (Traduction) M. Ilsley: “Il est né-
vante de l'un de mes amis de langue {cessaire d'emprunter, comme nous l'a-
anglaise, un bon libéral que je n'avais FA fait pendant les deux ou trois se-
pas vu depuis longtemps. imaines de notre campagne pour les bons
7 novembre 1946 d'épargne du Canada, pour faire des
“Je vous écris pour savoir ce que vous prêts à nos Alliés qui ont de fortes dé-
pensez de la déclaration faite par M.Ipenses à faire au Canada pour des fins
Ilsley hier soir aux journalistes au su- | de reconstruction”.
jet du nouveau crédit de $125,000,000 C'était donc bien pire que ce que
à la Grande-Bretagne. !m'avait écrit un homme d'affaires jus-
“Quand la vente de nouveaux bons |tement alarmé du vent de folie aui passe
d'épargne a été annoncée. j'étais cer- !sur la capitale. Ce n’était pas seulement
tain que le gouvernement emploierait [la ‘“bagatelle” de $125 millions qu'on
cet argent pour payer des bons et des avançait encore à l'Angleterre; tout
débentures à leur échéance et aussi à le produit des bons, soit $400 millions,
fins de réhabilitation et de reconstruc- | va donc servir à la reconstruction des
tion. J'ai été étonné quand j'ai appris , pays étrangers. C'est d'autant plus ab-
que des quatre cents millions obtenus | surde que la crise du logement est en-
par cstte émission de bons, cent vingt- jcore aiguë au Canada.
cinq millions seront employés pour fai- | Le but de cet emprunt n'aurait-il pas
re un nouveau prêt à l'Angleterre. dû être annoncé avant l'emprunt? Cha-
Cependant, un de mes amis me dit
qu'il avait entendu cette déclaration
“Je suis allé en Angieterre l'été der-
nier et j'ai pu obtenir la preuve défini-
tive que le Royaume-Uni fait tout en
son pouvoir pour étrangier tous les au-
tres pays sur les marchés mondiaux
d'exportation (to get a strangleholdä on
the Export Markets of the world). Par
cun aurait alors su pourquoi il souscri-
vait. Cette méthode n'aurait-elle pas
été plus hofhnête?
Mais, après coup, le ministre des Fi-
nances eut sans doute des scrupuiles
d'employer de telles tactiques pour a-
lourdir encore le fardeau qui écrase le
dans les journaux les accusations por-:
tées à l'étranger contre lui. La publi- |
cation de ces accusations en démontre :
la valeur, dit-il, et devient ainsi de la
propagande pour Franco lui-même |
auprès du peuple espagnol. |
D'autre part, si les Etats-Unis sos
posent à une intervention directe en!
Espagne, ils n'en dénoncent pas moins:
le gouvernement de Franco et deman. |
dent au peuple espagnol de le ren-;
verser.
Cela sonne étrangement d'entendre |
les autorités américaines donner des:
conseils au peuple espagnol sur la po-|
litique intérieure de l'Espagne. Il est |
certain que, si les rôles étaient nl
versés et si les Espagnols demandaient
aux Américains de renverser leur pré- |
(suite à la page 8)
IMMACULEE-CONCEPTION
{tin durant la guerre.
Le premier ministre actuel de l’Aus-
tralie, l'hon. J. B. Chifley, est lui-même ;
un catholique convaincu qui assiste à
la sainte Messe tous les jours, malgré
ses nombreuses occupations.
langue et des traditions, aucun ne
mérite autant notre support actif que
VA.C.F.A. dont les réalisations vous
sont biens connues.
“C'est pourquoi je vous demande
instamment de vouloir au plus tôt
tenir votre Journée de l'A.C.F.A. dans
toutes nos paroisses où nous avons une
population française et ainsi envoyer
à l'Exécutif Central les contributions
qui vous sont établies, et même si
La presse en Pologne
Londres. — L’Angleterre désire en-
voyer en Pologne le plus de journalistes
britanniqus possible avant et durant| possible dépasser l'objectif.”
l'élection du 19 janvier prochain, a dé-| Nous tenons à remercier S. Exc. Mgr
claré aux Communes le ministre d'Etat |Routhier de son anpui bienveïllant en-
Hector MeNeil. vers l'Association et à lui exprimer no-
Itre profonde gratitude.
Librairie française
Notre Service de librairie française
est à peine inauguré et déjà nombre de
——— demandes nous parviennent de partout.
Washington. — On manque tellement Nous prions nos clients d’être indul-
d'instituteurs aux Etats-Unis que 61,750 |sents envers nous, surtout au cours des
enfants sont privés d'enseignement, | premières semaines. On comprendra fa-
cette année. Environ 14312 emplois |cilement que nous avons plusieurs dif-
d'instituteurs sont vacants à cause ficultés à surmonter et un surcroit de
Manque d'instituteurs
aux Etats-Unis
conséquent, pourquoi, nous au Canada, ; contribuable canadien. Il crut de son
devrions-nous avancer un autre crédit devoir de le mettre au courant. Il parla
à un pays qui nous enlève délibérément à la radio à 8.30 pm. le 6 novembre.
les marchés d'exportation qui devraient : Un commentateur rapporta son dis-
nous appartenir? Je n'ai aucun doute . .cours. C'était dans l'ordre. Immédiate-
que les marchandises que nous expor- |ment les appels téléphoniques ont dû se
tons en Angleterre servent aux exigen- ‘multiplier pour empêcher ia publica-
ces ces importateurs anglais pour les tion de cette nouvelle à sensation dans
réexporter au détriment de notre com- [les journaux. C’est ainsi que si M. Usley
merce étranger.” ja parlé pour ne pas avoir trop de re-
N'est-ce pas formidable? J'avais pei-:mords, le peuple canadien n'est pas
ne à croire une chose qui me paraissait renseigné comme il devrait l'être sur ce
aussi extraordinaire. ‘qui se passe à Ottawa. Il faut courir à
La lecture de cette lettre m'a abasour- ‘droite et à gauche pour avoir les nou-
di. Je n'avais pas entendu cette décla- velles d'intérêt public.
ration à la radio. J'ai repassé tous mes: Et aujourd’hui, le Saint-Laurent de la
vieux journaux du 6 et du 7 novembre, | Rivière-du-Loup est le premier de tous
je n'ai rien vu, sauf que les rapports ‘les journaux du Canada à apprendre au
d'un discours de M. Ilsley à la radio | peuple canadien que, de l’aveu du mi-
avaient à trois places des points de.nistre des Finances lui-même, le der-
suspension. J'ai demandé le texte de son (nier emprunt de quatre cents millions
discours à la galerie de la presse. Per- Feet destiné, encore une fois, “à faire des
sonne ne l'avait, J'ai vu le rapport offi- | prêts à nos Alliés”.
ciel, qui était bien celui que j'avais M] Si ces prêts sont une bonne affaire
dans les journaux, avec les trois séries | pour le Canada, pourquoi le gouverne-
« = “
40ème anniversaire ler du salaire dérisoire qu'on leur
= loffre. D'autre part, on a remplacé
de la paroisse
Tel que nous l’annoncions la semaine
dernière, la paroisse de l'Immaculée-
incompétents dont près de deux mil-
[lions d'enfants doivent subir l'ignoran-
ce. L'année dernière encore, 59.8 pour
l'osut àes instituteurs gagnalent moins
travail pendant cette période d'organi-
sation, qui correspond en plus à la pé-
beaucoup d'instituteurs par des Sens rjode déjà chargée des Fêtes.
Journée de l'Association
Plusieurs autres paroisses ont fait te-
nir jeur souscription en faveur de l'A.
Conception a célébré avec éclat diman-
che dernier, le quarantième anniversai-
re de sa fondation.
|
| La fête débuta par une messe so-|
Jennelle, chantée par M. l'abbé E. Per- |
:ry, enfant de la paroisse. Il était assisté
par MM. les abbés D. MecInerney et I.
Matchett, comme diacre et sous-diacre,
Au choeur on remarquait la présence de
LL. KE. Nosseigneurs J. H. MacDonald,
archevêque d'Edmonton et H. Routhier,
o.m.i, coadjuteur de Grouard; les RR,
PP. J. Putoine, o.mi, curé de Saint-
Joachim, et V. Gaudet, o.m.i, supérieur
du Collège Saint-Jean.
A lEvangil, S. Ex. Mgr Routhier
donna le sermon de circonstance. Il
parla de l'importance de la paroisse
(Aumoniers militaires
ICFA. Nous relevons les noms suivants:
| st-Vincent, Girouxville, Jean-Côté,
| végreville, Beaumont, Villeneuve, St-
Joachim Edmonton), St-Edouard, Fal-
de $2,000. par année.
Le rapatriement des
Û Ê 1 her et Ballater.
prisonniers Nous publierons dans quelques se-
maines le rapport trimestriel détaillé
New-York. — Le secrétaire d'état pe
jet les montants fournis par chaque pa-
Byrnes a demandé à la France, la Bel- | roisse. Dès maintenant nous offrons à
Are Le ee . Le pe itous nos souscripteurs nos félicitations
ne e ae de es FOR FORECIREntS
Le secrétariat de l’A.C.F.A.
tôt que possible, Il ajoute qu'en général
on est d'accord.
Le Père Noël ne peut
servir à tout
Boston. — On ne voit pas le Père
|
|
de points de suspension. Rien de plus.
iment les fait-il en cachette?”
| Le nombre des divorces en 1946 sera ste
plus élevé de toute notre histoire
Ottawa. — Une enquête de la “British
United Press” a révélé que les Cana-
diens dépensenz cette année plus de
1,250,000 pour obtenir le divorce devant
les tribunaux du pays. C'est ia plus
grande course au divorce qui se soit ja-
mais vue au Canada.
Déjà, le nombre des divorces dans six:
provinces a excédé le total pour les neuf |
provinces de l'an dernier et tout indi-
que chaque province enregistrera un re-
cord lorsque tous les chiffres auront été
compilés. Le nombre des divorces cette
année sera deux fois plus élevé que ce-
lui de 1942, lorsque le nombre des ma-
riages atteignit un sommet dans l’his-
4
À
bert apublient également des chiffres
supérieurs à ceux de l'an dernier. Le
Québec, qui est la seule province du
Dominion qui n'ait pas de tribunaux
pour dissoudre le mariage, a vue 290
de ses bills de divorce approuvés à la
dernière session du Parlement cana-
dien. Jusqu'ici, cet automne, 200 requé-
tes ont été adressées à Ottawa pour é-
tre étudiées à la prochaine session, qui
débutera en janvier. D'ici à la fin de
1946, 300 requêtes de divorce de la pro-
vince de Québec seront soumises au co-
|mité parlementaire chargé d'étudier ces
requêtes.
Bien que le nombre des mariages ait
dans la vie catholique. Il souligna tout
particulièrement le rôle que la paroisse
a joué dans l'histoire du peuple cane-
dien-français. “Pour nous, déclara-t-il,
la paroisse canadienne-française, c’est
Île bastion de notre foi, notre sauvegar-
de par excellence.”
Noms des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa-
veur des abonnés dont l'abon-
nement est en règle.
en service
Bien que chaque jour le licenciement
réduise l'Armée à. son effectif d’après-
guerre, on compte encore vingt aumô-
niers militaires qui'veillent sur le bien- je
être spirituel des milliers d'hommes en,
|cooliques,
‘chusetts.
Gagnants de cette semaine:
Thur. Mimeault,
Falher, Alta
Mme Jean Toutant,
St-Casimir, P.Q.
Omer Paiement,
Morinville, Alta
Mme E. Roy,
Vancouver, C.-C.
Chacun de ces gagnants recevra un
album’ de la Bonne Chanson, com-
prenant trente chansons.
—— Re a
À l'issue de la messe, S, Ex. Mgr |uniforme. De ce nombre, quatre, tous
Noël sur les annonce de boissons al-
cette année, dans le Massa.-
La Commission de régie des liqueurs
fortes a prévenu tous les détenteurs
de permis de ne pas lier la boisson
à Nicolas dans le but d'obtenir plus de
ventes.
toire canadienne. Les chiffres prélimi- décliné depuis 1942, quand un record a
naires laissent entendre qu'il y aura été établi, le nombre des divorces n’a
cette année de 6,500 à ‘7,000 divorces, | cessé d'augmenter. Il y a eu 107,478
comparativement à 5,000 en 1945 et à° JHATASE au Canada l'an dernier et
3,000 en 1942. Chaque divorce coûte au | 5.076 divorces, soit un divorce pour 21
requérant la somme de $200. en droits mariages. En 1944, il y à eu un divorce
judiciaires, pour 26 mariages; en 1943, 1 pour 34 et,
Si l'on refère aux archives poussié- en 1942, 1 pour 41. Avant la guerre, il y
l’Archevêque ajouta quelques mots pour
féliciter la paroisse de l'Immaculée-
Conception et lui offrir ses meilleurs
voeux.
Au cours de l'après-midi, plus de 300
personnes se réunissaient pour le thé
au Couvent de l'Assomption. Et le soir
la fête était clôturée par le salut du T.
S. Sacrement et le chant du Te Deum.
M. l'abbé R. Ketchen, curé, présidait,
assisté des abbés E. Perry et W. Fitz-
{gerald. Le chant à la messe et au salut
fut rendu avec âme par les élèves du
couvent de l'Assomption.
Nous renouvelons nos voeux à l'adres-
se de la paroisse jubilaire.
des catholiques, sont encore outre-mer. ,
Dans l’armée active, on comptera 18|
aumôniers, catholique et protestants,
dont deux aumôniers principaux, avec;
le grade de lieutenant-colonel. Le lieu-| D nn
tenant-colonel C.-E. Beaudry, M.B.E.,, Paris. — La bombe atomique a été
sera le principal aumônier catholique; classée en quatrième lieu parmi les ar-
parmi ceux qui exerceront leur ministè- “mes les plus destructives. Le professeur
re, nommons le major H. Charlebois, de Frédéric Curie a déclaré que les deux
Plus dangereux que la
bombe atomique
, | Montréal, le capitaine L. S. Ritza, de armes les plus dangereuses ne sont
Pembroke, le capitaine H. S. Caley et .pas la bombe atomique, les avions ou les |
le capitaine J.-L.-M. Lavallée, de Jo- canons, mais “la science et le journalis-
liette. Le major J.-W. Foote, V.C. le' me”.
seul aumônier à obtenir la Croix Vic- I1 ajouta que le petit microbe pourrait
toria, continuera sa carrière dans l'ar- s'avérer plus destructif que l'atome.
mée active. ? Xl n'a pas fait d’autres remarques.
a
[divorces atteignait la dizaine, En 1903,
|
|
leordés par les tribunaux de la Colombie : président prétendent qu'un tel budget
mois de 1946.
reuses du début du siècle, on constate L avait un divorce pour 48 mariages.
qu'il n'y avait eu que 13 divorces en:
1883. C'était la première année dans |
l'histoire canadienne que le nombre de
Un budget de 37
milliards
il y eut 21 divorces, soit un record pour ER
ce temps-là. Washington. — Le budget du prési-
La Colombie canadienne avec l’'Onta- dent Truman accusera une diminution
rio viennent en tête dans la course au substantielle sur les précédents, mais il
divorce. Chacune de ces deux provin- ne satisfera pas encore plusieurs répu-
ces a déjà dépassé le chiffre de 1,366 blicains. On a appris que M. Truman
établi dans chacune d'elles l’an dernier. soumettra au 8e congrès un budget de
Un total de 1,405 divorces ont été ac- |37 milliards de dollars. Les critiques du
canadienne au cours des neuf premiers ‘est encore trop pour que la promesse
l&e réduire les taxes de 20 pour cent
Le Manitoba, la Saskatchewan et l’Al- puisse étre remplie.
Page Z
La Survivance
-109%e rue
t daire publie tous los morcredis à 10010-10 ,
PER ! Edmonton. Alberta
fonas ls it uovombre 1928
frement con
Journni indépondant en politique ot entl
ancré à in cause roligiouss et nat'onale.
P-E. Brotou, O.M.I. Rédnctour on chef
à 2.00
CÆ L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest s
Here Etats-Unis et Québec, 82.50 par an: Europe
6300 par an.
2 - lise
fficiel de ‘L'Association Onnadionno-Françn
PES de l'Alberta”
Autorlsé coimtne envol postul de In deuxième
classe, Ministère des Portes, Ottnwn.
MERCREDI LE 11 DECEMBRE 1946
La Chambre de Commerce des
Jeunes de Montréal et l'A.C.F.A.
La semaine dernière nous annoncions l'i-
nitintive lancée par l'ACJA. Nous voulons
dire la fondation du Scrvice de Librairie fran-
çaise en Alberta. Aujourd'hui nous sommes
heureux d'apprendre à nos lecteurs que les dé-
marches entreprises pur TAC.F.A. dans un
autre domaine sont en bonne voic de réalisa-
tion. Ii s'agit cette fois de la fondation de
bibliothèques scolaires dns tous nos cen tres.
Nous publions dans une autre page un article
du “Vigilant” organe de la Chambre de Com-
merce des Jeunes de Montréal. On y verra
que nos jeunes hommes d'affaires de la mé-
tropole préparent, pour février prochain, une
cueillette de livres français. Ils ont fixé leur
objectif à au moins 10,000 volumes.
Nous connaissons le dynamisme de nos
jeunes hommes d'affaires de Montréal, leur
zèle entreprenant et éclairé Nous savons,
par les expériences du passé, que le succès le
plus ‘entier couronne toujours leurs louables
cfforts, Aussi sommes-nous assurés à la-
vance que Ja “cueillette de livres français”
qui sera lancée en février prochain, en faveur
de nos jeunes Franco-Albortains, remportera,
colle aussi, le plus france succès.
Les livres ainsi roeucillis serviront à
fonder un noyau de bibliothèques dans cha-
cune de nos écoles françaises de l'Alberta.
C'est une lacune déplorable, une véritable pi-
tié, que l'absence de livres français dans Ia
plupart de nos efntres. Une fois de plus l'A.
CA. à voulu se dévouer envers les nôtres.
Et dans ce but elle a obtenu le précieux con-
cours de la jeune Chambre de Commerce de
Montréal.
Nous aurons l'occasion de revenir sur ce
sujet. Dès maintenant, nous demandons à
tous ceux que le projet intéresse et qui dési-
rent la fondation d'une bibliothèque scolaire
dans leur milieu, de se mettre en communica-
tion avec le secrétariat de l’A.C.F.A. La Sur-
pivance, Edmonton.
Encore les Témoins
Saviez-vous que dans la province de Qué-
bec la liberté religieuse n'existe pas? C'est
la grande nouvelle que l'Edmontou Journal
annonçait à ses lecteurs samedi dernier, Com-
co n'est pas une vérité de fait évidente, il a
CONsSACTÉ une colonne de ses pages pour es-
sayer de prouver qu'il ne mentait pas.
Ceux d'entre nous et ils sont nombreux
Qui ont vécu dans Ia province de Québec
Ju qui l'ont visitée, ont pu v voir des temples
protestants où les ministres prêchont ce qu'ils
veulent, accomplissont à Icur nise 1es cérémo-
nics roligiouses de leur soete. Is connaissent
des écoles protestantes, des collèges protes-
tants, une université protestante qui don-
nont un enseignement dont les protestants
SOUS, sans aueune intervention du gouver-
nement où de l'Eglise catholique, établissent
les programmes, Et ces institutions recoivent
leur part des taxes publiques destinées à l'é-
ducation, Jamais on n'entend les protestants
du Québec se plaindre qu'ils sont privés de
leurs droits où de leurs libertés civiles et
religieuses. Ils en jouissent pleinement, sans
avoir besoin de les réclamer.
Croit-on maintenant qu'on puise parler
de la liberté religieuse dans la province de
Québec sans tenir compte de ces faits qu'il
est facile pour chacun de constater? Eh bien!
oùi. Cette canaillerie est possible. Le Journal
l'a pratiquée au grand jour, et sans pudeur.
samedi dernier. Les faits de première im-
portance, il s'est bien gardé de les rappeler.
I s'est contenté de nous parler des Témoins
de Jéhovah.
Dès le début de son article. il s'est engagé
sur une fausse route.
Les Témoins de Jéhovah ne sont recon-
nus par aucun tribunal du pays—il en est de
même, Croyons-nous, aux Etats-Unis—com-
me une secte religieuse. Ils n'ont aucune
église, aucun temple où leurs fidèles se reu-
niraient pour les cérémonies du culte. Leurs
“ministres” font des études si courtes (cinq
mois) et si élémentaires que les autorités
civiles ont refusé Ge les accepter comme tels.
AUSSi est-ce une ignorance grossière que de
parler Ges Témoins comme d'une secte re-
ligieuse comparable aux sectes protestantes.
Le Journal nous présente les Témoins
comme des gens paisibles qui souffrent per-
Ssécution dans la seule province de Québec.
Si nous voulions 1aconter toutes les ‘persé-
cutions” subies par les Témoins dans les
différents pays où ils travaillent à répanûre
leur “évangile un livre ne suffirait pas.
Contentons-nous de rappeler brièvement cer-
tains faits qui montrent bien que les Té-
moins ont un don vraiment. extraordinaire
d'intéresser les £ouvernements, les tribunaux
et la police,
Dans notre pays, au commencement de
la guerre, le gouvernement fédéral a interdit
les Témoins pour activités subversives,
Aux Etats-Unis, en une seule année, les
Témoins ont subi 2000 procès qui mettaient
en cause 5.000 des leurs.
L'Angleterre elle-même. “paradis” de tou-
tes les grandes Hbertés, a été forcée, pour
raison de sécurité publique, de s'occuper de
ces gens paisibles et inoffensifs. En 1942, 519
Témoins firent 72.270 jours de prison pour
divers motifs. Leur chef, A. D. Schroeder, a
été expulsé du pays.
En Australie, en 1941 et 1942, le gouver-
nement a dû prendre des mesures sévères
contre les Témoins, et il a confisqué leur
maison, leur Bethel. Ils menaçaient la sécu-
rité publique.
La Nouvelle-Zélande est intervenue, elle
aussi, contre les Témoins. Elle en a arrêté
plusieurs et les a placés co bonne garde.
Ed + Éd
Quand on conraît les doctrines farouches,
exaltées des Témoins, on n'est pas surpris
qu’elles les conduisent, un jour ou l’autre, de-
vant les tribunaux. Pour eux, en effet, les
lois d’un pays, d'un Etat ou d'une province,
les règlements d’une ville n’obligent pas. S'ils
consentent à s’y soumettre, ce n'est que pour
un temps, et par prudence, en attendant
qu'ils puissent faire mieux. La loi du service
militaire, ils la rejettent. Ce sant des ob-
iccteurs de conscience. Le drapeau national,
ils refusent de le saluer.
De par leur doctrines, les Témoins ne sont
pas soumis aux autorités civiles. En haut,
tout en haut, se tient Jéhovah. Viennent en-
suite Abraham, Isaac, Jacob, les prophètes
dc l'Ancien Testament. Immédiatement après,
les Témoins. En bas, beaucoup plus bas, les
autorités civiles.
Quant à l'Eglise catholique, elle vient du
diable. C'est la “Grande Prostituée” qu’il
faut combattre ect détruire.
On comprend alors pourquoi les Témoins
sont particulièrement violents dans la pro-
vince de Québec.
On comprend encore, et non moins claire-
ment, pourquoi le Journal se porte à la dé-
fense des Témoins, en lançant des insinus-
tions mauvaises contre le gouvernement, les
tribunaux et les catholiques de la province de
Québec.
C'est une saleté de plus.
Et ce n'est pas la dernière.
En lisant les lournaux
Fauteur de désordres
LA TRIBUNE, Sherbrooke. — Rien ne dé-
montre mieux l'emprise que peut prendre un
“organisateur de grèves” sur de grands mas-
ses ouvrières que ce qui vient de se produire
aux Etats-Unis, alors que trois jours avant la
date fixée par J.-L. Lewis pour une nouvelle
grève dans les mines de charbon bitumineux,
des dizaines de milliers de mineurs ont aban-
donné leur tâche. Et Lewis a vue cela sans
que l'idée lui vienne de protester contre l’ac-
tion prématurée de ceux qui suivent aveuglé-
ment ses directives et ses ordres, tant il est
jaloux de son influence, tant il tient à con-
server son plantureux fromage et tant il se
soucie peu de faire passer l'intérêt du peuple
américain avant l'intérêt de quelques centai-
nes de milliers d'ouvriers et, surtout, avant
son intérêt personnel.
N ost de plus en plus évident qué Lewis
ne se préoccupe point des conséquences fu-
nestes qui pourront découler de son geste de
matamore. Il sait qu'au seuil de l'hiver, il y
a. par tout le continent nord-américain, une
demande accrue de charbon bitumineux et
que non seulement les industries. les compa-
gnies de chemin @e fer et d'innombrables in-
dividus comptent sur un approvisionnement
plus considérable de combustible: il sait que
si les mines de charbon ne peuvent répondre
à cette demande pressante, c'est le chaos qui
peut se produire dans toute l'industrie lourde
ot moins lourde et que des millions de person-
nes souffriront de cet état de choses. mais le
préjugé. l'orgueil et l'esprit d'insubordination
l'aveuglent et déterminent ses gestes.
Lewis veut être un Etat dans FEtat, au
risque même de disioquer, de chambarder
tonte l'économie américaine. Washington
s'en rend compte maintenant, mais il est
regrettable qu'il n'ait pu réussir plus tôt à
mater ce fougueux fauteur de désordres.
Centralisation et dictature
LE DEVOIR. — Un professeur de sciences
économiques et politiques à l'Université de
Toronto, M. Alexander Brady, prononçait ré-
cemment une conférence au Moyÿse Hall de
McGill: et il représentait à son auditoire que
le plus grave danger que rencontre le régime
démocratique, dans les dominions d’aujour-
d'hui, provient de “la pression qui s'exerce
dans le sens de la centralisation”, parce que
c'est la centralisation qui ‘‘crée le spectre du
gouvernement irresponsable”.
Centralisation et dictature. cela fait la
paire. Le propos du torontois professeur
Brady est à retenir et à méditer.
I] reste de savoir si la méditation, dans
1 cas eanaiden, ne survienéra pas trop tard.
Guerre atomique
LA PRESSE. La mise hors la loi de la
ÊUErTe est le seul moyen, la seule défense
contre ]à bombe atomique. C'est l'avis que
donne aux Canadiens M. O.-M. Sclandt, ci-
récteur général des recherches pour Ja dé-
fense. I est certain que nous sonimes en me-
dans une prochaine guerre. L'exemple de ce
qui s'est passé lors des deux bombardements
subis par le Japon devrait nous ouvrir les
Yeux devant les possibilités d’une autre
Suerre. Sans compter le nombre des victimes
qu'un seul bombardement
blable attaque a lieu en plein hiver canadien,
l'on peut s'imaginer les conséquences que ce-
la peut entraîner.
MERCREDI 11 DECEMBRE 194$
sabusés, ces sujets inaptes sont reves,
nus vers leur ancien milieu et ont déni- |
gré l'oeuvre éminemment sociale de a
colonisation. Pourquoi aussi les avoir
choisis et dirigés vers des terres neu-
ves? Ii peut être facile après coup de
blâämer les responsables de ces échecs, |
et de prétendre que par là ils ont voulu:
débarrasser les vieilles paroisses et es
villes de citoyens indésirables et de chô-
meurs encombrants. 11 faut tenir COMp-
te, cependant, que le mouvement de co-
lonisation d'il y a dix ou quinze ans à,
commencé dans un temps de chômage.
Une première constation SPORE: et de crise économique. On a cru qu'il
l'opinion publique n'a pas toujours de fallait donner à tous ceux qui étaient!
taché assez d'importance à la colonisa- | dans la misère la chance d'en sortir par
tion. On l'a ou jgnorée, ou négligée, Üa culture de la terre. On a voulu faire
toujours plu à montrer que l'occupation | voire même décriée, sous re | aeuvre utile, mais en de a de
i rit les corps a pris naissance auile conte trep Cher Aus pe cas les réalisations ont de dE |
pau ls : : temps que, blies el qu'eïle Spporeit Hob Der. En espérances. KRetenons de l'expérience
ne ; pre ee a oi Confondant les deux idées de co- qu'il ne faut pas atten die ue” autre
res les bénédictions | lonisation et de misère, on : pas crise aigué pour accentuer et ARENOEEES
colons, au lieu de les admirer, de les notre mouvement de colonisation.
l'ancienne loi, ainsi qu'à tous les ou- | ENCOUTAGErT et de les aider. à pese! C'est autrement qu'il faut concevoir |
Re a Altea re a a ee De état la colonisation, ou la prise de possession |
émotion qu’elle recueille sur les lèvres | Cuser, les faits expliquent a sHrsee d'une région par des individus qui en
de son Maître les touchantes allégories d'esprit. Dans les débuts, la ee 9 sa. lexploiteront toutes les ressources. I! ne
qu’il a empruntées À la vie des champs tion a trop souvent consisté Pé ee me
et qui consacrent tout son cuite pour | blissements de fopunes en bordu À se. de Si en cdi à
la terre. j vieilles paroisses. C'était là sans dou sen A a
; ‘des essais fort louables, mais dont les |” : I ANSE
Il ne faut donc pas nous étonner de: ltats s’avéraient insuffisants à ré- [Chômage ou à la mendicité, soit pour,
2 rétablir l'équilibre entre les consomma-.
la voir, au cours des siècles, à la tête k Mae , à
AUDE DrObIEnE" Aer VAGERnEsenEnt teurs de la ville et les producteurs de la!
des grands mouvements de colonisation ! a fi donulatioh. Plus tard 14 r de
qui ont ouvert Ia voie à Ia prise de pos- HÉHCRGEAPOR campagne. Ji faut plutôt la considérer
comme une oeuvre permanente et de
iv di-0L "OL tinéloné eur tons Je construction de nouvelles voies ferrées
session sol, _— * à la civi- SAR
continents le sort de l'humanité. Par vu SAMURENSES ESDATES"# llongue portée, une oeuvre destinée à
ee Pan L : ; lème difficile de l'éta-
ses Ordres religieux et ses monastères, Des milliers de colons qui ont tenté | favoriser le prob l
elle a chéri d'un même amour la culture | “Ja 1ude aventure”, les plus courageux iblissement de notre population.
de la terre et celle:des âmes. Elle reste, soni, cramponrés au sol qui les ac-| Le Créateur, er faisant au premier
couple humain le devoir de se multi-
Ne mIssQn LC inait. Ils durent travailler ferme et
j de pourvoyeuse du sol, en encourageant | de pénibles sacrifices pour |plier, avait dessein de peupler toute la
Do |“tenir” sur leurs lots. Aussi possèdent- :surface du globe. Il a fallu que des cou- |
Les Souverains Pontifes ont souvent ils aujourd'hui des établissements Eee RES de migration s'établissent pour.
prôné l'attachement ou le retour à la font leur orgucil et l'aëmiration des vi- tpermettre aux générations suivantes de g
terre comme une sauvegarde de la vie ‘siteurs. Ils n'ont plus à envier le sort!se fixer sur différents points de notre FARCEL D me. É 6
religieuse et morale. Pour notre ensei- ‘ des parents et des amis qu'ils ont quittés |planète. Dans ce partage du monde, la | 10121-101e rue — Téls. 22246-22055
gnement et notre édification relisons les pour devenir colons. D'autres, en plus | Providence nous a réservé une place de | —
témoignages les pius récents. Léon XIII grand nombre peut-être, ont failli à la |choix sur cette terre canadienne. ‘
montre dans “la participation à la pro- tâche, ou bien parce qu'ils n'étaient pas | Malheureusement, par suite de l’im- |
priété du sol le moyen de combler l'a- de taille à l'accomplir, ou bien parce que | possibilité où s'est trouvée notre popu-
bime qui sépare l'opulence de ia misè- Jeur na manqué l'assistance qui les au-llation de s'établir au rythme de son
re”. Pie XI, le 1er mai 1927, rappelle à rait soutenus dans leur dur labeur. Dé- | accroissement naturel, faute re
,@es pèlerins venus de Belgique que “le tions capables de diriger nos tubes
|
Î
Les nombreux avantages
de l'établissement rural
| Lé A
| Lettre collective des archevêques et évêques
de la province de Québec
Comment concevoir le problème
‘s frères, à
Nos très chers de la Colonisation
| Introduction: L'Eglise est l'amie
de la terre
L'Eglise n'n jamais ménagé ses en-
couragements à l'agriculture. Héritière :
universelle de la Révélation, elle s'est;
Les Jeunes Filles
Elegantes ont Toujours
Paradol dans leur
Réticule
promises par Dieu aux patriarches de: Elles savent que Paradol les soula-
era promptement du mal de tête et
autres malaises, qu’il leur aidera
aussi à enrayer un rhume.
Une jeune fille écrit: ‘‘Avant de
faire usage de Paradol, je souffrais
tous les mois de douleurs presqu'-
insupportables. C’est le calmant le
plus promptement efficace dont j'aie
Jamais fait usage et qui ne laisse pas
de désagréables effets à sa suite.”
PARADOL
* Pour le-soulagément”de la douleur
Faisons commissions. Portons vali-
ses, caisses. Livrons paquets, messa-
ges. Garçons et autos à votre seryice.
T.-M. CHAMPION
CHAMPION'S
ios Ltd.
sol est la première richesse d'une na-° 5 à Me: les terres neuves et les vastes es- :
tion, et l'agriculture, l'industrie la plus Conseils d’h iene PASSE inoccupés, nos gens durent pren-
naturelle, la plus vitale et la plus im- . y8 !dre la route de l'exil ou la direction des i
portante". grandes villes.
‘Meurthe
Dans une allocution qu'il prononçait Santé mentale Ti est dorc urgent, d'une part, de
le jour de la Pentecôte 1941, Pie XII: Les autorités d'hygiène à Ottawa di- combler les vides créés par cette émi-
recommande la colonisation conune re- sent que le véritable bonheur exige plus igration à l'étranger et, d'autre part,
mède à l'entanssement des grandes villes que de bons muscles. Le cerveau doit d'arrêter l'exode.de nos campagnes vers
et comme moyen de protéger la vie de aussi être mis en contribution. Les spé- ‘les grands centres. Il importe par ail-
famille. “Avant toute chose, dit-il, il cialistes de la Santé nationale et du ‘leurs de faciliter l'obéissance à la loi
(faudrait aujourd’hui penser à créer de Bien-être social commentent l'interre- de fécondité, imposée à l'homme par le
l'espace vital pour iibérer la famille des lation de la santé physique et de la Créateur. La colonisation permettra
liens qui l'empêchent de se développer | Santé mentale. Quelle que soit la force : d'atteindre cette fin en assurant à notre
et de concevoir même l'idée d'une mai- musculaire ou la résistance d'un indi- peuple, avec la possession du sol, la sta-
{son à elle. Notre planète ne manque pas ! vidu. il doit encore posséder des facul- ‘bilité économique et l'espace vital né- : ®
:de régions et de lieux propres à la vie,;tés mentales comme la maitrise de soi cessaire à la conservation, à Faccrois- i Ingénieurs pour systèmes
qui pourraient bien s'adapter aux be-!et le sens des valeurs pour se rendre sement et à l'utilisation aussi parfaite : de chauffage
soins et aux activités de Ia civilisation, es aux autres et assurer son que possble de notre capital humein.
s'ils étaient cultivés par la main de ; véritable bonheur, C'est à cette hauteur, Nos très chers! e
‘Frères, que doit s'élever notre concep- || mél: 21768 _ 10718 - 10le rue
Fhomme, au lieu d'être abandonnés aux, + Ok #
caprices d'une végétation spontanée”. | Prévention et guérison tion de l'oeuvre colonisatrice, et c'est :
E FRS EDMONTON
(Suite à la page 6) ;
Lockerhie & Hole
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Plombiers sanitaires
| Ces paroles du Souverain Pontite ! : Remontant à l'âge où les maladies
s'appliquent aussi bien à notre pays étaient des objets d'horreur dont on;
iau'aux autres parties du monde. Nous: SNASRE FOIBHEUSENENE le contact, es
ine manquons certes pas chez nous “de “Utorités d'hygiène publique à Ottawa |
: régions et de lieux propres à la vie”: , appuient sur la méthode moderne d'a-;
‘mais ils ne font qu'enrichir les exploi- border la maladie: études, traitement, :
tours de la forêt, alors qu'ils devraient : et surtout prévention lorsque c’est pos-
“servir à la colonisation. Des gens bien Sible. Puisque ia plupart des maladies !
: renseignés estiment que Je domaine co- : PEUFEnt se guérir, le ministère de le |
‘lonisable de notre province compte au : Santé nationale et du Bien-être social !
bas mot dix millions d'acres de terre , *PPelle äux Canadiens qu'une prompte :
[cultivable. C'est tout l'espace nécessai- attention médicale constitue l'arme de.
lre pour fonder 500 paroisses nouvelles ; CROiS contre la maladie. On rappelle.
|de 200 familles. Et il reste des milliers ! AUSSI que plus en ira au devant de la
ide lots vacants dans les colonies déjà | maladie. moins elle sera difficile à gué-.
Louvertes. Combien de ros feunes gens !
trouveraient là ‘l'espace vital” qui leur | '
permettrait de fonder un foyer et de : La propreté
rester à la campagne qu'ils doivent au- | Le ministère @e la Santé nationale et :
jourd'hui quitter. faute de terres dispo- | au Bien-être social, à Ottawa, a lancé !
inibles dans les vieilles paroisses. jun appel en faveur de la propreté, mère
[de l'hygiène. La propreté, qui s'applique |
:à la personne (hygiène de Ia peau, des;
cheveux, des dents, des ongles, des|
| pieds), aux locaux d'habitation et aux
jlocaux de travail, entrave la propaga- ;
: LA à tion des maladies contagieuses. Elle
je nécessité et les avantages, de rappe- | empêche les maladies de peau et l'in. |
| er les devoirs qu'elle impose et les:
) fection des plaies, coupures, blessures,
moyens oui en assureront le succès. etc.
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truit et amuse en méme temps. Chaque AVENTURES
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4 couleurs.
Pluck — ses Aventures
Piuck — chez les fourmis ……
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ne”, — L'Exploïit de Jean-Pierre, —:Marcoux, J. Lavallée, Thuribe Gagnon,
- 50c L'Ile de Jacques, — Quartier Nord, — Emile Pomerleau, Paul Pomerleau, Ls
_ 50c [La Cloche de Joie, — Dix et Un, — Le Boutin, Jos. Socquet, Henri Plante, Er-
CALENDRIER DES
COUPONS DE RATIONNEMENT
DU CONSOMMATEUR
ST-EDOUARE
«. Journée de l'A.C.F.A.
Voici les noms de ceux qui ont faitise de M. Alfred Roy, de Falher, décédait
leur contribution à la Journée d’A.C.|après une assez longue maladie chré-
FA. de Saint-£douard: |
Ont donné $1.00
Alonzo Marcoux, Jean-Thomas Mar-
coux, J.-A. Lamothe, W. Roberge, Mau-
rice Roberge, Ernest Dubrule, H. Ea-
pointe, Zénon Joly, Jos. Faucher, N.
Pluck — chez les abeilles 50c Prince Marc, — Aventures dans l'In-|hest Noël.
& % % sulinde, — Souvenirs de Guerre, — La A donné 52.00
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E % % Petite Maman, — Robert le Vantard, — | Environ. ;
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Contes du bord de l'eau 250 | Désobéissante. Chacun 09 | Richelieu — Napoléon — Cartouche et
u HO sa Bande — Lafayette — Charles le
Calinette dE .25C Téméraire — Louis XIV — Dunois et
FE CR Sur la Route avec Jésus 50|les Comapgnons de Jeanne d'Arc —
Les albums de la Album: Le bon Dieu à dit — Les com- | Surcouf et ses Corsaires — Henri de
Jeunesse mandements de Dieu, 34 nn. — Cagliostro l'Enchanteur.
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La Sorcière du Rocher Percé, — Le
Calvaire du Repentir, — La Fée des POUR JEUNES FILLES
érables, — Le Chat Botté, — Le Petit | Bibliothèque de Ma Fille — Berthe
Poucet, — Le Petit Chaperon Rouge, — | Bernage, l'amie de toutes les femmes,
Bamboulo et Bamboula, — Jeannot l’In-
trépide, — Patoniet Patie, — Cousine de
Cendrillon, — Le Cousin de la Jeanno-
tière, — La Fin d'un Traître, — La Bou-|gitte maman — Brigitte et le bonheur
le d'Or. des autres — Brigitte et le devoir joyeux
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ve, — Jacques Cartier, — Champlain. |
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Biche — Longue Piste — Les Clubs des
Culottés — Fort Carillon — Robinsons
elle apporte le joyeux réconfort, l'exem- Scouts — Les Chevaliers de l'Ile aux
Pies — La Tache de Vin — et autres
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Les présents du petit Peuple, — Une |Les Microbes — Nouvelles initia-
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Roitelet, — Le Petit Frère et la Petite La Science en s'amusant 3
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La Suroivance
Page 3
DÉCEMBRE
SUCRE-CONSERVES 536
COUPON DE BEURRE B34
5
CALENDRIER DES
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SUCRE-CONSERVES 537, 538
COUPON DE BEURRE B35
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LE 31 DECEMBRE
TOUS LES COUPONS DE SUCRE AU CARNET DE RATIONNEMENT no 5
TOUS LES COUPONS DE LAIT ÉVAPORÉ A L'EFFIGIE DU CASTOR
Décès de Mme À. Roy,
de Falher
Le dimanche ler G@écembre, aux pre-
|
mières heures du jour, Mme Roy, épou- |
tiennement supportée. Elle était depuis
octobre dernicr dans un hôpital d'Ed-
monton. Elle laisse pour pleurer sa
perte, outre son mari, une fille, Fer-
nande (Mme J. Sayer), et une petite-
fille, Michelle. Les funérailles ont eu
Armand ilieu mardi dernier, le 3 décembre, en
l'église Saint-Joachim d'Edmonton. Le
service funèbre fut chanté par le RP.
Patoine, omi, curé, accompagné des
RBR. PP. Le Chevalier et Forrestier,
comme diacre et sous-diacre.
M. Roy sa famille remercient toutes
les personnes de la région de Falher et
Edmonton qui ont témoigné leur sym-
pathie en assistant aux funérailles ou
de toute autre façon.
La Gorey
Le ier décembre nous avions notre
bazar annuel au profit de l'église. A
cette occasion, ies dames de la paroisse
nous ont servi un succulent souper au
poulet. Pendant ia soirée, il y eut bingo {
et autres amusements. Une rafle orga-;
nisée la veille rapporta bien. M. A. Li-
moges avait donné une boîte de pom-
mes, et un morceau de broderie ainsi
qu'une pianchette de fantaisie pour ta-
ble furent ajoutés par une autre per-|
sonne. Les gagnants furent: Cordelie |
Martel, T. Resse et L. Dumaine. Un
beau coq donné par M. P. Lauzon fut
aussi gagné par L. Dumaine. Ce fut un
beau succès pour notre petite paroisse
et le montant net fut de $114.00.
Une rafle en faveur des Enfants de
Marie favorisa Jos. Kolody, Leda Auger
et E. Goulet.
Un cordial merci à tous ceux qui se
sont dévoués pour cette fête.
# + #
M. et Mme Adélard Labonté et leur
fils Frédéric, de Beaumont, sont venus
rendre visite à leurs enfants, Mme Léon |
Bureau et Aïbert. |
Éd Éd Éd
Mme W. McDermott a donné nais-
sance à un garçon à l'hôpital St-Louis.
Mme. E. Chouinard est aussi une pa-
tiente là-bas.
& % #
M. et Mme Edgar Goulet ont présenté
au saint baptême Robert-Paul, avec
Mme Béatrice Plouffe et Charles Gou-
let, frère, comme marraine et parrain.
WARWICK
M. et Mme Philippe Venne et M. Eu-
gène Théroux ont passé quelques jours !
à Edmonton et se sont rendus à Legal |
où M. Philippe Venne a acheté le ma-
gasin de M. Séguin. A leur retour, M. et
Mme Venne ont fait leurs préparatifs
et mardi, le 3 décembre partirent pour:
se rendre à leur nouvelle demeure.
Nous leur souhaitons bonne chance.
Dimanche soir, les voisins de M. et
Mme Venne se réunirent pour leur faire
une surprise et ce fut un grand succès.
La veillée se passa gaiement avec de la
musique et du chant. Après un réveillon
des plus variés et goûtés, une bourse fut |
présentée à M. et Mme Venne. Nous re-
grettons de voir partir une de nos fa-
milles canadiennes, qui faisait partie de |
|
cette petite paroïsse depuis environ dx-
sept ans. M. Charles Lamoureux de
Lafond a passé quelques jours chez M.
Armand Théroux.
Æ # *%
Mme Ovide Bossé de Plamondon et!
Mile Mabel Bossé d'Edmonton ont fait
une courte visite chez M. et Mme Ivan |
LES COUPONS DE BEURRE B29 à B34
LES COUPONS DE VIANDE M56 à M63
EXPIRENT
LAMOUREUX
Comme nous l'avons annoncé la se- |l'Association canadienne-française.
maine dernière, nous aurons le 15 dé-
9 oo ee eee
_ Louis Verlinde, de Saïint-Albert. La ma-
riée élégamment vêtue d’une robe de
D'après le désir de M. le curé de tenir Son bouquet était composé de roses. Les
une journée d’A.C.F.A. les Pères du Ju- pères respectifs servaient de témoins.
demande venir nous donner un concert chez le père de la mariée, souper à Ed-
le premier décembre. imonton et une danse à leur honneur le
dévoué de M. le curé arriva la veille, heureux, chers nouveaux mariés, et
célébra la sainte Messe et nous donna le marchez sur les traces de vos bons pa-
Dans l'après-midi Salut du Saint-|de l’autre. Sincères voeux de bonheur.
Sacrement. Ensuite, après avoir accom- # + %
notre journée proprement dite pour en notre église les funérailles de M. Fer-
nand Gouweloos décédé le dimanche
Le Thé de Qualité
de Mile Yvonne Bélanger et de M.
VILLENEUVE
RES Isatin blanc, portait voile et couronne.
niorat Saint-Jean voulurent bien à sa ‘Après le mariage il y eut une réception
Le R.P. Drouin, souventes fois un aide ‘soir à la saïle de Saint-Albert. Soyez
sermon en français et en anglais. rents. Soyez la joie et le bonheur l’un
pli nos devoirs de religion, commença | Mercredi, le 27 novembre, avait lieu
Arrivérent les artistes du collège, ac- ‘soir à l'hôpital général après huit jours
cembrè une partie de cartes organisée Compagnés du R.P. Maheux, que trois de maladie. Il fut exposé au salon fu-
par quelques dames dévouées dont nous lou quatre autos avaient été cherchés.
avons déjà donné les noms. À cette
|
néraire Connelly-McKinley. Un grand
Les dames de la paroisse avaient pré- nombre de personnes assistaient aux
occasion les prix qui seront distribués [paré, non pas un goûter, mais un ban- 'services et plusieurs messes furent of-
sont d'une valeur intéressante; aussi ne lquet digne d'un roi au dire des dure
manquez pas d'assister à cette belle : mets.
soirée. Disons en passant que dix
dollars seront donnés comme prix d’en-
trée. Comme c’est l'habitude à Lamou-
reux, un goûter sera servi après la dis-
tribution des prix et on terminera par
un concert. La plus cordiale bienvenue
est réservée à tous les visiteurs.
%
Les membres du choeur de chant pré-
parent pour la fête de Noël une messe à
quatre voix et toute une série de can-
tiques populaires que l’on aime toujours
à entendre.
#
# %
Les nombreuses grèves des mineurs
de charbon ont eu des répercutions
lointaines. Et même en Alberta le prix
de ce combustible s’est élevé subite-
ment et considérablement. Où ailons-
nous?
bd
%
Les prix du concours de français sont
enfin parvenus à destination et vont
être distribués aux élèves méritants.
Cette année encore, nous avons plu-
sieurs prix provinciaux. Nous les avons
déjà signalés lorsqu'ils furent publiés
par notre journal la Survivance.
MORINVILLE
M. Arthur Houle à laissé sa terre et
est rendu depuis quelques jours au vil-
lage. I1 à acheté le magasin de Mme
Létourneau et est en train de le gérer.
Il est peut-être novice dans le métier,
mais il à su retenir de vieilles mains
qui ont toute l'expérience voulue et il
s'initera avec elles. Il est inutile d'’ajou-
ter que nous lui souhaitons tout le
succès possible.
Fa
8 ke
M. Emile Riopel qui était depuis
quelques années commis au magasin
de M. D.-E. Guy, s'est trouvé une po-
Sition à Coal Valley. Nous croyons sa-
voir qu'il travaillera au magasin de
Mme Baril.
Nos amateurs de gouret ont commen-
cé à s’en donner de toute manière. Le
rond à patiner est en pleine fonction;
les jeunes le remplissent presque du
matin au soir et doivent parfois laisser
la place aux joueurs de plus d'expé-
rience. De fait une ligue s’est formée
avec d'autres joueurs des environs et de
temps à autre nous avons une partie
de ligue. Une première rencontre avait
lieu jeudi soir entre les jeunes de Fort
Saskatchewan et ceux de Morinville.
La lutte fut ardente du commencement
à la fin et les nôtres restèrent vain-
queurs avec un score de 2 à 1. C'était
fort bien pour la première partie et il
nous tarde d'assister à une deuxième
rencontre. Disons que l'assistance se
tenait sur les remparts et c'était peut-
être le seul inconvénient ou ennui de
la soirée. L'on nous dit en effet que le
comité des jeux est en voie d'installer
un amphithéâtre qui ferait le tour du
rond. Ce serait plus accommodant et
moins froid. Nul doute les spectateurs
seraient plus nombreux et de meilleure
humeur. Qui vivra, verra.
La température est de première clas-
se ces jours-ci et l'hiver des plus doux.
1Il est vrai que celui-ci a encore le temps |
de nous montrer sa sévérité, mais ce qui
pris est awtant de diminué sur la sai-
son froide et langoureuse. I est inutile
d'ajouter que les camions circulent en
: [fOES sens et vers le soir l’on en voit plus
Bossé. C'était la première fois que Mme ‘d'un chercher un abri pour la nuit
Bossé venait par ici et nous ESPÉTORS : Crest dire que nos garages ne suffisent
qu'elle revienne bientôt et restera plus |pes à répondre aux demandes. Tous les
longtemps. matins nous apercevons chars et ca-
FO % % {mions autour des abris, mais non à l’in-
M. Florian Théroux, qui a travaillé |térieur. 11 faut dire que plusieurs de
tout l'été dans les environs de Saint- 'ces derniers viennent de bien loin, mé-
Paul est de retour chez sa mère, Mme |me de la Rivière-la-Paix.
Louisa Théroux, pour quelque temps. |
+ % + Pas pour le diner
Mme Edmond Smith, qui depuis quel-! On vient d'extraire au petit Jean
que temps était au Lac-la-Biche et les :sa première dent de lait. Dans la glace,
environs, à visiter parents et amis, est .il considère le trou béant et se met à
de retour chez elle. pleurer.
—Console-toi! lui dit sa maman, elle
: lrepoussera. 3
la Survivance est lorgane ! Je sais bien, réplique le petit Jean
des Canadiens français
de l’Alberta.
|
|
pas -pour le diner!
‘dans un sanglot. Elle repoussera, mais
fertes pour le repos de son âme. Nos
sympathies à la famille.
# #
Et enfin dernier écho de la semaine:
Après le souper, en attendant le con-
cert, eut lieu la râfle d’une boîte de
pommes, avec un entrain tout joyeux.|un concert sera donné dimanche le 8
Le prix monta, monta, et enfin les pom-| décembre par Ja troupe du district de
mes furent gagnées par M. Albert Lema. | Ray. Ce sera sans doute, comme par le
Une jolie poupée fut gagnée par la fil- ! passé, un vrai succès. Nous donnerons
lette Mona Ouimet. les détails dans un autre courrier.
Maintenant que äire du concert? Du
commencement il fut suivi avec com-
préhension et si bien rendu par ces jeu-
| | Ï
prénensien 6 1 bien rendu par ce seu | Ù ipentenaire des
a st eut failles Couture
chant par les collégiens et par le R.P..
Maheux. Il nous fit rire mais rire avec
chansons comiques que son jeu de phy- | M. le président de l'A.CF.A.
sionomie rendait si bien. Î{ Sur la recommandation de M. l'abbé
Notre agronome, M. Fontaine, estiP-E. Gosselin, secrétaire du Comité
venu lui aussi par obéissance donner un de la Survivance Française en Améri-
rapport de notre Association. Mais ROUS j que, je m'adresse à vous, au nom du
croyons d'après ses paroles qu'il fut Comité central de la famille Couture,
tout heureux de se trouver parmi nous pour vous demander s'il vous serait
comme nous fûmes de l'avoir. | possible de rechercher parmi les compa-
A la fin M. ie curé a remercié les RR. | triotes de votre province les familles et
PP. d'être venus avec leurs élèves et|les individus qui portent le nom de
a félicité l'auteur qui veut rester dans | Couture.
l'anonymat, le metteur-en-scène qui ai Nous fêterons en juin prochain (se-
su si bien choisir les joueurs pour les| maine du 24) le tricentenaire de l'éta-
différents rôles, et les acteurs qui ont |blissement de notre ancêtre commun,
si bien rempli les rôles que l'on leur Guillaume, à la pointe Lévy. Ce sera
avait confiés. Il remercia chaleureuse- | l'occasion du ralliement de la grande
ment ses paroissiens de langue anglaise | famille Couture.
qui étaient venus nous encourager. A Je vous prierais donc de me répondre
tous il offrit félicitations et remercie- sans tarder, si cela vous est possible.
ments. Si oui, il s’agit de trouver au moins
Le prix d'entrée fut gagné par M.lles chefs de famille, lesquels donneront
Aurèle Durocher. Fe nom et l’adresse de leurs soeurs, ma-
À l'occasion Mile Parent, secrétaire de | riées ou non.
notre association, accompagnée de son Daignez agréer, M. le président, nos
amie, Mille Gagnon, était présente. hommages les plus sincères envers
Ne trouvez-vous pas que nous som- | votre Association, ainsi que notre re-
mes un peu privilégiés. Nous avons | connaissance pour votre bienveillance
notre curé, notre agronome, notre se- | dont nous attendons le service deman-
crétaire, et enfin nos belles ‘familles, | dé.
notre sainte Religion et nos traditions. Alexandre Couture,
Soyons fidèles aux uns et aux autres et | ptre, fs.v.
märchons toujours dans le droit che- | Secrétariat de la famille Couture,
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de guérison d’après les dernières nou-
velles. Hubert Ouimet qui fut une vic-
time de la paralysie infantile est de
retour dans sa famille. Combien heu-
reux sommes-nous tous de le voir re- |
venir. Nous avons tous sympathisé avec
sa famiile. Nous formons les voeux les
plus ardents pour son prompt rétablis-
sement. Bébé Lema et bébé Bérubé, ac-
tuellement à l'hôpital souffrant d'une
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Funérailles de M. Roméo Proulx de Legal
Une grande foule de parents et d'a-
mis ont assisté mercredi aux funérailles
de M. Roméo Proulx, marguillier de la
paroisse de Legal. Le convoi funèbre
est parti de la demeure du défunt pour
se rendre à l'église Saint-Emile où le
service a été chanté par M. Je curé
Tessier, assisté de M. le curé Nestor
Therrien, de Vimy, et de M. l'abbé Pri- |
meau. Le cortège était conduit par les |
fils du défunt. M. Louis Proulx, de Vimy |
et Eloi Proulx. Les porteurs étaient |
trois frères et trois beaux-frères, MAI. |
Wiüfrid, Albert et Philippe Proulx, Ar-
thur Provençal, William Lamarche et
Julien DuCharme, Les marguüilliers MM.
Jules Baert, Dominique Montpetit, Er-!
nest Létourneau, Patrick Montpetit,
Joseph Demers et Achille Durand, é-
taient porteurs honoraires. L’inhuma-
tion a eu lieu dans le terrain de la fa-:
!
FALHER
Mile Cécile Arcand et Mme J.-A.
Thibault, sa soeur, toutes deux de Fal-
her étaient de passage à la Survivance
La Survivance
Aux familles Brault de Picardville
et je prenais plaisir à lu faire monter
le rouge au front.
Par Camille LESSARD
En ouvrant la Survivance du 27 no-
MERCREDI 11 DECEMBRE 1916.
en
jeudi dernier. Nos deux compatriotes | vembre dernier, une en-tête de colonne
passent quelques jours à Edmonton. El- Îme frappe en plein front: “La mort de
les ont aussi eu l'occasion de visiter no- , Léon Brault” (Charly pour les intimes)
A chacun de mes voyages dans l'Ouest
canadien, je ne manquai jamais d'aller
m'assecir à leur table pour passer quel-
ques heures de franche gaieté et de
bonheur. La dernière fois que j'échan-
geai des blagues avec Charly ce fut,
y a quatre ans, à leur home de Picard-
tre nouvelle Librairie française, et ont| Je connus la famille Brault en 1915,
été émerveillées du beau choix de vo-'à la Rivière-qui-Barre où, durant trois
ne logeais et pensionnais chez cette: ville. Nous entrâmes à l’église de l'en-
bonne Madame Brault, mère de Moïse, : droit où j’eus le privilège d'entendre une
Nous avons le regret d'annoncer la | Lormi les plus heureux de ma vie. . . Je talent oratoire! Après la messe, nous;
mort de Mme Chs-J. Lirette, née An-|commençais à rire en m'ouvrant lesinous rendimes diner chez Louise et
Elle mourut à l'hôpital Saint-Louis à| Quelle belle famille unie! Les Brault, plein les yeux, je ne sus pas voir une |
l'âge de 72 ans. La sépulture eut lieu |en plus d'être de fort beaux spécimens 'ombre sombre planant au-dessus de sa
lumes que nous avons. mois, je fis la classe aux petits Cana-
diens d'un certain arrondissement. Je
BOXAYVILLE Louis, Henri, Charly, Pat, Napoléon, magnifique pièce d'éloquence débitée
FE Octave, Louise, Ces trois mois furent |par le regretté curé Marchand. Quel
geline Cantin, survenue la semaine der-| veux et mes éclats de rire cessaient Charly et, comme ce dernier était ei-,
nière après une maladie assez longue. !uand mes paupières lourdes tombaient. !core jeune, bonne santé, avec du rire,
vendredi dernier. Elle laisse pour la
pleurer: son époux, Chs Lirette; ses fil-
d'humanité, sont, en plus, courtois, tête. Nous jasions, nous riions, avec nos
hospitaliers, le coeur sur la main, de regards pas plus hauts que nos fronts.
mille. M. Albert Trottier, de Morin-:
ville, dirigeait les pompes funèbres.
Parmi les envois de fleurs, on a pu
relever les noms de son épouse et de la
famille, M. et Mme Wilfrid Proulx et
leur famille, de Calgary, M. et Mme Al-
bert Proulx, d'Edmonton, M. et Mme
Louis Tremblay, de Morinville, M. et
Mme Petingolo (Alice) d'Edmonton, M.
Phil. Caouette, M. et Mme Donat Labbé,
:M. et Mme Lucien Létourneau, M. et
iMme Phil. Pelletier, M. et Mme Albert
Pelletier, M. et Mme Frank Rivard, M.
‘et Mme Edouard Proulx, de Calgary, M.
Art. Bachand, M. Emile Bachand, M. et
les: Clarina, Béatrice, Elisabeth; et Ses |caractère jovial et chrétiens sincères.
tils: Arthur, du Lac Froid, Léandre, de: Gaieté communicative, sourires mo-
Vermillion, venu pour 12 mort de S&iQueurs, cerveaux bien équilibrés, c'est
mère, Adélard, de Yellowknife, et Fred, Ma la marque caractéristique des Brault. ‘
de Bonnyville. Nos sympathies à la fa- {je jes aimais tous, sans exception: mère,
mille. ‘enfants, petits-enfants, mais mon pré-
féré était Charly. .. Sans doute que
sa nature de six pieds et son corps sou-
pie d'athlète m'en imposaient. .. De
Éd *k +
Les Dames de Sainte-Anne et les
Dames de l'hôpital se sont donné beau-
Charly, les souffrances sans nom que
tu as endurées ont dû bien altérer tes
traits mais je continuerai à te voir me
souriant comme lorsque tu étais bien
‘vivant. Je refuse de contempler ton
corps émacié dans la tombe. .. Je re-
garde plus haut, bien plus haut, là où
un si grand nombre des tiens t'atten-
daient pour te montrer la belle place
! La loi sur la citoyenneté canadienne,
LAFOND ‘adoptée à la dernière session du Parle-
iment canadien, entrera en vigueur Je
et Mme Charles Holcer, de Vimy, M. et
Mme E.-R. Northrup et leur famille,
de Legal, M. et Mme Rémi Baert, d’Ed-
et Mme Josaphat Caouette, M. et Mme
Bourgeois, M. et Mme Jos. Bilodeau, M.
Mme Ernest Bachand, M. et Mme Jos.
monton. Grand nombre d'offrändes de |:t Mme Gaudias Blanchette, M. et Mme
messes et de bouquets spirituels furent |
‘Hervé Bourbonnais, M. J.-H. Bernard,
déposés à la maison par M. et Mme LS |} et Mme Roger Beaupré, M. et Mme
Proulx, M. et Mme Albert Proulx, M. et
|Dom. Coulombe, M. et Mme Adélard
Mme Wilfrid Proulx, M. et Mme F.|peChamplain, M. et Mme Joseph De-
Petingolo, M. et Mme L.-H. Tremblay,
coup de peine pour organiser un grand
bazar au profit de l'hôpital Saint-Louis.
Les gens ont généreusement répondu à
leur appel et les résultats devraient être
très encourageants. Elles remercient
chaleureusement tous ceux et celles qui
ont aidé de toute façon.
DS ES
Nous désirons souhaiter la plus gran-
de bienvenue à M. et Mme Henri Ca-
ouette et à leur famille qui arrivent
de Legal et ouvrent un magasin à Bon-
nyville. Nous leur souhaitons aussi un
grand succès.
Se
ER 4
M. Préfontaine, de Ponoka, et Mme
St-Arnaud sont en vacances à Bonny-
ville.
{nature timide, peut-être, il rougissait
pour des riens, à la moindre occasion,
TANGERTE
Tout dernièrement, Mme Alfred Boi-
vin dût prendre le chemin de l'hôpital
de McLennan pour subir une opération.
$
M. Lucien Denis, menuisier aux chan-
tiers de Ja cathédrale de McLennan, re-
Heat passer l'hiver dans la paroisse.
Tout naturellement il se dirige à sa
maison de pension, quand avec surpri-
se il est gentiment accueilli par les
ÉS
premier janvier 1947. L'Office National
du Film présentera pour la circonstan-
ce, dans ses Circuits Ruraux, un docu-
mentaire intitulé: Par le Peuple, met-
tant en lumière cette nouvelle loi, ainsi
que les avantages qu'elle comporte.
gagnée par tes longs mois de martyre, Un des pionniers de la paroisse vient,
sur la terre. .. Je penserai à toi SoU-|4e disparaître dans la personne de M.'
vent, Charly, mais je penserai aussi à Nazaire Robinson. Il était de Lafond'
cette vaillante qu'est ta soeur Louise. depuis 42 ans et dans l'Ouest depuis 57:
Elle est vraiment Soeur, elle qui à VU ans. Le seul fils qu’il à eu est décédé ,
tant de fosses se creuser à ses côtés mais depuis une quinzaine d'années, mais il
qui, courageusement, se tient debout |jajsse 14 petits-enfant et un nombre :
pour aider. . . Ta mère était partie mais {rés considérable d'arrière petits-en- :
Louise était 1à tout près de ton chevet fonts. M. Robinson fut pendant plus-
pour prier avec toi, pour te faire tenir ljeuxs années sacristain de la paroisse.
les yeux uniquement fixés sur le beau | 11 fut quelques jours seulement à l'hôpi-
ciel. .. tal. Son service a eu lieu à Lafond au
A elle, comme à tous les membres de \jlieu d'u ngrand concours de parents
ta famille, j'envoie une pensée fidèle | et d'amis. imarge du plan sanitaire adopté en
poitée. sur leile. dune prire en les #0 .1945, par la province du Manitoba.
pHanL ete essutes qu'a Rite bout | . Quelques jours auparavant, Mme Jo-.
de l'Amérique du Nord, — au pays des léebh Robinson, belle-fille du précédent .
& Æ #
L'Office National du Film ajouta ré-
cemment à la série des documentaires
‘sur les problèmes du bien-être social,
les deux réalisations suivantes: Bam—
-bins, — en marge de la loi des alloca—
tions familiales; Hygiène rurale, — en.
nouveaux propriétaires: M. et Mme El-
phège Bédard.
Lundi matin, le 9 décembre, M. et
Mme Jean Ouellet et leurs trois en-
fants, de St-Flavien de Rimouski, des-
cendaient du train pour demeurer défi-
nitivement dans notre paroisse. AUpa-
McLENNAN
Le bazar annuel au bénéfice de la
cathédrale, s’est terminé lundi soir, le
fruits d’or et des roses éternelles, — il
y a un coeur de femme qui cemprend
leur peine. ..
Bonsoir, Charly!
Regard en arrière
| décédait à l’âge de 62 ans après une ma-
Iladie de plusieurs mois. Mme Robin-
quelques années. Son service et sa sé-
pulture ont pris nlace cependant dans
‘la paroisse de Lafond. Nos sympathies
à la famille.
son demeurait à Saint-Paul depuis :
__ STE-LINA
| Journée de l'A.C.F.A.
ÎM. et Mme Paul Comeau, M. et Mme
ravant, M. Jean Ouellet avait fait l'ac-
(Deuxième remise)
Mme Anna Proulx et ses enfants,
Louis, Eloi et Irène, remercient toutes
les perscnnes qui ont visité la maison
mers, Mme Marg. Demers, M. et Mme
M. et Mme N. Comeau, MM. les mar- | fred Garneau, Mlle Alice Gagné, M.
guilliers, M. et: Mme Wm Eamarche, | Mme Louis Garneau, M. et Mme
M. et Mme Art. Provençal, M. Wilfrid | Gaulin, Saint-Albert, M. et Mme Denis
et Gertrude Provençal, M. et Mme Ed. |xruot. M. et Mme A.-C. Hébert, M. et
Létourneau, M. et Mme Ernest Létour- Mme Wilfrid Létourneau, M. et Mme
neau, M. Normand Létourneau, Mme | phil. Mercier, M. et Mme Denis Mer-
A ————————— cer, M. et Mme Paul Mercier, M. et
lMme Cléo. Préfontaine, M. et Mme
MALLAIG Adalbert Provost, M. et Mme Jos. Pa-
‘try, M. et Mme Pat Montpetit, M, David
RES ‘Rivet, M. et Mme A.-A. Steffes, M. et
M. Charles Dallaire est décédé à Ed-!Mme Léon St-Martin, M. et Mme Lu-
monton la semaine dernière, Les funé- lcien St-Martin, M. et Mme Lionel Tel-
railles eurent lieu ici, samedi matin, le lier, M. et Mme Hubert Létourneau, M.
7 décembre. Aux parents du défunt, nos | Alphedor Proulx, M. Donat Bourgeois.
sympathies sincères.
4 ! Adélard Ducharme, M. et Mme Edmond
Notre patinoire, résultat de beaucoup! Ducharme. Mile Olive et M. Yvon
de coopération et de travail des hom- Tremblay, M. Thomas Proulx, MM. Do-
mes du village, sera bientôt prête. Mer- | nald, Roger, J.-Pierre et Léandre Lé-
SE ee qui ey'sont'tent devoués et tourneau, Mlle Thérèse et M. Clément
bon succès aux amateurs de gouret.
% %æ % Provençal, Mile Clara Bachand. Et
La troisième partie de cartes de la d’autres dont les noms ont pu échapper.
saison aura lieu dimanche prochain.
Les femmes de la paroisse en charge de |
ces parties en font de jolis succès.
+ % + : ,
Mme Oscar Amyotte est de retour de assisté au service et donné tant de
Bonnyville où elle a dû passer plu- | témoignages d'affection et de sym-
sieurs jours à l'hôpital. pathie.
re
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8002 - 102ème rue Edmonton-sud, Alberta
mi, Beuglet, omi, J. Marsan, omii,
3 décembre, par un succès sans précé-
dent. Le banquet &e dimanche soir en
marquait l'ouverture et Son Excellence
Mgr H. Routhier, omi., présidait à la
table d’honneur accompagné de plu-
sieurs Pères curés des différentes pa-
roisses environnantes. La salle à man-
ger était littérallement comble et près
de quatre cents repas furent servis avec
diligence et courtoisie par les dames
et jeunes filles de la paroisse. Lorsque
Mgr se leva de table, il offrit, dans une
Icourte et bien cordiale allocution ses
|félicitations chaleureuses aux assistants
pour avoir répondu en si grand nom-
bre à l'invitation du Rév. Père Nadeau,
o.m.i., curé; il félicita spécialement les
non-catholiques dont la présence mar-
quait un bon esprit d'union. Sa Gran-
deur trouva aussi l'occasion favorable
pour remercier publiquement M. Réal
Simard, äirecteur des travaux de la ca-
thédrale,
Les prix de bingo étaient aussi nom-
breux que variés et d'une valeur excep-
tionnelle. Les autres attractions étaient
non moins intéressantes: aussi l'on vit
toute la durée du bazar, les tables et
les comptoirs entourés d'acheteurs avi-
des d’acquérir les articles de leur
choix. Lundi soir les recettes s’élevaient
à la jolie somme de 1,525.00 et le Rév.
Père curé, directeur de l’entreprise se
dit bien satisfait.
Il ne faut pas oublier le Rév. Père
Giroux, om.i, dont les talents de per-
suasion lui valurent un beau succès
dans la vente des billets de râfle. Nous
avons remarqué à la table d'honneur
Brockert, omi, J. Marsan, omi,
les RR. PP. Giroux, o.m.i, Beaucage, o
l'abbé Gagnon, P. Brockert, o.m.i., Les-
sard, o.mi, Proulx, omi., Bouchard,
o.m.i. Les dames des différents comités
ont fait preuve en la circonstance d’un
rare dévouement, et celles qui ont ac-
cepté les tâches les plus fatiguantes ne
sont pas les moins méritantes. MM. Be-
noit, présidente, Mme Hagan, directri-
ce du banquet, MMes A. Piché, A. Du-
puis, Stehélin, A. Caron, Fred Ouel-
lette, Fernand Ouellette, Dancause, L.
Chalifoux, G. Lamothe, R. Lussier, A.
L'abbé, T. Richer, A. Parent, H. Char-
bonneau. Les messieurs au bingo é-
taient: MM. Trefflé Giroux, Docteur
Piché, Meunier, P. Giroux, Tailleur,
Ch. Lavoie, J.-E. Marcoux. Miles M.
Carley, Hébert, Lamothe, Christoffel,
Lussier, Velma Sanderson, M.-J. Lus-
sier, S. Jean, servaient les tables.
E
Mlle Jeannine Morin, élève de l'é-
cole Guy, se remet lentement d'une
grave opération. Ses maitresses et ses
compagnes de classe-se sont montrées
bien sympathiques.
EE % *%
Le RP. A. Berthold, ofm, visiteur
pour les cours de français, dans les
écoles catholiques était de passage à
l'école Guy, où il a visité les différentes
classes. Les maîtresses et les élèves ont
écouté avec intérêt ses causeries ins-
tructives.
M. Réal Simard, contremaître des
travaux de la cathédrale, est parti ven-
dredi dernier pour retourner à son
foyer à Val d'Or, province de Québec,
Le beau travail qu'il a accompli ici à
l'érection du beau temple que nous ad-
mirons, devrait certainement lui méri-
ter l'inscription de son nom en lettres
d'or, dans les annales de la paroisse,
M. et Mme Albert Jean et deux de
leurs filleites, sont partis en promena-
de chez des parents, en Saskatchewan.
& ÊS
quisition d'une des terres de M. Amédée
Maillot.
Savons-nous que l'école centrale de
Tangente rassemble 122 enfants et ne
contient que trois salles de classe? Sr
M. de Ste-Colette dirige la haute classe
avec 45 élèves. Mile Rita Brien, de Gi-
rouxville, est chargée de 29 enfants, tan-
dis que Sr M. de Is-Philippe se dé-
brouille avantageuseemnt avec 48 bam-
bins,
La famille de M. et Mme Georges
Bouchard fournit à elle seule, six en-
fants, tandis que deux autres plus
vieux vont à des écoles supérieures;
Paul suit des cours d'agriculture à Ver-
millon, et Joseph est au cours classi-
que chez les Clers de St-Viateur, à Ot-
terburn, Manitoba .
À l'exception de Paul et de Joseph
Bouchard, de Jean-Louis Thibault au
Collège St-Jean, de Rollande Portelan-
ce, à Calgary, nos 122 enfants de l’école
locale se comptent dans 38 familles
âifférentes, dont une de 6 enfants, qua-
tre de 5, quinze de 4, sept de 3, quatre
de 2, sept de 1.
Une quatrième classe est une urgente
nécessité et la population ne veut pas
appréhender sa fermeture possible faute
d'élèves à l'avenir, puisque les livres
paroïssiaux enregistrent 9 baptêmes
pour les seuls mois de septembre et oc-
tobre 1946. -
JEAN-COTE
M. et Mme Emile Roby (née Yvonne
St-Pierre) ont l'honneur de vous faire
part du baptême de leur neuvième en-
fant, qui à recu les noms de Joseph-
Laurent. Les parrain et marraine ont
été Napoléon St-Pierre (représenté par
Robert Roby) et Rolande Roby. Le
grand sacrement fut conféré le huit dé-
cembre. Il y eut diner et souper pour
fêter ce joyeux événement,
M. Vilmont Savard, M. et Mme Jean-
Marie Savard, M. et Mme Rosaire Sa-
vard sont partis pour les chantiers à
30 milles de Faust: M. Mooney, et M.
Jacques
D'autres suivront sous peu.
sk
Il y eut heure sainte jeudi dernier
avec une quarantaine de communions;
le premier vendredi du mois, les en-
fants eurent leur tour avec 30 commu-
nions; soyons fidèles à cette commu-
nion en l'honneur du Sacré-Coeur.
%.
Le 7 au soir, le Rév. Père Desrochers,
omi.,, curé de Notre-Dame de Lourdes
de Girouxville (ancien desservant de
Jean-Côté) vient pour préparer notre
pêlerinage du 9 décembre (notre sixiè-
me pèlerinage annuel); souper chez
M. Charles Boucher et coucher au pres-
bytère; dimanche, il nous donne un vi-
brant sermon sur le culte marial: diner
chez M. Charles Boucher, courte visite
chez M. Napoléon Bruneau et son che-
val (une vraie étoile filante) le tire, en
“cutter”, vers Girouxville. Merci, Père
Desrochers, pour votre visite si aposto-
lique.
or
PS RE PR EE ET ES
Re
—— 9 —— ee ——————————e
KE %: %
Il y eut souper, dimanche le 8, chez
M. Georges St-Jean: ce fut une belle
soirée de famille à laquelle notre curé,
et les familles de Napoléon Bruneau et
de Gérard Bruneau furent heureux
d’être présents. Le whist fut joué et les
dames remportèrent ‘de brillantes vic-
toires. Un succulent
cette soirée.
Gagnon les accompagnent. leur fourneau amorti par la séve de
jbois vert. Une de ces croûtes, au vol
Moulin à scie
Par Camille LESSARD
ns
Entre les deux ponts où était sise no-
tre demeure, se trouvait aussi la scierie
de Jos. Boutin. Je connaissais par coeur
toutes les machineries de ce moulin car
il n’y avait pas un coin où je n'avais
pas trouvé moyen de me faufiler.
Gamins et gamires du village ve-
naient s'enterrer dans les tas de bran|!
ce scie du moulin tout comme on peut
jouer dans le sable des grêves et il y
avait autant de puces dans notre bran
qu'il y en a sur les plages.
Nous jouions à la cachette dans les
nombreuses cages de planches et le sar-
cier Le nous aurait pas trouvés excepté
quand une planche mal équilibrée ué-
gringolait avec nous.
En ai-je décolié de la bonne gomme
d'épinette sur les billots qui, le prin-
temps, arrivaient à la scierie par voie de
la rivière et, l'hiver, sur des bob-sleighs
Itrainés par de vigoureux chevaux de
travail au harnais desquels étaient at-
tachées des rangées de grelots!
Et l'écluse près de laquelle tant de
billots étaient ‘jammés”! Nous nous
risquions parfois à nous promener sur
ceux qui étaient le plus rapprochés de
la rive mais l'instinct de la préservation
nous empéchait d'essayer d'imiter les
prouesses des “drivers”.
Et la “ganway” où nous glissions si
imprudemment quand aucun aduite n’é-
tait aux alentours pour nous arrêter!
Et le cri strident de la scie ronde
mordant à pleines dents dans le coeur
de nos grands arbres, je l'ai encore dans
les oreilles, aujourd'hui. Mais est-ce le
grincement de la scie que j'entends ou
bien la plainte de l'arbre?
Et les croûtes (écorces) des billots!
Ai-je pris plaisir à les regarder sortir à
l'épouvante, l'une n'attendant pas l’au-
tre, par les ouvertures qu haut de la
scierie! Presque toutes les familles a-
chetaient un ou plusieurs voyages de
ces croûtes afin d'alimenter le feu de
plus rapide que les autres, atteignit un
jour, à la jambe, mon grand'père mater-
nel et, de la blessure qui ne guérit pas,
il succombait un an plus tard.
Et les belles rangées de billots bor-
dant la route! Je grimpais sur la plus
haute que je parcourais à la course pour
sauter sur la rangée suivante et re-
commencer le même jeu tant que je
n'étais pas trop essouflée. D'autres fois
jy prenais place pour regarder sans
me lasser le va-et-vient des voitures.
J'aurais désiré les suivre et m'en aller
au bout des routes. ..
Et la fournaise alimentant les engins
de la scierie! Me suis-je arrêtée souvent
et longtemps devant ses portes! Je tis-
sais toute une trame dans cette con-
templation. Le ventre énorme du mons-
tre devait avoir emprunté son feu à
l'enfer. Mais je faisais ressembler les
langues de flamme à de magnifiques
draperies d'or. Les étincelles c'étaient
les bébés des étoiles; la fumée un nuage
sombre; et le chauffeur avec sa grande
pelle, ses mains noires et sa figure rou-
ge, ah lui c'était l'image du diable tout
pur!
Si chacune de nos pensées, même cel-
les de l'enfant, est une cellule vivante,
combien de trillions de quadrillions une
réveillon termina cervelle humaine peut-elle en conte-
nir? ...
M. Rosaire ‘Trudel a aussi été inhumé
à Lafond. Il était le père de Mme Hu-
bert Lavoie et. passait à Lafond une
grande partie de sa vie bien que sa ré-
sidence fût à Calgary. Trappé subite-
ment, la maladie l’emporta après quel-
ques jours d'hospitalisation. Ses enfants
de Calgary, assistaient aux funérailles.
+
Arthur Vallée . 100
Srs de Ste-Croix …
Pierre Mahé
J. Champagne
ee 4 R. Béfubé sine
M. Trudel était aussi le pêre d'une fille |Lhcien Charbonneau me 50
religieuse au Précieux-Sang d'EdMOn-:p Dechaine nr 1.00
ton. Son départ est vivement regretté {3 DUTOCREF ne 25
DA TOUS 1epareiese | PAUL Mahé nr 1.00
tr "Emile Mageau . 0
M. et Mme Laventure ont abandonné T. Chiasson …. _&
leur terre en faveur de M. Raynold: Ant. Mahé 100
Doyon et ont pris résidence à St-Paul. lc. BOUTIN enns 1.00
su POuelétte- sms . LO0
On nous apprend, de Vancouver, le! TOTAL $18.10
décès de M. Alphonse Pigeau, à l'âge |
de 72 ans. M. Pigeau avait quitté la |
paroisse depuis une couple d'années ! CHEZ NADON
pour résider à la Côte, mais il revenait ‘| pour vos montres, bijoux, bagues,
souvent passer quelque temps chez ses : dimants et cadeaux.
parents: Mme Albert Brault et Jos. Pi- ; __{ l } LTEATOH CO. |} Eee
geau. Nous offrons nos sympathies à 102 AVE.
la famille affligée,
M. Olivier Foisy nous a quittés der-
nièrement ainsi que ses deux fillettes
pour alier retrouver ses autres enfants
à Mission,C.-C.
i
î
;
i
4
l
1025$T.
101 ST.
En soutenant votre jour--:
nal, veus aïdez la cause ca-'
tholique et française en Al-
berta.
| HUDSON'S BAY CO.
= ET S— Frs
FERD NADON
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Les Cloches Fa Noël re
sonneront bientôt
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idal Urealh
Le nom le plus fameux en
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La possession d’un de
ces magnifiques solitaire
“Bridal Wreath flatte-
ra son orgueil.
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Assurance et “Livre de
la mariée” gratuite,
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(En face de la Buie)
È MERCREDI 11 DECEMBRE 1946
VANCOUVER
Les rapports des soirées des 23 novem-
Dbre et 1er décembre sont dés plus fa-
Avorables. L'assistance croissante est un
encouragement pour l'avenir, et le be-
soin d'une salle plus spacieuse pour nos
réunions devient urgent. Nous espérons
que la salle paroissiale sera prête bien-
tôt. Au tirage des billets de loterie
pour les trois gâteaux de Noël, la chan-
ce favorisa M. Bonneau, A. McLean, C.
Brown; M. Adam gagna le coussin. Les
profits de la râfle sont pour la crèche
et le décor de l'autel de la chapelle du
St-Sacrement à Noël. Le Rév. P. Meek
remercie et félicite tous ceux qui con-
ribuèrent au succès de l'affaire, prin-
palement les bonnes dames de l'autel,
imfmes À. Poitras, W. Paquette et M. E-
carnot. Ensuite il présenta le Père Z.
Bélanger, s.ss., qui arrive de Chicago
our prendre résidence ici et aider les
ères du St-Sacrement dans leur oeu-
re. Etaient présents aussi le Père G.
authier, et le P. Meunier, o.m.i., curé
e Notre-Dame de Fatima, Maillardvil- :
. Il adressa quelques paroles à ses,
anciens paroisssiens”. M. le sénateur
lais et le Dr et Mme G. Robinson
taient aussi des nôtres. M. Goguillon, !
e président, remercie nos amis de Mail- |
ardville et de New Westminster qui
jennent régulièrement à nos veillées.
armi les visiteurs, M. et Mme F. Gau- ;
}
!
Fédération Canadienne Française
de la Colombie Britannique
|tiale en l’église de Notre-Dame du Per-
CERCLE CANADIEN-FRANÇAIS DE |ta une chanson comique, et M. Pinvidi-
que qui se fit entendre dans “Sous les
arceaux de Notre-Dame” et “Elle est
toujours derrière”. Jos. Gagnon nous ra-
conta une histoire et le chant de “O
Canada” clôtura une autre soirée fami-
liale. : |
Les acteurs du Club Dramatique du |
Cercle canadien-françias de Vancouver :
sont allés répéter le programme de la;
soirée théâtrale donnée à Vancouver |
au mois d'octobre. Les profits furent:
versés dans les fonds de la nouvelle,
paroisse Notre-Dame de Fatima. Les;
artistes reçurent une ovation bien mé-"
ritée. Nos sincères félicitations au P.'
Meunier, le curé de la paroisse, nous :
nous réjouissons avec les nouveaux pa- |
roissiens et leur souhaitons tout le suc- |
cès possible. Ë
k
Éd
Éd
Mariages
Mariés récemment à une messe nup-
pétuel Secours, Jeanne-Marie, fille ca-
dette de M. et Mme ©. Boucher, de Van-
couver, à M. Barrie Baker Taylor. La
dame d'honneur était Mme Rose Mc-
Laren, soeur de la mariée, et le garçon
d'honneur, Jack McLaren, et la gentil-
le bouquetière, Judith McLaren, nièce
de ia mariée. Après la réception à la ré-
,Sidence de Mme M. Boucher, M. et Mme
Taylor sont allés à Victoria pour leur
voyage de noces. Félicitations.
. taine,
dans notre dernière édition. Le mariage
imond Brault eut lieu le 30 novembre
|avions imprimé dans nos colonnes). La
La Suruivance
EU En NNNEENnn
Roman historique canadien
L Charles et Eva
Par Joseph MARMETTE
Publié avec l'autorisation des Editeurs: Les Editions Lumen, 494 ouest,
Correction
Nous regrettons une erreur qui s'est
glissée dans le compte rendu, paru la
semaine dernière, du Thé annuel des
Bonnes Amies. Plusieurs noms des da-
dames qui ont servi le thé, ont été omis.
En voici la liste, sans omission cette
fois: Mmes J. Barbeau, Montpetit, L.
Picard, Léger Roy, Brissette, J.-M. Fon-
Dow, W.-J. Connelly,
Munn, G. Paradis, R. Patenaude.
5
Cecilia l= Tue Lagauchetière, Montréal-1.
LA FAIM ENGENDRE DEUX
RENCONTRES
Mariage Trottier-Brault |
Une erreur typographique s’est glissée
de Mile Rolande ‘Trottier avec M. Ray-
dernier (et non pas le 3, comme nous {instant contre les arbres, se déchire
sur les branches les plus basses dont
cérémonie se déroula en l’église de St-
Joachim et la messe fut célébrée par le |[gure, et tout cela sans plus s'en oc-
RP. Patoine, curé. Une réception sui- | cuper qu'une statue que l’on battrait
vit chez Madame Dow, à laquelle assis- FAé verges.
taient les deux familles des nouveaux | Cependant, une forte branche qui!
époux. Les jeunes mariés sont partis |est à la hauteur de son visage l'oblige
par avion pour un voyage de noces à 1à s'arrêter, puis à lever la téte pour
Vancouver. Nos meilleurx voeux. changer sa course. Mais le voilà immo-
ST-JOACHIM
Aorès plus de trois ans passés outre-
mer, le capitaine Louis Roy s'embar-
quait le 12 novembre, à Liverpool pour
revenir au Canada. Pendant son Séjour |broussailles dont les branches chargées
là-bas, ‘il a visité la Belgique, la Hollan- | je vyerglas brillent au soleil comme
de, l'Italie, la Suisse et l'Allemagne. | des diamants, est un jeune orignal qui
Etant en Angieterre, il allait souvent en !éemble regarder ces cristaux de glace
vacances en Ecosse, où les gens, dit-il, lycee une curiosité féminine.
sont très hospitaliers, tout comme nos |
d'un nouvel éclat.
Qu’'a-t-il donc?
quarante pas, entre deux pins énormes,
la tête élevée au-dessus de quelques
Soit dit en passant, il n'y a rien de
TTL LELLEELLLLOEEELLOEE ROLE LOL CETOELEL DEEE CEOEELEOELTOLECLEEECEELOELE LUE LOTO LEE EEEC
nn. affaibli qui se lance à sa poursuite?
Une activité fébrile l'anime, et il I1 s’est ranimé: la fièvre, la joie, le
marche ou plutôt il court avec une délire, la vue de la proie qui va peut-
ardeur dont on ne croirait pas capable être lui échapper et qui bondit en avant
un homme qui passé quatre jours sans ‘de lui, centuplent ses forces. Ce n'est
manger. Mais il se heurte à chaque iplus un homme, c’est une furie. Il a!
cheveux au vent, brandissant son cou-
quelques-unes le frappent dans la fi- teau de chasse, il poursuit sa victime.
(l à A .
‘serve la même distance entre lui et le
|poursuivant; il ne peut aller bien loin
[lui fait perdre sa vigueur avec le sang, !
bile, ses yeux se raniment et brillent déchire les pattes; tandis que Char-
les qui, si l'on veut bien se le rappe-
I1 est là, un pied en avant, le corps ler,
incliné, l'oeil anxieux, l'oreille au guet. la journée court encore assez facile-
Eh! bien, devant lui, à trente ou'l’homme en gagne. Mais tous deux
perdent aussi leurs forces. Le jeune |
le sang lui bourdonne dans les oreil-
les, sa vue s'obscurcit, le délire le re-
et tout est fini!
‘facultés de son être sont tellement’.
CEDCL CL LE ELEC LI TTCOE TELLE
HUE L chair et en os. 11 est vrai que guères
ne s’en est manqué qu'il en fût au-
“trement; mais peu importe pour le
«quart d'heure.
Charles, ravivé par les quelques
‘’gorgées de sang chaud qu'il vient d'a-
“valer, peut enfin se relever et ses idées
‘reprenant peu à peu leurs cours or-
dinaire, il s'écrit: l
—Mais est-ce bien toi,
Thomas?
œ
S
CLELELLETELELELTE TEEN TES
Ü
©
FE
@
5
æ
eo
= —On vous contera ça plus tard, car
pour fatiguer un homme frais et dis- cest un peu long. Mais vous, com-
a ment vous trouvez-vous ici, et en
pos. Que va donc faire le chasseur |. #5 see
iétat? Que sont devenus les autres?
Alors, Charles lui expose en peu de
‘mots comment la troupe s'est séparés
jen deux détachemants et en quelle
situation désespérée, il a laissé ses
icompagnons de misère.
! —Dans ce cas-là, dépéchons-nous,
lui dit Thomas, débitons l'orignal, em-
,portons avec nous, autant de viande
que nous pourrons et allons rejoindre
lau plus vite les amis qui se meurent
de faim, comme des poissons à sec
‘sur le rivage.
| Ce qui fut dit fut fait, et il ne resta
bientôt plus de l’animal que ie sque-
née son Cac de 668 bonds Jui PU et les entrailles. Otant AIS son
: pardessus. Thomas le convertit en une
lespèce de sac qu'il remplit de venai-
l
n'a point quitté ses raquettes de :son et chargea sur ses épaules. Charles |
q q il'imita et tous deux reprirent à la
|
daniel perd die dorieit cet hâte le chemin du camp. Ils n'avaient
[auà suivre les pistes que Charles
‘avait laissées sur la neige, en pour-
suivant sa proie, ce qui lui fit cepen-
dant faire beaucoup de détours inu-
tiles. Thomas Fournier précédait son
prend. Qu'il trébuche et qu'il tombe j maitre qui see à belles dents Le
morceau de chair crue, et savourait
avec délices ce repas sanglant. |
Quand ils arrivèrent au camp, tout
jeté à terre son fusil déchargé, et les
Maïs l’orignai s'enfuit toujours et con-
|
cependant. Car outre sa blessure qui
la mince couche de verglas qui en-
ment;
homme ne peut aller loin maintenant;
Telle est son excitation, toutes les
DU FOYER
Quand la mort frappe dans
une ville éloignée — durant
une visite ou un voyage d'af-
faires — tous les arrange-
gements funéraires peuvent
être faits dans votre milieu
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nous pouvons voir à tous les
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instructions telles que dési-
rées. Vous avez le même con-
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4
mn)
—Aïlons! camarades, s'écria-t-il, en
jetant son fardeau sur la neige, qu'on
se frotte les yeux et qu'on s’affile les
dents. voici papa Thomas qui vous ap-
porte de quoi faire du bouillon et des
grillades. Ah! mais, si vous faites les
dédaigneux, c’est différent; on va al-
ler restituer cette viande fraiche à
son ancien possesseur que l'on soufle-
ra ensuite pour le ressusciter.
À ces mots de Thomas, tous de se
remettre sur pieds en poussants des
cris qui n'ont rien ‘humain, et, de se
précipiter pêle-mêle vers le bienheu-
reux pardessus que Thomas avait con-
hier, de Régina, M. Philippe Nolin, du | Le mariage eut lieu en léglise Saint-
ac Pelletier, Saskatchewan, M. Arthur ‘Pierre et Saint-Paul de René Joseph
loutier, de Windsor, Ontario, et les : Lévèque, fils de M. et Mme W. Lévèque
ouveaux arrivés à Vancouver, Mme M.ide Vancouver, et de Beverley Joan
nnell, M. et Mme Van Elslande, M. :Gourlay, fille de M. et Mme S.-E. Gour-
bons Canadiens. S’occupant du trans- |
port des troupes le capitaine Roy de-
ineura plus de 18 mois à Paris. Il eut;
ainsi occasion de connaître une partie.
de la belle France. Après être resté à |
plus curieux qu'un orignal.
0
Et ‘qu'il n'entend pas une détonation non |
ondes sans Ê à à
Charies reste quelques second ‘Join de lui et une voix des plus mâles,
4 nts, ne paraissant pas com- È : : ù |
Sc B P £ Ê lqui lui crie: “Mais, mille tonnerres,
prendre qu’à la portée de son arme :
‘concentrées sur un seul objet, sa proie, ie
était dans le même état que lorsque
arles s'en était éloigné, poussé sans
sirardy.
Les artistes suivants furent chaïleu-
eusement applaudis: M. Breux, musi-
cien, qui joua un solo de piano et chan-
On demande
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lousies (Venetian Blinds). Areo
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Broadway, Vancouver, B.C.
i
.ception eut lieu chez Mme Gourlay et
| Vancouver, unissait sa destinée à Mlle
t Mme J. Girard, M. et Mme L. Pin-|lay de Vancouver. Etaient garçon et
et, M. J. Labelle, M. et Mme Michaud, lfille d'honneur: Marcel Lévèque, frère
ï. et Mme H. Gagnon et M. et Mme : du marié, et Mile Dolores Gourlay, soeur
le la mariée. Le Rév. P. Lévèque, au-
mônier de FPAviation de Halifax assis-
tait au mariage de son neveu. La ré-
les jeunes mariés sont partis pour un
voyage dans l'intérieur de la Colombie.
Félicitations à l’heureux couple.
Le 16 novembre, M. Pit Eugène Bou-
gie, fils de M. et Mme Donat Bougie, de
Margaret Kunzelman, autrefois de Win-
nipeg, Manitoba. Le Rév. Père Meek,
curé de la paroisse du St-Sacrement,
pleine d’entrain, prix magnifiques, cCon- | née de sang sur
cert musical très bien réussi et succu- ; blessé, le pauvre animal court à quel- ‘du, arrive en courant sur les lieux.
que trente pas de lui et assez vite ; —Digble! dianle, s'écrie-t-il en voy-
; ; larrêtez donc, Monsieur Charles.” Non, |
LA ri Me nGEVATEr AR "ses" CORPE” il n'entend rien, mais, il voit l’orignal
s'abattre lourdement sur la neige. En:
trois sauts il rejoint l'animal qui se)
Ottawa quelques jours, par affaires, | 1 ; à ne ; ..
et pour revoir sa soeur, il est enfin 81n0nS. Mais Dieu lui envoie un
dans sa famille à Edmonton, content : MEnt lucide, et, épaulant son fusil
i i | rapidité de l'éclair, le chasseur
de revoir pays et amis. avec la rapidité ,
24 de de fait feu sur l'animal qui bondit de
4e î >
Dimanche soir, une intéressante soi- ;, SUTDTISE Le 4e douleur en s’élançant
‘au plus épais du bois.
[l
rée donnée par le club “Joyeux Noël”. | |
Tout était parfait comme sait le faire. Touché-s'écrie Charles qui voit en
l'aimable présidente: partie de cartes; poursuivant lorignal une longue trai-
la neige. Quoique
lent réveillon.
om 2 |
Un curé devient religieux
1
4
{
‘
n
;
|
Î
1
Lorsque ceux auxquels il restait en-
core quelque connaissance aperçurent |
les deux arrivants, le premier ployant:
ous 1 oids de son fardeau et le se-
débat contre la mort, lui enfonce dans bee |
1 Uno Couteau dé hace dus lcond achevant de dévorer un reste
aat-matené-et Satfaice dur . Es ACC chair sanglante, ils les prirent sans
: PS | 4oute pour deux fantômes, et cru-
tout palpitant. ..
ARE ner … ‘rent être le jouet d'une nouvelle hal-
Genecaaoe dIsAvIQn AR VIENS d'a !jycination. C'était pour eux une des
postropher Charles et de tirer le coup icents illusions, un des mille rêves qui
leur cerveau malade,
de feu que ce dernier n’a pas enten- : à
5 p l'avaient troublé
depuis qu'ils étaient en proie à cet en-|
. À gourdissement général qui accompa-
ant le jeune homme qui, les lèvres col- ‘gne ordinairement l'inanition.
lées sur l'une des blessures faites à
l'orignal, suce avidement le sang quil!
ls'en échappe, il paraît que les vivres
En effet, rien de plus extraordi-
naire, de plus bizarre, de plus fan-
tastique, que les visions sans nombre
verti en sac.
—Ah! mais, doucement à présent,
doute par la Providence qui avait dé-|mes gars, s'écrie le vieux guide en
cidé, que le dermer jour de tous ces bousculant les plus enragés qui veu-
braves n'était pas encore arrivé.
lent lui arracher la venaison des mains.
| C'est ça, faites-vous maintenant com-
me les sangsues que lesérugien (chi-
rurgien) major mit un jour sur le
ventre à mon pauvre cousin Fournier
à bord du.
11 fut ici interrompu par les cris
frénétiques des affamés qui voulaient
de la nourriture à tout prix.
Après bien des efforts, bien des cris
et bon nombre de vigoureuses taloches
distribuées à droite et à gauche, il par-
vint à faire entendre raison à ces pau-
vres gens, qui ressemblaient aux spec-
tres des contes d’Hoffman. Il donna
prudemment à chacun de légères por-
tions de viandes qui furent en un mo-
ment dévorées toutes crues.
présida la cérémonie. Etaient témoins:
Mme Richart, soeur de la mariée, et M.
Richart. I1 y eut souper de réception
dans une salle privée du Café Duff.
La gaieté régnait à cette réunion intime
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isont rares par ici et que la faim n'est
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M. Donat Bougie chanta plusieurs
chansons et les .jeunes magïiés après
avoir reçu les meilleurs voe de leurs
nombreux parents partaient pour un
voyage à Kamloops.
Visiteurs .
Mme O. Poirier. d2 Saint-Paul, Alta,
[après avoir passé un mois chez sa soeur
à Seattle est venue passer l'hiver à
Vancouver, chez ses filles Mmes Girard
et Fontaine.
Soeur St-Jean du Rédempteur des
Soeurs Missionnaires de l’Immaculée-
Conception, Côte des Neiges, Montréal,
est arrivée à Vancouver le 20 novembre
‘où elle est nommée supérieure de l’hô-
ipital Mont St-Joseph. Soeur Margue-
rite est la supérieure de l’hôpital Orien-
[tal pour les tuberculeux, sur la rue
| Campbell.
û
4
4 ‘#
| Décès
Théoduie (Fran) Bourassa, 3175-de
lavenue est, est mort à l'âge de 81 ans.
Lui survivent trois neveux: Arthur de
Cloverdale, C.-C.; Denault, de San-
Francisco; et Joseph; trois nièces: Mme
ÎJ. Christie, Mme G. Quenneville, de
Vancouver, et Mme O. Beauchamp de
Montréal. Les funérailles eurent lieu en
l'église de Ste-Thérèse le 26 novembre.
Le célébrant était le Rév. Père M.-R.
Hanley. M. Bourassa fut enterré au ci-
|metière Vue d'Océan.
couver, fit un sermon remarquable par
sa piété eucharistique, insistant sur
deux aspects de la mission des Pères du
Saint-Sacrement, la confession et l'as-
sistance aux malades, rappelant à ce
propos le souvenir du fondateur de la
congrégation et celui. du saint curé
d’Ars qui savait si bien guérir et puri-
fier les âmes en leur administrant une
confession totale. Après la cérémonie
de profession religieuse, Son Excellence
Mer Duke daigna prendre la parole en
Vancouver, vendredi 15 novembre 1946
La chapelle de la procure de la con-
grégation des Pères du Sains-Sacre-
ment est illuminée par un soleil ra-
dieux qui dispense la joie à pleins
rayons; car la joie est dans les coeurs
en ce jour où “Father Donald Murphy”,
ancien curé de Provost, Saint-Bruno
et Tawatinaw, s’est fait religieux ei a
fait sa Profession perpétuelle en pré-|
sence de Monseigneur Duke, archevê-
|
que et de toute la communauté. è
Le R.P. Murphy célébra tout d'abord ! anglais et en français pour rappeler que
une messe basse servie par son- propre | Si les épreuves se rencontrent souvent
frère, Henry Murphy, de Crofton dans'au début des entreprises, la paroisse
l'ile de Vancouver. Puis le R.P. Forrest,
française de Vancouver n’a pas hésité
à porter sa Croix; mais déjà elle a réus-
si à poser les fondements d’une oeuvre
aurable et l'importance de ce jour heu-
$
m.s.c., religieux australien, demeurant
reux en est la preuve.
actuellement à l’archevêché de Van-
te D SV RS Ver | On remarquait dans l'assistance: le
!R.P. Forbes, le consul de France et
= Mme Ch. Ciaudon, M. et Mme D. Bou-
| Etiquette gie, de Twigg Island, Mmes Lacerte,
Quenneville, Murphy et Poitras.
Pr | Le R.P. Donald Murphy est né à Saint
- Par ORIZE \ Patrick de Tingwick, province de Qué-
Amies lectrices, voulez-vous que cha- | bec, le 8 février 1896. Il à fait ses études
que semaine nous lisions ensemble à Baltimore, à Toronto et à Edmonton
quelques questions sur la politesse, voire Pendant plusieurs années il exerça son
même sur l'étiquette. Ce sont des choses | ministère dans le clergé séculier à
que nous savons toutes mais nous les : Warwick, Willingdon, Végreville, Innis-
oublions trop facilement. Pourtant le free et Beauvallon, dans l'archidiocèse
bon maintien et la politesse bien com- d'Edmonton. Il est entré au noviciat
prise font d'une humble femme, une : de Québec le 15 octobre 1941, après 18
grande dame. C’est une vertu des peu- ‘de prétrise.
ples civilisés, c'est la bonté qui nous fait | Ad multos annos!
Renée de Borde
Comme c’est la saison par excellence ‘ De
Politesse . ..
craindre de froisser, d'offenser les gens ;
passage à Edmonton
des achats de toilette, cadeaux, etc.
avec qui nous sommes en contact. Û
parlons aujourd'hui des règles à suivre
ulture, dont 160 acres en guéret d'été.
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ent, Alta. Bon puits. S'adresser à
dward Shalka, Fort Kent, Alta.
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Décès de Mme St-Pierre
TERRE À VENDRE Le 24 novembre dernier Madame
Six quarts de section, 940 acres, terre RAMETOURs Saint-Pierre, épouse de
Se choix, environ 800 acres sous cultu- M. Arthur Saint-Pierre, de Spences
Le, 250 acres en guéret d'été et le reste Bridge, Colombie, décédait à l'hôpital
était en guéret d'été il y a un an. Très Sainte-Marie, à Fâge de 53 ans. Elle
bonnes bâtisses, maison de sept cham- laisse pour pleurer sa perte, outre son
bres très bien finie avec planchers en |époux, un fils: M. Eugène Saint-Pierre,
bois franc, cave toute la grandeur avec [et huit filles: Mme ©. Bordeleau, Mme
Éournaise. Située de 1 à 3 milles de|E. Bonin, Mme E. Chouinard, Mme H.
ort Kent ou d’Ardmore sur la grande |Robert, Mme A. Jensen, Mme Paul
route, entre deux points d'expédition. Hamel, Mme C. Chouinard et Mlle Eu-
‘adresser à John Pardell, Fort Kent, | génie Saint-Pierre; une soeur, Mme
ta. Rose Boisvert, et 32 petits-enfants.
Les funérailles ont lieu le vendredi
.Tetre à vendre 130 novembre, à 9 heures am. en l'é-
Quart de section à vendre dans le |glise Notre-Dame de Lourdes de Maïil-
Mistrict de Peace River, 5 milles au sud 1lardville, Le service funèbre fut chanté
Me Donnelly. 100 acres en culture avec |par le RP. F.-X. Teck, curé, et l'en-
A0 acres en alfalfa. Bon puits qui dé- terrement se fit au cimetière du Cal-
orde toute l'année. S'adresser à Geor- | vaire, Ocean View Park.
es Dumas, 12720-120e rue, Edmonton. | Le défunte a été avantageusement
connue dans le Nord de l'Alberta; elle
y compte dinsi que son époux, Ge nom-
breux amis.
Compatriotes désireux de vous éta-
clairement que possible.
Si vous n'avez pas envie d'acheter,
Nous avions le plaisir de saluer der-
nièrement Mme Alban Gaboury (née
Maria Desjardins), autrefois de Legal
et Edmonton. Mme Gaboury, qui réside
mais seulement d'examiner et de vous: maintenant à Mailaräville, était en
informer, dites le tout de suite, le temps) promenade pour quelques jours chez
des commis est précieux. Ne prenez pas | des parents, M. et Mme Charles Des-
un temps indéfini à choisir ce que vous | jardins; elle est retournée ces jours-ci
voulez. N’abimez pas les objets que vous [à la Côte du Pacifique, emportant un
touchez. Ne faites jamais attendre un excellent souvenir de sa visite.
‘pas loin. Monsieur Charles, regardez-
moi donc un peu; il me semble que |
jen vaux bien la peine, car il y «
déjà quelque temps que vous ne m'avez
qui assiègent l’homme ainsi tourmenté
par la misère et par la faim, portées
à leur plus haut degré. Je connais
moi-même un pauvre diable qui, sur-
pris par un fort mauvais temps, s’é-
gara pendant l'hiver dans les bois si-
Itués au sud du village de Montma-
lgny. Après avoir marché à l'aven-
|ture toute une nuit et la moitié du
nouveau venu d’un air à la fois sur- | OUT AR ARE A es
RE : NE directions, décrivant mille circuits, il
Date are ne : . | tomba enfin épuisé de fatigue et de
dirait que vous me prenez pour un rNsete cure Biseuié sta
revenant! Allons, n'ayez pes peur, AJOrS vint pour lui cet état de torpeur
physique et morale que nous nous
pas vu. Mais, mille tonnerres, c’est;
moi, c'est votre vieux Thomas, Mon-
sieur Charles! :
A ce nom de ‘“Thomas,” Charles
lève un peu Ja tête et contemple le
Thomas Xournier en:
Les premiers besoins ainsi calmés, on
lalluma les feux pour procéder à un re-
pas plus humain.
Pendant ce temps-là, Charles était
occupé à ranimer Eva toujours éva-
nouie. Il parvint à lui faire avaler, mais
avec prudence et lentement, quelques
bouchées d’un morceau de venaison
qu'il avait précipitamment fait cuire
à la broche. Alors le sang commençait à
circuler plus librement dans les veines
de la jeune fille; elle put bientôt se
mouvoir, parler, et remercier son sau-
veur. Elle était hors de danger.
Une heure plus card, la nuit commen-
çait à tomber, on pouvait voir les Ca-
c'est bien moi,
sommes efforcés de décrire plus haut. | nadiens joyeux entourer les feux, à la
Tout ce que l'imagination peut se fi-|flamme desquels cuisait le repas du soir.
gurer de beau et d'effroyant, de Su-| Loïisque les appétits furent satisfaits,
Er
Conferenciers de
| blime et de terrible, tout ce que le
3 A = ciel, la terre et l'enfer peuvent pro-
; # duire de merveilles, de délices et d’hor-
Alrance AUD TETE 'reur, passa devant ses yeux “bien ou-
—————— verts” comme la suite non interrom-
| A EDMONTON pue des images d’une lanterne magi-
| Le but de l'Alliance française est de lque. I vit des anges, des hommes de
tant la venue de conférenciers, envoyés j tes espèces, les mets les plus suc-
par l'Alliance française de Paris, au .culents et les vins les plus recher-
Canada et aux Etats-Unis. chés. Le malheureux passa ainsi une
Parmi les conférenciers qui sont dési- partie de la journée à demi enseveli
gnés pour faire une tournée au Canada lsous la neige, et fut ramassé vers le
cette année, nous . jsoir par des bûcherons qui revenaient
Le général de Bénouville, auteur de
“Beaudelaire, le trop chrétien” et “Sa- | deux pieds et une main gelés. Savez-
crifice du Matin”. Pendant sa captivité | vous à quelle distance des habitations
à Toulon en 1940, il écrivit aussi une sa course l'avait amené? à un mille au
vie de saint Louis sous le titre “Saint ‘plus! Et le pauvre homme s'en croyait
Louis ou le Printemps de la France”. à plusieurs lieues! Î
Le général de Bénouville arrivera! Quand Thomas vit les Canadiens en
au Canada au début de janvier. cet état, il se sentit d'abord ému jus-
M. Robert d’Harcourt, de l'Académie |qu'au fin fond de l'âme; puis, son
française; professeur de littérature al- esprit joyeux et caustique reprenant
lemande à l’Institut catholique de Pa- le dessus:
ris. M. d'Harcourt est l'auteur de “l'E-|
ducation sentimentale de Goethe”, |
et qu’on eut amassé la provision de bois
poux la nuit, on forma cercle autour de
Thomas Fournier que l'on pria de ra-
conter ses aventures.
Ce dernier, qui aimait assez à parler,
ne se fit pas longtemps prier; et bour-
rant de tabac son brüûle-gueule, il mit
propager la culture française en facili- toutes’ figures, des animaux de tou-!Je feu au contenu, croisa sa jambe droi-
te sur sa gauche, lança en l'air quel-
ques bouffées de fumée et commença
son técit.
(à suivre)
N.B.—La semaine prochaine: “ À bon
chat bon rat”.
du bois sur leurs traîneaux; il avait les:
Huile de charme No 100
PARFUM PUR D'ORIENT
à la fois exquis et durable.
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PARFUMERIE IDEALE EN-
REGISTREE, 154 De LA
SALLE, Québec, P. Q,
“Souvenirs de captivité et d’évasions |
(1914-1918). Son dernier livre est in-
titulé “Comment traiter l'Allemagne”.
Le professeur Henri Mondor, de l'A-;
cadémie française, chirurgien et hom-
me de lettres. Né en 1885, le professeur
commis pour causer avec une amie; si
vous voulez jaser, éloignez-vous du
comptoir, afin que le commis puisse
servir d’autres personnes.
Soyez polis pour les clients qui se font
servir à côté de vous.
N'appelez jamais un commis qui est
occupé à servir une autre personne, lors
même que ce serait le seul commis qui a
l'habitude de vous servir. Attendez qu’il
libre. Ne prenez jamais des mains
dans les magasins:
Demandez ce que vous désirez aussi
qq me
d'une personne un article qu’elle exami-
ne: attendez qu'elle l'ait remis sur le
comptoir. Ne vous allongez pas sur le
comptoir.
Etre grossiers pour les commis, les
bousculer, discuter avec eux avec colère :
est le signe d’une bien mauvaise édu- mariée où s
cation.
Les commis doivent être polis, aima-
enr
de clinique chirurgicale à la faculté de
Médecine de Paris, chirurgien en chef
de la Salpêtrière, membre de l'Acadé-
mie de Chirurgie et de l’*cadémie de
Médecine.
Parmi ses livres nous mentionnons:
“Lettres et images pour Georges Duha-
mel”, “Hommes de qualité”.
Î
Mariage
Martineau-Poirier
Le 19 novembre, en l'église catholique
de Peace River, fut célébré le mariage
de Mlle Pauline-Thérèse Martineau,
fille de M. et Mme S. Martineau, dt | Nous tenons à attirer votre attention
Peace River, à M. Robert-A. Poirier, fils sur la date de notre prochaine assem-
de M. et Mme F.-J. Poirier, de Looma, | blée qui se tiendra jeudi le 19 décembre, |
autrelois de Falher. Le Rév. Père Beau- |; 8h15 pm. à le bibliothèque publique.
cage a béni le mariage. Vous êtes tous invités à y assister.
Durant la cérémonie, de beaux chants
appropriés furent rendus avec accom-
pagnement de l'orgue.
Après le dîner chez les parents de la:
’étaient réunis parents et|
amis, les jeunes mariés partirent en’
voyage de notes à Edmonton, Looms |
et Saint:Paul où M. Poirier est allé!
|
|
|
|
J. M. Kiechle
Peintre et décorateur
“Dame
Renommée”
a fait de la maison T.-J, LA
FLECHE, la maison du bon
goût, de l’élégance et de l'é-
conomie. Joignez-Vous aux
nombreux clients qui ont
attiré à cette maison cana-
dienne-française une aussi
bonne réputation.
ir dans des centres canadiens-fran-
ais ou à Edmonton, soit sur fermes ou
Mens places d'affaires, j'ai en vente
Plusieurs propriétés de choix qui fe-
aient sans doute votre affaire. Pour
immeubles, 10043, ave Jasper, Edmon-
A, Alberta.
étails, écrivez à Robert Croteau, agent
À la famille éprouvée, nous offrons
nos plus vives sympathies. S
Encouragez la Survivance,
quand vous avez des
travaux.
bles, prévenants et empressés, et s'ils
le peuvent, savoir sourire même s'ils
avaient une grosse envie de gifler un
client qui les ennuie par des réflexions
saluer sa soeur religieuse.
Nous souhaitons à M. et Mme Poirier
une longue vie de paix:et de bonheur.
re
désobligeantes. :
La semaine prochaine: “Présenta- : SRE
tone” Lisez et faites lire
ORIZE la Survivance.
En ville et à la campagne
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Page 6
Re
RISORISISRIRERRINRIARINNINTANIIINNNNINRNRINIRINIIRIERINRRRIRRERRRRS
Cours à domicile de l'U.C.C.
La famille et la terre
Aème lecon: La famllie agricole canadienne-française
Par Gérard Filion, secrétaire général de l'Union catholique des Cultivateurs
La population rurale de langue française
du Canada se distingue nettement des autres
groupements ethniques qui l'environnent par
ses origines et par son caractère. Examinons
brièvement ces deux points.
Origine de la population agricole
L'Amérique latine fut découverte et colo-
nisée par des conquistadores. On désignait
ainsi les aventuriers espagnols qui se lancè-
rent sur les traces de Christophe Colomb et
vinrent chercher en Amérique de l'or, de la
puissance et de la gloire. Tous les pays d'A-
mérique compris entre les Etats-Unis et la
Terre de Feu furent ainsi occupés par des
aventuriers de grande classe d’une bravoure
légendaire mais aussi d’une extrême cruauté.
Hs réduisirent les populations indigènes à un
état de soumission voisin de l'esclavage et
instaurèrent dans ces pays un régime politi-
que et économique autoritaire et d’une EX-
trême dureté à l’endroit des petits et des fai-
bles.
Les colonies de la Nouvelle-Angleterre re-
curent de Grande-Bretagne des immigrants
qui fuyaient la persécution religieuse déclen-
chée sous Henri VIII et poursuivie avec une
extrême violence par la reine Elisabeth. Les
premiers colons de la Nouvelle-Angleterre
venaient chercher en Amérique la liberté re-
ligieuse. Plus tard, quand les treize colonies
eurent proclamé et obtenu leur indépendance,
les Etats-Unis d'Amérique ouvrirent leurs
portes toutes grandes à l'immigration et re-
çurent d'Europe les millions d’affamés qui
fuyaient la misère sévissant en Irlande, en
Pologne, en Bohême, en Italie.
La Nouvelle-France, au contraire, fut co-
lonisée par des gens qu'aucune nécessité ne
forçait à quitter leur pays. Les Français qui
vinrent s'établir dans la Vallée du Saint-
Laurent et en Acadie ne fuyaient ni la per-
sécution religieuse, ni la famine. Au contrai-
re, ils venaient pour la plupart äu nord et de
l'ouest de la France région de sol riche et de
fermes prospères. IL: étaient en majorité des
agriculteurs et des artisans qui vivaient con-
venablement et qui—les annales de l’époque
le prouvent—apportèrent quelque bien avec
eux.
On peut se demander les raisons qui pous-
sèrent ainsi nos ancêtres à quitter leurs vil-
lages de France pour venir tenter l'aventure
de la colonisation en un pays réputé pour
la rigueur de son climat et la férocité de ses
indigènes. Il n'est pas facile de les établir
à trois siècles de distance. Les témoignages
que les historiens ont pu recueillir démon-
trent qu’au moins la majorité d’entre eux
vinrent en Amérique pour se tailler dans la
forêt vierge du.Nouveau Monde un domaine
agricole à la mesure de leur ambition et de
leurs familles nombreuses. Quelques-uns se
laissèrent sans doute séduire par l’appât de
gains faciles à réaliser dans la traite des
fourrures, d’autres furent probablement
trompés par les promesses des compagnies
et des seigneurs, mais il reste bien établi que
la grande majorité emigrèrent volontaire-
ment et après müre réflexion.
En même temps que les premiers colons
commencèrent à défricher la Côte de Beau-
pré, l'Ile d'Orléans, l'Ile de Montréal, des tra-
fiquants prirent l'habitude de venir passer
Fhiver en Nouvelle-France pour faire du né-
goce. Ils s'embarquaient à la Rochelle ou à
Rouen en été, arrivaient à Tadousac, Québec
ou Montréal, en automne, passaient l'hiver
à échanger leurs marchandises contre des
produits du pays, notamment des fourrures,
et Se rembarquaient pour la France l'été sui-
vant. L'on ne tarda pas à faire la différence
entre ces deux catégories de gens. Les colons
établis à demeure prirent le nom d'habitants,
les trafiquants de passage s’appelèrent hi-
vernants, Les habitants étaient donc ceux
qui étaient stables, enracinés dans la terre
canadienne; les hivernants étaient des gens
TT ER
demande souvent l'origine du nom “habitant”
pour désigner .le cultivateur canadien-fran-
Ççais. Il n'y en a pas d'autre. Nous devons
être fiers de le porter, car il exprime une idée
de stabilité, de permanence. :
La famille agricole canadienne-française
est donc issue des colons français qui vinrent
s'établir dans la vallée du Saint-Laurent et
en Acadie, surtout durant les soixante-quinze
années qui suivent la fondation de Port Royal
et de Québec. Ces colons étaient, au témoi-
gnage de tous les historiens de l’époque, des
gens sobres, honnêtes, profondément reli-
gieux. Tout en s’adaptant au milieu et en
évoluant au cours des siècles, la famille agri-
cole canadienne-française a gardé les ca-
ractères des premières familles de colons
français qui vinrent s'établir en Canada.
Caractère de la famille agricole
canadienne-française
a) Au point de vue social, la famille agri-
cole canadienne-française est du type com-
munautaire. Il faut entendre par famille
communautaire celle où tous les biens sont
mis en commun, les membres de la famille
travaillant pour la société familiale, chacun
selon ses capacités et ses aptitudes, celle-ci
donnant à chacun ce qui est nécessaire à la
satisfaction de ses besoins.
Cette famille communautaire est aussi
ordonnée. La père est le chef incontesté de
la communauté. Il jouit d’une autorité très
grande pour ne pas dire exclusive sur les au-
tres membres de la société et les biens qui
lui appartiennent. Il dispose généralement à
son gré, de son vivant ou bar testament, de
tous les biens. de la communauté, sans que
l'autorité civile n’intervienne pour lui im-
poser des restrictions. La famille commu-
nautaire forme une société complète par elle-
même, avec ses lois, ses coutumes, ses tra-
ditions.
b) Au point de vue économique, la famille
agricole canadienne-française tire son exis-
tence de la culture du sol et de l'exercice des
métiers domestiques. L'entreprise agricole
canadienne-française est, sauf de très rares
exceptions, une entreprise familiale. Il faut
entendre par la une exploitation agricole
adaptée aux besoins et aux capacités de la
famille. Les sociologues l’appellent le domaine
plein, expression que nous devrons analyser
longuement dans une prochaine leçon.
Cc) Au point de vue religieux, la famille
agricole canadienne-française est reconnue
pour la foi très vive de ses membres. Con-
trairement à la coutume établie dans beau-
coup de pays, tous les membres de la fa-
mille s’acquittent également de leurs devoirs
religieux, les hommes autant que les fem-
mes. Dans un diocèse rural du Québec, on
a compté durant la période 1939-1944 moins
d'une douzaine de personnes qui avaient né-
gligé d'accomplir leur devoir pascal. Cela
constitue probablement un record dans toute
la chrétienté. La vivacité de la foi s'exprime
encore par l’abondance des vocations reli-
gieuses et sacerdotales. Toutes proportions
gardées, la population rurale du Québec est
peut-être celle qui dans le monde entier,
donne à l'Eglise le plus de prêtres, de reli-
gieux et de religieuses.
La vivacité de la foi s'exprime encore par
le respect des lois naturelles. L'expérience
démontre que seule la croyance à une vie
supérieure est capable de maintenir une po-
pulation dans l'observance des lois naturelles,
surtout celles du mariage et de la famille.
L'absence de divorce et la natalité très élévée
dans les centres ruraux sont l'expression d’u-
ne foi vivace.
QUESTIONNAIRE
1.—Les premiers colons de la Nouvelle-France
fuyaient-ils la persécution religieuse?
2.—Expliquez l'origine du mot “habitant”
Pour désigner un cultivateur.
3.— Qu'est-ce qu’une famille communautaire?
4—Donnez quelques preuves de la vivacité
de la foi de notre population agricole de
langue française,
La Survivance
COLONISATION
Un voeu nécessaire
Comme le disait fort justement Maurice Colombain, du Bureau
International du Travail, “le monde nouveau qu'on nous promet,
ce sont des hommes nouveaux qui le feront, ou il ne sera pas ncu-
veau”. Pour qui suit d’un peu près les événements importants que
suscitent les relations internationales, il est évident que le retour à
la paix repose, en grande partie, sur l'éducation des hommes à tous
les échelons de la société en vue d'y fortifier l'esprit chrétien.
D'ailleurs les sociologues avertis sont d'accord sur l'urgence .de
mettre de l'avant un programme d'éducation conforme aux prin-
cipes de vérité pour faire comprendre à chacun la pleine portée
de son rôle dans la famille et dans la société. | |
| La colonisation étant une entreprise familiale, il devient évi-
dent que pour déclencher un mouvement assuré de permanence, ;
une migration de familles et de fils de cultivateurs qui vivent en-
core sur la terre, il va falloir d'abord les convaincre du rôle provi-
! dentiel qu'ils doivent y jouer, des avantages tangibles et intangi-
| bles du mode de vie qu'est l’agriculture. Seule une éducation morale
let sociale pourra faire naître de nombreuses vocations agricoles.
Et c’est dans ce but que le récent Congrès de Colonisation a for-!
Imulé qu’au moins dix cours sur la colonisation soient inscrits au
|programme de toutes les écoles d'agriculture de la province de.
Québec. ;
On sait qu’à l'heure présente il est au-delà de 250,000 fils de
D entre les âges de 15 et 29 ans, qu'il importerait, pour
le plus grand nombre du moins, de garder à la terre. Autrement
‘ils prendront fatalement le chemin du village ou de la grande ville,
et cela, au détriment de toute la société. Car déjà nos villes sont
‘surpeuplées: déjà il existe un déséquilibre démographique entre
nos populations rurale et urbaine. Mais ces fils de cultivateurs
ne consentiront à s'établir qu’à certaines conditions. Ils voudront
d'abord voir dans la colonisation 1a possibilité de gagner une vie
convenable et ensuite connaître les raisons profondes qu’ils ont de
rester fidèles à la terre. Ces raisons, on ne s’est pas suffisamment
surtout à la jeunesse.
C'est donc le temps de former une élite agricole qui prêchera
non seulement par la parole, mais surtout par l’exemple. C’est le
be ‘de poursuivre avec toute l'efficacité possible l'éducation de
l cette classe de notre population dont dépendra demain la stabilité
let le progrès de la nation. A ce point de vue, le voeu du récent
congrès est d’une singulière importance.
C.-E. COUTURE
_—
Les nombreux avantages .
(suite de la page 2) ses ne peuvent absorber tout le surplus
sur ce plan que nous devons travailler à | de l'accroissement naturel de la popula-
['organiser. Îtion rurale.
Nécessité et avantages de la
Il y a encore les jeunes ruraux qui,
colonisation
tion, Nous répondrons sans hésiter que de guerre. Plusieurs sans doute ne vou- [4 la terre, sa patience et son enduran-|
employé dans le passé à les exposer clairement à la classe agricole, |
MERCREDI 11 DECEMBRE 194$
GRASSLAND
Il y avait plusieurs visiteurs à Grass.
land à l’occasion du mariage de Mlle
pôtres de comprendre les avantages Marie Chromiak à Michel Frecdman, de
u’il Î Deer Run. On remarqua t M € Mar.
q , y a à continuer leur mission, à ; : i ll
ir le corps mystique du Christ, ; guerite Sawchy n, tante de la Mariée,
agranoit d'Edmonton, et Mlle Joan Derko, de
i et :
en ouvrant des paroisses nouveies Vimy, qui servaient de filles d'honneur.
en baptisant la terre CE L'orchestre de Paxton rendit de très
qu'elle garde bien vivantes e De on |bons morceaux et tout se fit avec ordre,
les vertus de nos ee ie jus (au banquet. La table, avec son beau
nr eee eee ‘gâteau à quatre étages, était des plus
on élèvera » ]
on multi-. L :
‘pliera les centres de la prière, mieux on lattrayants et le “toast” par le père de
sauvegardera chez nous les intérêts
2 ‘la mariée fut très bien. Il y avait 29
‘la religion. |
t
comme il arrive de nos jours, On & éle-
vé la voix pour signaler le danger, dé- |
plorer l'affaiblissement de l'esprit chré-.
tien et pousser vers les terres neuves. |
Aux descendants des défrciheurs à-
convives.
& % %
La Patrie comme l'Eglise y trouvera ‘ Plusieurs visiteurs de Morinville et
‘son profit. Nos ancêtres qui aimaient Berny et Poyle étaient au diner de no-
“la croix mieux que la lance” sont Ve-!ces, chez M. Georges Dakin, de M. Pau]
nus en Amérique, non pas tant Pour Dakin et Valérie Gosselin. Ceux-ci re.
lfaire du commerce et s'enrichir, que |curent en tout au delà de 30 cadeaux,
pour s'y créer une autre patrie à l'image | et l'entrain et le bon vin n'y manquaient
de celle qu'ils avaient quittée. Voilà ; pas non plus. Le toast fut porté par k
[pourquoi, comme la base de leur établis- : capitaine E.-H. Dakin, grand-père du
sement ils ont choisi la terre, qu'ils ont :marié. Pour un vieillard de 77 ans, il
Idéfrichée et transformée en champs s’en acquitta avec le tact qu'on lui con.
fertiles. Comme cadre social, ils ont nait. On s'amusa en bons Canadiens
lvoutu la paroisse dont l'église est le |français, et on se sépara à regret et
leniré le foyer national autant que re-|assez tard dans la nuit.
‘ligieux. On comprend pourquoi les fa- & + #
‘milles, qui vivaient à l'ombre du clo-| Le Dr H.-S. Bissonnette, de Saint.
‘cher paroissial, unissaient en leur esprit ! paul, fut bien accueilli à Grassland,
‘et en leur coeur, la terre que leur don- Tout en exerçant sa profession il ren-
inaït le pain matériel et l'Eglise qui leur | dait visite à M. Roméo Hurtubise et sa
‘dispensait la nourriture spirituelle. ;dame (née Almanza Bissonnette).
| A l'exemple de leurs devanciers, les
colons d'aujourd'hui n’auront pas d’au-
tre ambition que de faire revivre, dans | Mahon, d'Athabaska, est revenu de son
lune région nouvelle, la paroisse qu'ils séjour dans l'Est. Espérons que now
lont quittée. Groupés autour du prêtre, | aurons la messe à Grassland avant trop
leomme jadis autour du missionnaire, ils His
conjugueront leurs effoïts pour agran-|
dir le domaine national, en bâtissant de
jnouvelles paroisses. On a dit avec rai-
son que celui qui fait pousser un brin Calgary, Nanton (place natale de Mme
dHEDe TOUL en po polos 1 McKenzie). Ils reviendront par Edmon.
[bien mérité de la patrie. Quelle recon-!
: £ iton, Legal où ils visiteront les Mile
naissance un pays ne doit-il pas à ceux
: di <uét Irène et Marie McKenzie et les Mes
qui, Fe Soie Le Melba, Rolande et Cécile Hurtubise.
enrichiss ?
Notre ancien curé, le Rév. Père Me-
6 5%
M. et Mme Ira McKenzie sont parti
pour un assez long voyage à Forestburg,
%
Après la famille, a-t-on dit, rien ne
fait plus aimer la patrie que la ee Nous regrettons d'avoir perdu notre
On peut citer avec autant d’à-propos et nurse en la personne de Mlle Kay Lea,
.non moins de vérité le mot du poète: ‘Elle est remplacée par Mlle Brandon,
attirés par une publicité conquérante et, Celui qui fait aimer les champs fait'de Brandon, Manitoba.
Si l'on Nous demande quand devra cédant à l'appât des hauts salaires, aimer la vertu”. La vie rude du défri-
cheur ou du laboureur, son attachement A
|! Le personnel de l'école est le même
le temps presse. Le mal dont souffre dront jamais revenir à la campagne. iC® au travail, la pureté de ses senti- : que l'an dernier: M. Pawluk enseigne à
notre peuple, et qui ne peut que s'ag-. Mais il y en a, et ce n'est pas l'excep-
graver avec le recul du temps, est assez
ancien pour qu2 l'on ne retarde pas
davantage l'application du remède. si elle leur offrait les moyens de faire
D'ailleurs, en ces lendemains de guerre, leur vie.
qui nous assure que ne se dressera pas
de ncuveau le spectre du chômage, qui
il n'y a pas si longtemps, nous a fait
tant de mal et causé tant de soucis!
t
_ ce mouvement de colonisa- se sont embauchés âans les industries
|
Il y a aussi les soldats qui, après avoir
‘glorieusement combattu et grandement
“souffert, sont maintenant revenus à la
: vie civile. Ils ont entendu l'appel de la
C’est à notre chère jeunesse que pen- patrie. Nombre d’entre eux voudront P'°C:® FU Fechet ee les pénedichions que
se d'abord Notre sollicitude pastorale.
Seulement dans nos paroisses rurales,
des milliers de jeunes atteignent cha-
que année l'âge ce fonder un foyer. Si
l'on ne veut pas qu'ils prennent forcé-
ment le chemin de la ville, il faut leur
procurer des facilités de s'établir à la
campagne. Avant de regarder au loin,
maintenant écouter la voix de la terre.
son pays qu'à le défendre. Ecoutons à ce
Monseigneur Laflèche: “L’auréole glo-
rieuse qui couronne le défenseur de son
pays au champ d'honneur, l'exemple
I n'y a pas moins de gloire à conquérir ;
propos le grand Evêque patriote que fut !
çments, l'élévation de sa pensée, le spec-j3 classe supérieure et Mlle Marguerite
tion, qui ont gardé au coeur l'amour de tacle continuel des splendeurs et des 'prystash aux petits. I1 n'y a pas de
|
. ! D A : # S
la terre et y retourneraient volontiers !MYStères de la nature, sa constante col- : cjasse intermédiaire cette année.
laboration avec le Créateur dans l’oeu- |
vre de vie qu'il voit s'épanouir sous ses | Æ 2% #
| Georges Zak est à suivre son cour
au collège Saint-Antoine, à Edmonton,
Mlle Nathalie Zak qui enseignait kh
classe à Brierville, a dû être opéré
pour appendicite.
‘yeux, autant de facteurs qui rappro-
: chent de Dieu j'homme des champs, et
contribuent à Le lui faire plus aimer et
mieux servir, Plus que d’autres, il ap-
Dieu à promis de répandre sur les
‘enfants qui se multiplient dans sa mai-
ison, comme sur les produits qui pous- |
isent dans son champ: “Tu vivras qu
itravail de tes mains, lisons-nous au li- |
.Vre des Psaumes, tu seras heureux et |
prospère. Ta femme sera comme une:
jil importe sans doute de voir à combler
les vides et à renforcer les cadres des
vieilles paroisses. Une culture plus ra-
des chefs et des vaillants compagnons : Vi8n® 2bondante au milieu de ta mai-
d'armes, surexcitent les sentiments les Ris et tes enfants autour de ta table
. Fi Î L3 Sur » # :
plus élevés du coeur. Cette vue enthou- ; Mme des plants d'olivier. C’est ainsi
siasme facilement même les plus froids, ! {U® Dieu bénit celui qui le craint” (Ps.:
»
e ———
ES
de passage, des marchands migrateurs. On se
{cottage tout près, sur le même terrain.
L'ex-premier et ses gens en furent sur-
ipris, mais semblent ue pas en être très
Le club Schubert, un des plus anciens certains que les bijoux
clubs musicaux de la ville donna une’ ‘
exposition de poupées. Ces poupées! FO % #
chantent! Du moins jouent-elles lal La petite Yvette Slater trompa ses
“ruine-babine”? docteurs et instituteurs pendant 4 ans.
HO % + \Il fallut ce temps pour réaliser qu'elle
Une dame me dit que son frère et était vraiment sourde, tellement elle
son fils, ses deux soeurs, et ses deux |lisait bien les livres.
filles à elle, tombèrent tous malades en' SO %k *
3
ces derniers trois mois. Il ne reste plus ;
qu'elle au bon pour cent. là l'hôpital presbytérien, le plus petit
& + + ‘bébé dans cet hôpital depuis ses 26
Une âame s'aperçut en arrivant chez:41s d'existence.
elle qu'elle avait accroché un auto à. RO %
l'arrière du sien et qu'elle l'avait trainé, Nous achetons tes oranges, les oeufs,
chez elle. iles beignes par la douzaine. On ne sait
+ *% | pourquoi, tant d’autres choses s’achè-
Pendant que l’ex-premier ministre de ‘tent ou se mesure par dix, mais la dou-
Siam dinait avec sa famille à l'hôtel !zaine vint, y est et y reste. Il y eut
Beverly Hills, des voleurs enlevèrent un temps en Angleterre où la loi des
pour $30,000. de bijouteries dans son mesures devint très sévère surtout chez
Bébé d’une livre et 13 onces naquit
les boulangers. Afin d’être en meilleu-
re sécurité on vit naître la douzaine de
13, la “douzaine du boulanger”, la “gros-
se douzaine”. Voici que notre système
de tramways entre aussi dans la dou-
zaine. Au lieu de ses “tokens” 4 pour
-25 sous, ce sera 12 pour $1.00 mainte-
nant. 12 tokens représentent le trans-
port d'un travailleur pour ses 6 jours
de travail de ia semaine, matin et soir.
Cette vente à la douzaine aide à la ra-
pidité d'entrée, accommode la vente.
Espérons voir venir ici aussi la “grosse
douzaine”.
Le chauffeur d'un camion de travail,
voyant son camion renversé, sauta en
bas; il vit le camion débouler, renver-
ser Sa charge de sable et à la bonne
place, puis revenir d'aplomb sur ses
quatre roues. Tout ce que le chauffeur
eut à faire fut d'embarquer et de con-
tinuer sa routine.
R. Thibaudeau
À NS CUISSONS
tionnelle, de petites industries nées de et rend plus faciles l'abnégation et le
la terre et travaillant à son profit pour- développement que demande la patzie,
raient, semble-t-il, donner des résultats Il y a un autre champ d’honneur, moins
appréciables. Ce serait un commence. brillant à la vérité et plus méritoire
ment Ge solution qu'il importe de ne pas en réalité, où la patrie appelle ses en-
blème de l'établissement des jeunes valeur, par le travail, de son sol encore
réclame davantage. Les vieilles parois- ‘inhabité, Le courageux pionnier de la
colonisation a certainement autant de
! droits à la reconnaissance de son pays
ique le plus vaillant soldat. Si celui-
‘ci fait respecter son territoire, l’autre
il'en met en possession, après l'avoir
L } LI
Une liste des prix
| fertilisé de ses sueurs et quelquefois
du ble
: de ses larmes”. — Ce paralléle saisissant
La Searle Grain Company vient de Montre bien la nécessité de l'oeuvre co-
publier une liste des prix du blé qui lonisairice. Voyons-en maintenant les
explique pourquoi nos producteurs de :2Vantages.
blé ne sont pas satisfaits des accords! Il va sans dire, Nos très chers Frères,
commerciaux conclus par Ottawa avec,atue Nous plaçons au premier rang les
Londres. Voici cette liste: intérêts de la religion, que la colonisa-
le bois- |tion favorise singulièrement, L'histoire
seeu !atteste que le désir de frayer un chemin
“Prix payé au agriculteurs bri- 1à l'Evangile animait nos découvreurs et
tanniques, récolte 1946 $1.87 nos fondateurs. Tous les documents of-
“Prix promis aux agriculteurs bri- ficiels de l'époque mettent au premier
tanniques, récolte 1947 plan cette préoccupation apostolique.
(Par sa qualité, le blé britanni- La France se souciait toujours d'envoyer
$2.24
que vaut 19 cents de moins le jdes missionnaires avec ses explorateurs.
boisseau que le blé canadien, Le roi lui-même avait à coeur la con-
Nord, no 1). [version des infidèles. On savait que le
“Prix payé par la Grande-Breta- iMeïîlleur moyen d'amener les Indiens à
gne au producteur australien f. la civilisation était de les gagner d'a-
| a.b. dans les ports d'Australie … $1.96 | bord à la vraie foi.
['Pris paÿé par la Grande-Breta- Il serait trop long de rappeler ici la
{ &ne pour le blé des Etats-Unis | vie héroïque de nos missionnaires et de
| fà.b. dans les ports des E.-U. … $2 34
“Prix payé par la Grande-Breta-
gne pour le blé argentin, f.à.b.,
| dans les ports d'Argentine
“Prix payé par la Grande-Breta-
gnè pour le blé canadien, selon
l'accord britannique du blé, no
, d, à Fort-William
“Prix du blé canadien vendu à
d'autres pays que la Grande-
Bretagne, no 1, Fort-William
(cote äu ler nov.)
cheurs et colons, toute cette glorieuse
épopée de la terre qui nait et de la
civilisation qui trace pied à pied son lu-
mieux sillon à travers la Sauvagerie in-
culte des hommes et des bois. Qu'il suf-
fise de dire que, chez nous, la foi s'est
155 implantée par l'oeuvre colonisatrice.
Aussi, chaque fois qu'on l’a sentie me-
$2.84
l'étranger, comme au temps de Mgr
NE $2.28” ‘Bourget, ou par la fascination des villes,
négliger. Il reste, cependant, que le pro- fants. C'est la conquête et la mise en'
nos martyrs, de nos premiers défri- :
nacée, que ce soit par l'émigration à!
:127).
La colonisation n’est pas moins bien-
faisante au point de vue économique et
social. Ne soyez pas surpris, Nos très
ichers Frères, de Nous voir aborder cet :
‘aspect du problème. Chaque fois que les
jquestions d'ordre économico-social ont
des répercussions très nettes, comme
.c'est ici le cas, sur la vie morale et reli-
.gieuse, il est de Notre ressort et même
de Notre devoir d'intervenir. Qu'aucun
imembre du clergé, a écrit Benoit XV,
ine s’imagine que pareille action est é-:
trangère au ministère sacerdotal, sous‘
prétexte qu’elle s'exerce sur le terrain
Économique; car c'est précisément sur ‘
‘ce terrain que le salut des âmes est en‘
| danger. (Lettre “Soliti nos”, 11 mars
11920). |
La famille est la celiule sociale par |
‘excellence. Elle constitue notre princi-
pale richesse, Un pays qui favorise la‘
multiplication des familles fortes s'en- :
‘richit et sert la paix sociale Or la
campagne plus que la ville permet l’é-
closion et l'épanouissement de familles :
nombreuses et fortes. L'usine, l'atelier, !
le magasin, le bureau dispersent la fa- !
mille; ils l'affaiblissent et finissent par- |
fois par en tarir la fécondité. L’exploi- |
tation d'une ferme, au contraire, grâce
à la collaboration étroite qu'elle exige
de chacun de ses membres, unit les
foyers; elle réalise cette merveille que
l’on à appelée “la soudure intime de la:
famille”.
Fersonñe ne rêve plus à l'avenir
aue le père de famille. …l échafau-
de des plans nouveaux pour 5e8
enfants — des avantages dont
iui-même n'a jamais joui.
Les pères sages construisent
pour demain avec le secours des
Treasury Branches.
En épargnes, en service d'af-
Taires commerciales — Treasury
Branches transforment ces rêves
en réalités pour bon nombre de
gens de cette province.
C'est une excellente
vous joindre à eux.
LES PERES
apprécient ce service
À part les comptes d'épargne et
le secours complet en finance, les
pères jouissent tout particulière-
ment de la direction qu'offre le
Treasury Branch dans l'organisa-
tion adéquate l'“‘Assurance-Vie du
Gouvernement”,
KNOW YOUR TREASURY BRANCH
e Term Savings Aceounts _ e Demand Savings Account
eCurrent Actounts Full Collection Service + Loans
°Encashment of Negotiable ltems e Degosit Boxes
Fire and Life insurance + Money Orders eDrafts
* Travellers’ Cneques eMotor and Drivers’ Licenses
idée de
| I importe donc de multiplier les
lfoyers de cette sorte. Il faut pour cela :
ouvrir les régions neuves à Ja colonisa- ‘
tion et compléter les cadres des vieilles
‘paroisses. En ce faisant, on travaillera |
à rétablir l'équilibre social et économi- !
;que, TOMpU par l'exode rural et l'en-'
tassement dans nos villes d'u nsurcroit
_de population. |
(Suite la semaine prochaine)
LE CHOIX DE 4 SUR à DES MÉNAGÈRES
7 QUI GAGNENT DES PRIX
… POUR LES CUISSONS À LA MAISON
Z
La Survivance
,
: | ;
v 27 Le chant dans les écoles
a r ( è : | | ‘L'esprit de l'enfant s'éveille à la vie musique. Il apprendra à connaitre
r 4 des mots; i : j
À MERCREDI 11 DECEMBRE 1946 page 7
d'infériorité qui s'empare de lui quand
vient son tour de répondre, de s’expri-
mer devant les autres. Maintes fois, j'ai
aû constater que dans les classes où les
enfants chantent, ils sont plus dégagés,
j'allais dire moins gênés.
Un enrichissement
Autrefois, il y avait de ces gens qui
voyaient d'un mauvais oeil le chant à
l’école. C'était, disaient-ils, une perte
de temps. Vous admettrez qu'ils avaient
il balbutie déjà ses pre- Bach, Palestrina, Mozart, Handel, Bee-
Imières chansons. Au mois de mai, lors- | thoven, Franck, Débussy, Ravel; c'est
que les arbres et les fleurs renaissent, il alors que les nations lui apparaîtront
fredonne ‘'C'est le mois de Marie” puis,|comme des choeurs harmonieux, des
quand les neiges de l'hiver ramène la |personnages qui ont touché à la per-
lcrêche du Petit Jésus, il écoute avec /fection dans l'art qu'il faut aimer et
ireceuillement les vieux Noëls qu'ont respecter. tort.
LÉRARES les ancêtres. Plus tard il trans-! L'éducation musicale viendra donc: N'allons pas accuser de perdre leur
Imettra ces pieux cantiques à ses fils. /inculquer chez l'adolescent le respect temps ces enfants qui, en apprenant le
ment de juillet 1659, un bateau levait Nos mélodies populaires, notre folk-!de ses semblables sous quelque ciel ne d’un chant, nn leur vo-
l'ancre dans le port de La Rochelle ont à leur tour enrichir l'es- | qu'ils vivent: elle lui apprendra aussi|
cabulaire, nourrissent leur jeune ima-
pour le Canada. A bord, il y avait Jean- iprit de l'enfant pour lui rappeler la gloi- |à juger des hommes et des choses, à les | gination de nouvelles idées, de vivan-
ne Mance et trois Hospitalières de La: ire et la richesse de son pays, ce beau |apprécier à leur juste valeur. La musi-|tes images.
ue A Canada dont “L'Histoire est se épo- | que est une langue internationale, une] N'’allons pas considérer le chant com-
tra à La Flèche où il! ipée des plus brillants exploits”. langue universelle qui saura abattre les me une matière isolée, mais voyons-le
Dauversiére rer À | Vers les maîtres de la musique malheureux préjugés lorsque nous au- plutôt comme un sujet d'enseignement
mourut le 6 novembre 1658. te Vi A mesure que l'enfant grandit, ses |rons tous appris à parler. qui doit se greffer à l'enseignement de
Le projet pour lequel la Fi : facultés se développent, son goût se for- Cultiver les talents musicaux la langue. C'est une sage initiative du
lui avait demandé de es ee ee me. Il a soif d'entendre, de voir, d’ap-| C’est incontestablement vrai que la Ministère de l'Instruction Publique que
réalisé. Ville-Marie Srpit GHAES EU TES prendre. Un moment vient où la mélo- musique est un art social; et tout art |d'avoir ajouter l’enseignement du chant
Hospitalières venaient d'y débarquer. |
die populaire ne suffit plus: l'esprit ré- social ne doit pas être réservé au petit au programme des études; et, remar-
QUESTIONNAIRE Iclame une nourriture plus abondante, ‘nombre. Donc, un devoir nous incom- [Re bien: le chant n'est pas une
Grades 3 à $ june musique plus profonde. L'enfant, ‘be; c’est celui d'exploiter le talent mu- |matière facultative, c’est un sujet obli-
1.—Qui était La Dauversière? Quelle alors se tournera vers l'héritage que. sical de nos enfants et de leur permet- | gatoire du cours primaire.
profession exercait-il? inous ont légué les grands maïtres: il ‘tre d'atteindre le degré de perfection: Pour les écoliers, quelle douce obliga-
2—Comment connut-il l'ile de Mont- | traversera les frontièers artistiques, s’é- ; auquel ils ont le droit d’aspirer. tion! car le chant apporte la gaieté, un
| fonder l'établissement dans un pays si
celui-ci obtient pour ses religieuses d’al-
ler s'établir à Montréal. Au commence-
Lé
Nos héros éloigné où on aura à vaincre toutes sor-
tes de dangers, il faut un homme ex-
traordinaire: un grand chrétien, un
Lu intelligent, courageux, actif. Où le
| trouver?
\
|
Jérôme Le Royer, sieur
de la Dauversière
Aux origines de de Montréal
î M. fe Maisonneuve
| Un gentilhomme champenois avait lu
iles Relations ct il avait pensé de tra-
verser au Canada pour travailler à l’é-
tablissement du royaume du Christ. La
——————————— !Dauversière le rencontre et lui fait
Jérôme Le Royer, sieur de La Dau- même rendu à Montréal, accompagné ‘Part de son projet. À la fin du repas,
versière, appartenait à une familie de la| du Père Lejeune. Dans les Relations Paul Chomedey de Maisonneuve lui dit:
petite noblesse française, originaire de|des Jésuites de 1637, ce missionnaire |“Je n’ai aucune vue d'intérét. Je puis,
Bretagne mais qui s'était établie près |donne la description des lieux qu'il a'Par mon revenu, me suffire à moi-
de La Flèche, en Anjou. Son père dont |visités. Les Relations sont envoyées à | même. De grand coeur, j'emploierai ma
il portait le nom, était receveur des tail- |La Flèche. La Dauverisère lit la des-|fortune et ma vie dans cette entreprise,
les (certains impôts). cription de l'ile. Mais c'est exactement |Sans chercher d'autre honneur que d'y
11 naquit le 18 mars 1597 et fit ses |ce qu'il a vu! I1 n’y a plus à se tromper. Servir Dieu et le Roi dans ma profes-
és réal? lévera à la connaissance des autres peu-| Les élèves des écoles rurales doivent rayon de soleil qui pénètre à travers
études, jusqu’en 1617, au célèbre collège | Alors, son confesseur lui dit: “N’en |Sion.” M. de Maisonneuve entre dans la t-il à la colonie! ples par ce qu'ils ont de meilleur: js RTS ! : :
de La Flèche qui était comme le ie dons pas, c'est la voix de Dieu; em- | Société qui lui confie le gouvernement | oi donne, LRRÈE 4 leur | jouir des mêmes privilèges que nous of-iles nuages les plus gris pour laisser
frons aux écoliers des centres urbains. s'épanouir la naïve exubérance d'une
|Que d'écoles rurales cachent dans leurs jeunesse qui veut penser, qui veut s’ex-
jmurs une population scolaire trés intel- Primer, qui veut s'extérioriser, qui veut
ligente et douée, une masse d'enfants , Vivre.
lo d'apprendre, de savoir. Un peuple qui chante...
Le talent ne manque certainement | Je formule le voeu pour le succès de
pas dans ces maisonnettes à une classe ‘notre commune entreprise, celle de l’é-
Fr le toit rouge s'élève au-dessus des ‘ducation de la jeunesse par le chant
blés sous le même soleil qui luit pour ‘dans nos écoles, dans nos foyers, dans
tout le monde. C'est à nous de créer nos églises. Un peuple qui chante est un
une ambiance bienfaisante pour la cul- Peuple heureux. Nous sommes un peu-
ture artistique et musicale de nos en- ple chanteur, soyons aussi un peuple
fants des campagnes. Il faut qu'ils heureux. Continuons à chanter la gloi-
chantent eux aussi N'ont-ils pas le ‘re de nos aïeux, le culte de nos tradi-
droit de s'exprimer comme tout autre tions, l'odyssée du plus beau pays du
enfant? C'est apprendre à s'exprimer ;monde, notre Canada dont le front est
avec grâce que d'apprendre à chanter. cent de fleurons glorieux.
N'est-ce pas déjà une partie de l’'éduca- |
des missionnaires jésuites qui partaient |ployez-vous-y tout de bon.” de la future colonie.
pour le Canada. Son père étant mort,| La Dauversière se rend à Paris afin] Le 29 mars 1641, les futurs habitants
ïl lui succéda dans sa charge de rece-|de trouver des protecteurs pour sonde Ville-Marie partent de La Rochelle.
veur. oeuvre. C'était en 1639. Aussitôt arrivé Jeanne Mance fait partie du petit
Vers 1620, il épousa Jeanne de Baugé [dans la capitale, il va prier en l'église. BTOUPE.
À qui lui donna cinq enfants: trois fils Notre-Dame. Pendant sa prière, il voit| La Dauversière, qu'on peut considé-
dont deux seront prêtres, et deux filles |distinctement les personnes qui lui aide- rer Comme le véritable fondateur de
| qui se feront religieuses. Marie entra |ront à réaliser son projet. | Montréal, continue en France de ra- dia
la la Visitation de La Flèche; Jeanne! A Meudon, près de Paris, il rencon- : #57 des secours pour la jeune colo- rades |
Ë chez les nouvelles Hospitalières. tre M. Olier, le fondateur du Séminaire inie; il prie, il se dévoue de toute manié-| Pouvez-vous, en cherchant dans
La Dauversière se distingua toute sa |de Saint-Sulpice (les Sulpiciens). Sans re afin que vive l'oeuvre de ue Ltée ones que Lee |
: vie par sa piéte et son dévouement pour |se connaître, les deux hommes se sa- | Les Hospitalières dans lile resté un centre d’évangélisation? Quel- |
Lies pauvres et les ofphelins. Dieu le|luent par leur nom. Ils se communi- | Mais Ses Hospitalières? Est-ce qu Dr “un se Duplicité au durer
# choisit pour accomplir une oeuvre im-i quent leurs révélations: ils s'entendent. PRE doivent pas se rendre dans l'ile? 11 au y ont été fondées? Y a-t-il un sé-! pu classe d'histoire naturelle:
ÿ portante et difficile. La colonie de Montréal sera fondée, y pense toujours, il travaille à son pro- Iminaire des Missions étrangères à _Donnez-moi un exemple de la du-
pour convertir “les peuples barbares en- et. En 1659, Jeanne Mance qui a inau- Montréal? D'où partaient les mission- | plicité du chat.
iguré à Montréal l'oeuvre de l'hôpital, 'naires qui ont évangélisé le nord de! _ Souvent, M'sieu, dans les restau-
et certains Etats ;nts à] se fait passer pour du lapin.
sevelis dans l’infidélité”. Elle s’appellera . , ,
\Ville-Marie. Placée à l'intérieur des! ‘est en France. Elle demande à La Dau- l'Ontario, l'Ouesl,
4—Qu'est-ce qu'il fonda à La Flèche? |
5.—Les Hospitaïières sont-elles encore à :
Montréal?
Grades 7 à 9
Comment pouvez-vous dire que La
Dauversière est le véritable fondateur
de Montréal? |
Pour .
or
Quelle était cette oeuvre?
Les historiens nous assurent que le;
Joseph BEAULIEU,
2 février, jour de la Purification, de ? Quels sont ces missionnai- | SU à ' i ensei i
HER ; : na él lterres, elle permettra de rencontrer plus | : versière de lui donner des Hospitalières américains? Q : HO % tion de l'enfant que de faire disparaitre directeur de l'enseignement musical
(ii l'année 1630 ou RU EU ent lee Unficèles. d' ‘pour l'Ile. Après bien des démarches, res, hommes ct femmes! | Mot d’enfani Icet élément de timidité, ce sentiment dans les écoles bilingues d'Ontario
Men prière dans la chapelle de Notre--| ARS CRE SUR eu | Mreman gronde petit Pierre, qui n'est |
BA Dame, la sainte Vierge lui demarda de {© les £Onvertir. On recrutera des co-: '
be
ilons, on y enverra des Hospitalières qui.
pitalières et d'envoyer ces religieuses :S0igneront les blanes et les sauvages,
et instruiront ceux-ci des vérités de la
dans l'ile de Montréal, au Canada. En
‘religion.
même temps, elle lui faisait voir très;
clairement cette île du ERA Quelques jours plus tard, M. Olier ” ; di 4,000
La Dauversière vont trouver Gaston; XIT recevait en audience
|pas sage.
Le scoutisme: une école de formation
Au mois de septembre, Sa Sainteté
fonder un nouvel ordre des Filles Hos-
—JIl ne faut jamais mal faire, car
même si je ne le savais pas, il y a le
bon Dieu qui voit tout.
—Oh! le bon Dieu, c'est vrai; mais
lui ne répête jamais rien.
CARTES D'AFFAIRES
l’ it le pl ble et le plus élevé . . "
_""Votre satisfaction est notre succès" satisfaction est notre succès”
, parmi vous ne saurait être toujours vé-
qu'il ne connaissait pas. L
La Dauversière s’empressa de tout
raconter à son confesseur, le Père
Chauveau, pour en recevoir des con-
seills. Celui-ci lui ordonna de ne plus
parler de ce projet qui paraissait alors
tout à fait extravagant. En 1631, la
petite colonie de Québec vivait à peine.
Les corsaires anglais Kirke l'avaient
ruinée deux ans auparavant, et Cham-
ls Renty, directeur de la Compagnie du | léclaireurs ou scouts catholiques italiens,
iSaint-Sacrement. Celui-ci les écoute ,2insi que des délégués italiens, qui ve-
sans surprise, cer lui aussi, pendant ! naient de tenir à Rome leur premier
qu'il était en oraison, il a entendu qu'il TaSSemblement national, ainsi que des
doit prendre part à la “fondation del délégations des Associations d'éclai-
\YEghse en l'ile de Montréal”. On forme lreurs de Belgique, de France, de Hollan-
une association qui prendra le nom de ide ©t de Suisse.
Quelles sont les raisons, se demanda
‘la Société de Notre-Dame de l'Ile. On |
lrecrute des membres qui souscrivent le Souverain Pontife, dans le discours ;
ridique et loyal, toujours juste et bon
envers les autres, toujours honnête et
pur, sans l’aide de la grâce divine. Sur-
tout, sans cette aide, il ne vous serait
| pas possible de vous préserver à la lon-
gue des flots troubles d'une séduction
éhontée, qui, Nous le relevons avec dou-
leur, se répandent aujourd'hui sous
!toutes les formes, ouvertes ou clandesti-
+ *
Que dâäire
A table, la petite Odette dit une'
bêtise, comme cela lui arrive assez.
souvent, car elle très étourdie. _
—Ne dis donc plus de bêtises, Odette,
lui dit sà mère.
—Alors, maman, qu'est-ce que je vais
dire?
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MMbateau des vainqueurs. Comment pou-|tion; on ramasse des dons et des aumô- diffusion si rapide du mouvement scout ,SUT Sa . ce on ur : Sur le train
M vait-on penser à envoyer des religieu- nes. C'est La Dauversière qui a été nom- idans le monde? HS nu a se . : pe Se emp ee engagé sur
ses d'un ordre qui n'existait pas encore mé trésorier de la Société, et il se dé-! Mes one né et pour lui av EE . Le Fe
dans une île déserte du St-Laurent, |voue sans compter. “Le scoutisme éveille dans le jeune} Léédiction de Dieu, dont il a pré-'nom:; cela ne . long-
et met en action tout ce qui est nat ent plus que jamais besoin. Mais |temps et il se met à hurler dans le train
loin de tout secours et près des cruels : Pour conduire la première expédition,
Iroquois? Et puis, il faudrait de l'ar-| rellement bon, noble, sain: simplicité : | cette aide n'est accordée qu’à celui qui de sa plus belle voix:
gent nour fonder cette colonie nouvelle, ide vie, amour de la nature et de la l'élève humblement ses mains et son! “Attention, les voyageurs! ceux qui
LJ + ! ! ; ;
et on n'en avait pas. ‘patrie, sentiment de nette es | coeur vers le Seigneur, à celui qui prie descendent ici sont arrivés! ..
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Evidence, tout en continuant de prier et: Qu’appelle-t-on les O de l’Avent? (rie. saintement” _Pourauoi les re sont-ils mu- et de sceaux pete A ete
de servir Dieu par des oeuvres de cha- | On appelle les O de l'Avent, en rai-, Le scoutisme veut porter l’ordre et| : | :
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is un amour dé-
monr den naure mais Soyez prêts. Le Saint-Père voudrait ’sayez donc de parler. quand vous êtes
drité. son de leur lettre initiale, les grandes Tél. 21528
“La première partie du projet se réalise antiennes qui constituent une prépara-,.
Il allait souvent visiter les infirmes.
e l'hôpital Sainte-Marguerite. Il y
‘tion liturgique à la fête de Noël. Com-
‘posées sur le même modèle, formées
pouillé de réveries et de sentimentalités. | {6nner à cette parole la signification la
Même les excursions et les jeux im- plus large: Soyez prêts à chaque ins-
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Sous eau!
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encontrait une jeune noble qu’on avait d’une sorte de mosaique de textes em- (DOSeRE aux Eclaireurs des devoirs et des |{,,t x accomplir consciencieusement | Temps et direction ee so en nn ne zerne. Demandez renseignements à
urnommée là mère des pauvies. Un Pruntés à la Sainte Ecriture, elles évo- responsabilités particulières, et ces di- votre devoir, soyez prêts surtout, à ren-| L'automobiliste. — Combien de temps DéHatites. PReraretione ie | Capital Seed ÿ Poultry
our, elle dit qu'elle voulait vendre ses Quent chaque jour un des titres glo-!
vertissements ne doivent étre que le dr
e compte à Dieu des talents et des me faudra-t-il pour arriver à Québec,
iens et fonder à La Flèche un ordre rieux du Messie et s’achèvent par un' :complément d'une activité intense et grâces qu’il vous a confiés.
"Hospitalières. Elle lui demandait son appel pressant au Sauveur qui va ve- | aisciplinée à l'école et dans le travail
ppui, son secours. La Dauversière ne se Air: Veni! cri de détresse de l'humani- | Les vacances mêmes ne sont que la ré-
it pas prier longtemps. 11 recueillit té souffrante pour hôter l’œuvre de Je | compense d'une année de travail sé-
artout des dons pour la nouvelle fon- Rédemption. Voici la liste des sept rieux et régulier.
ation, il dirigea lui-même les travaux antiennes: O Sapientiae (O Sagesse), | La première place à Dieu
e construction. Malgré de grandes aif- !17 décembre; © Adonaï (O Seigneur | Le scoutisme donne au culte et au
icultés, tout réussit, et le Père Chau- Dieu), 18 décembre; O Radix Jesse (O
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eau bénissait, quelques mois plus tard,
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ommunauté.
L'ordre des Hospitalières de Saint-
joseph était fondé. Comment envoyer
és religieuses au Canada? La Dauver-
re continuait de voir l’île de Mont-
scription détaillée à ses amis.
Fondaïion de Ville-Marie
Par le traité de Saint-Germain-en-
ance: Champlain était retourné à
ébec. Après sa mort, M. de Montma-
ÿ avait continué son oeuvre. Il s'était
begweit, le plus gros, le plus
rien, Ile du Prince-Edouard.
ou Mont-Royal; il en faisait la
ye, le Canada avait été rendu à la!
cé, récemment, aux chantiers maritimes de la Marine Industries, à Sorel. .
priété de l'Etat, sera exploité par le Canadien National entre Cap Tormentine, N.-B. et Port
service de Dieu la place suréminente de camp des Eclaireurs au milieu de la
itige de Jessé), 19 décembre; O Clavis ! qui lui est due dans la vie de l'homme, |nuit. Toute sa force consiste à croire
David (O clé de David, 20 décembre; |&{ par là-même il dispose le jeune é-|ce qu’elle ne voit pas encore. Elle pré-
;0 Oriens (O soleil levant), 21 décem- iclaireur à découvrir dans chaque objet, |lude à la vision de Dieu, comme le feu
bre; © Rex Gentium (O Roi des na-! dans chaque vertu, dans chaque beauté | dans la nuit prélude à la lumière du
tions), 22 décembre); © Emmanuel (O | créée sa vraie valeur, sa vraie splendeur | soleil.
Emmanuel, “Dieu avec nous”), 23 dé- Ps la lumière du soleil divin. Chercher, | Embrasser Dieu dans les obscurités de
Te trouver, goûter, louer ‘Dieu dans ses|la foi, l'aimer et le servir: tel est le
En certaines églises paroissiales, du 17: j oeuvres, voir toute la création dans ia
au 23 décembre, les fidèles se réunis- lumière qui l'éclaire: telle doit être la
isent au soir de la journée pour entendre : pensée fondamentale de votre vie d'é-
\le commentaire de l'O du jour qu'ils claireurs.
lehéntent avec le Magnificat, C’est une | Votre Association veut des hommes
| conctusion à la prière du soir ou à la! junis à Dieu, des hommes en qui le sen-
Irécitation du chapelet qui réunissent tinent religieux informe tous les actes
| les fidèles en nombre de paroisses. de la vie individuelle et sociale. Même |
dront des hommes sur lesquels l'Eglise
et la patrie pourront sûrement compter.
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Quelle est l’origine du mot “Alaska”?
“Alaska” vient de “Al-ay-es-ka” ou
Éd
lAlakh-Shahk, un mot eskimo ou aléou-
tien signifiant “grand pays”.
De qui est le vers: Aide-toi, le ciel
Le vers passé en proverbe: “Aide-toi,
‘le ciel t'aidera” est de La Fontaine; on!
le trouve dans la fable “Le charretier |
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MERCREDI 11 DECEMBRE 1946
Déclaration de M. Maurice Duplessis sur
la propagande des Témoins de Jehovah
Québec. — Les Témoins de Jéhovah
ont apparemment lancé une vaste cam-
pagne de propagande dans la province
de Québec. De nombreuses arrestations
ont été faites à Montréal, à Québec, à
Sherbrooke et dans divers autres cen-
tres de la province de Québec. Le gou-
propagande répréhensible et distribuent
des circulaires qui, dans mon opinion,
sont non seulement injurieuses pour ja
province de Québec et sa population
mais revêtent, notre avis, un caratère
nettement séditieux.
Lors de cette déclaration, a poursuivi
nazie a été montré à Montréal sous la
direction du consul allemand. Il s'a-
gissait, dans les circonstances, de pro-
pagande anticanadienne et antiquébé-
cois. La représentation a eu lieu aui
club Harmonia, 1173, rue Drummond, |
détenteur d'un permis de la Commis-
sion des liqueurs.
M. Duplessis fait remarquer que dès
1939, la propagande nazie était considé-
3 !
rée par le gouvernement de l'Union na-
tionale comme anticanadienne et anti-
québécoise et que la question de l'Ile
vernement de l'Union Nationale est le premier ministre, nous avons attiré | d’Anticosti en est une preuve. |
d'opinion que la littérature distribuée ‘l'attention du public et nous avons mis| J'ai donné ordre, dit le premier mi-
par les tenants de cette secte est non, tout le monde en garde contre la res-|njistre, de saisir le film et traduire de-
seulement injurieuse pour la province : ‘ ponsabilité découlant de la complicité |yant les tribunaux ceux qui l'avaient
La Survuivance
nat dam ne
LOUIS xv 7 MIRRAPIANO
de Québec, mais revêt un caractère
vraiment séditieux. M. Maurice Du-
plessis, en sa qualité de procureur géné-
avaué, pendant et après le fait. La pro-
pagande néfaste de ceux qui s'appellent
Témoins de Jéhovah, ne peut être hon-
ral, a demandé à la police provinciale |nétement tolérée. A Montréal seule-
de leur faire une guerre sans merci. Il
a même pris des mesures pour qu’un in-
dividu qui a cautionné récemment pour.
des centaines de Témoins de Jéhovah, à
Montréal, Frank Roncarelli, propriétai-,
re d’un restaurant situé à 1429, Cres-
cent, perde la licence que lui avait ac-
cordée la Commission des liqueurs pour
vente de spiritueux.
Le 21 novembre dernier, dans une
déclaration faite aux courriéristes par-
lementaires, a déclaré le premier mi-
nistre, j'ai réitéré la ferme intention
du gouvernement de Québec d'adopter
les mesures les plus rigoureuses et les
plus efficaces contre ceux qui, sous le
nom de Témoins de Jéhovah, font une
Gbservatoire
(Suite de la page 1)
qui est le commencement de la sagesse, ;
qu'ils mériteraient, eux aussi, de vivre.
Après tout, le bien général du pays :
doit l'emporter sur les gloires et les
avantages particuliers des partis poli- |
tiques. Les ruses de l'éloquence ne doi-
vent pas nous faire oublier cette vérité ;
élémentaire. i
S. P.
Æ 4 % |
Le jeu continue
j
5
!
;
j
;
Il semble certain qu'une bonne part:
du dernier emprunt servira à financer |
les achats de l'Angleterre en notre pays.
Le fédéral emprunte à tant pour cent |
des citoyens canadiens. Les millions : ‘Franco. Cependant elle est elle
qu’il obtient ainsi, il les prête à l'A
men:, il y a actuellement environ 400
Témoins de Jéhovah qui sont traduits
devant les tribunaux.
Un certain M. Frank Roncarelli s’est
porté caution pour les témoins de Jé-
‘hovah dans plusieurs centaines de cas.
La sympathie que cet homme témoigne
aux témoins de Jéhovah — et cela d’u-
‘ne manière aussi évidente, multipliée et
audacieuse —— constitue une provocation
‘à l'ordre public, à l'administration de la
justice dans la province et est absolu-
.ment contraire aux fins de la justice. Il
‘ne s'agit pas, en l'occurrence, d'une per-
sonne cautionnant pour une autre per-
sonne, mais il s’agit d’un cautionnement
en masse et dont le nombre seul est par
le fait même répréhensible.
Au mois d'avril 1939, continue le pre-
exhibé. Ils ont été condamnés au maxi-
mum de la peine. Aujourd’hui, ce mon-
sieur Roncarelli s’identifie avec la pro-
pagande malsaine et odieuse des Té-;
moins de Jéhovah. En conséquence, à!
titre de procureur général et de pre-.
mier ministre, j'ai donné ordre d’annu-:
ler la licence accordée par la Commis- :
sion des liqueurs, au restaurant exploité |
par cet homme à 1429, rue Crescent, .
Montréal.
Les communistes, les nazis, ainsi nu
ceux qui se constituent les propagan- |
distes de la campagne séditieuse des:
Témoins de Jéhovah, seront traités.
comme ils le méritent. Sous le gouver- !
nement de l'Union nationale, il n'y a!
pas et il ne saurait y avoir de compro-,
mis avec ces gens-là. !
î
Les cinq générations de la famille J.-B. Vincent. En médaillon, er
: bas, à droite, M. J.-B. Vincent, âgé de 95 ans. Originaire de Sorel,
P. Qué. il émigra à Compton, paroisse de Ste-Hedwige en 1863 et
demeure encore aujourd’hui sur la même terre. C'est sûrement
‘là un bel exemple de fidélité à la terre. Sur cette même photo, à
droite, M. J.-B. Vincent, fils. Né à Ste-Hedwidge, il émigra dans
l'Ouest en 1903. Il prit un homestead à Brosseau et ÿ demeure jus-
qu'en 1944, alors qu’il se retira à Edmonton. À gauche, Mme Ulric
|Venne (née Alice Vincent), née en 1904; au centre, sa fille, Mme
Norman Krist (Angèle), née en 1923, et la fillette de cette dernière,
Shirley, 10 mois.
Le Jubilé d’or d’oblation perpétuelle
au Frère Pierre Mathis, o.Ft.L
En la fête de l'Immaculée Conception, : Mission. C’est dire que notre cher Jubi-
‘pouvoir pendant deux autres années
n- len pleine crise politique qu’elle ne ré-
mier ministre, alors que j'étais procu-
reut général, un film de propagande
Assemblée du Cercle
des Fermières
L'assemblée s'ouvre comme d'habitu-
de par la prière. Il nous fait beaucoup
plaisir de constater la présence de Son
Exc. Mgr Routhier, à notre réunion du
Cercle de F'ermières,
LES RAËIONS . ..
(Suite de la page 1}
isident, la réaction serait très vive aux
‘Etats-Unis.
D'ailleurs, le gouvernement améri-
cain est dans une position fausse ac-
Ituellement pour donner un tel conseil
ià l'Espagne. En effet, lors des dernières
élections aux Etats-Unis, le peuple a
voté contre le président Truman et son
gouvernement. Néanmoins, le président
:et son gouvernement resteront au
diale bienvenue à Son Excellence.
Mgr, dans une courte, mais intéres-
sante allocution, nous fait quelques
catholique et enfin sur la vie de St-
François-Xavier, patron des missions.
Mme la présidente remercie Mgr de ses
bons conseils, que, dit-elle, nous nous
efforcerons de suivre.
Après lecture des minutes, l'adoption
en est proposée par Mme A. Coulombe
‘en dépit de cette défaite électorale.
La France est au nombre des pays
jqui dénoncent le plus violement le
gouvernement espagnol du général
-même
suite le cours de coupe. L'assistance
FALHER
commentaires sur la charité, l'Action:
et secondée par Mme Viens. Vient en- |
gleterre sans intérêt. Ce qui veut dire’ ‘ussit pas à règler avec stabilité.
que les citoyens paient eux-mêmes l'in- :
i JL’Assemblée nationale a été le thé-
térêt de l'argent qu’ils ont prêté. |
lâtre d'une foule de manoeuvres pour
De son côté, l'Angleterre se sert de | l'élection du président à cause des
cet argent pour acheter nos produits, |
parfois à des prix inférieurs à ceux du |
marché mondial que nous pourrions ob-
communistes créaient à la formation
d'un ministère.
fut nombreuse et nous avons constaté
avec plaisir que quelques dames nou-
velles se sont jointes à nous, afin de
bénéficier des connaissances données.
Nous espérons qu’à la prochaine réu-
nion nous serons encore plus nombreu-
la Mission Saint-Augustin de Peace Ri-
ver eut le bonheur d'assister à une im-.
-pressionnante cérémonie. Le Rév. Frère |
‘Pierre Mathis célébrait son jubilé d'or,
d'oblation perpétuelle, en la chapelle du
Couvent des Soeurs, magnifiquement
‘décorée pour la circonstance.
Il y eut messe basse célébrée par le
:R.P. Marcel Proulx, om.i, supérieur
tiques avec coeur et amour. Après l'E-
vangile le célébrant, dans une courte
allocution en français et en anglais, ex-
ipliqua brièvement la cérémonie et pas-
sa en revue la vie du vénéré Jubilaire.
11 nous rappela qu’il y avait exactement
cinquante ans l'élu de la fête faisait |
son oblation perpétuelle en cette même
Journée d'A.C.F.A.
à Beaumont
La journée de l'ACE l'A.C.F.A. fut un réel
succès; nous en remercions les dona-
à 13 mrecidente Dar Cuelques pa (Les enfants chantèrent de beaux can- |
roles bien choisies souhaite la plus cor-:
‘laire se dépensa plus de cinquante an-
nées dans la même Mission. Il peut être
considéré à juste titre comme le “Saint
Joseph” de la Mission Saint-Augustin.
Au moment de la sainte communion, ce
ne fut pas sans émotions que le vénéré
Jubilaire renouvela son Oblation per-
pétuelle, s’offrant une fois de plus à
Celui qui, sur la croix s'’immola par
amour pour les hommes. On comptait
dans l'assistance le Rév. Frère Michel
Mathis, omi. frère du Jubilaire, et le
'Rév. Frère Walter Beaulac, omi, tous
deux de la Mission du Lac Esturgeon.
À dix heures il y eut grand'messe s0-
Îlennelle chantée par le RP. Camille
|Deman, o.m.i.
A Rd DU a Au cours de la soirée, les enfants don-
nèrent un petit concert en l'honneur
du vénéré Jubilaire et lui présentèrent
une adresse ainsi qu’un joli bouquet
spirituel. Un bon nombre de Frères du
Vicariat étaient présents à la fête.
Daiïigne la Vierge Immaculée répan-
dre d'abondantes bénédictions sur notre
cher Frère Mathis et envoyer de nom-
ns
Championnat canadien
de ski à _à Québec
Les tournois de pr pour le cham-
pionnat du Canada auront lieu à Qué-
bec du 20 au 23 février prochain.
,Ces concours sont les plus importants
de la saison d'hiver, maïs cette année,
ils prennent une importance addition-
nelle du fait que les vainqueurs sont
appelés à représenter le Canada aux
jeux olympiques d’hiver qui se déroule-
ront à St-Moritz, Suisse, en 1948. Aussi
les organisateurs s’attendent-ils à la
venu à Québec de plus de quatre cents
concurrents du Canada et des Etats-
Unis.
Plusieurs comités sont à l'oeuvre de-
puis plusieurs mois pour organiser les
concours, qui auront lieu au mont Ste-
Anne.
Cluny est une petite place bien tran-
quille, aussi les nouvelles sont assez
rares et sans beaucoup de valeur. Signa-
lons cependant quelques allées et ve-
nues. M. René Smith après avoir passé
l'été sur sa ferme à Lafièche, Sask. est
revenu passer l'hiver avec nous. Mile
Léa Gauthier est venue prendre une
vacance dans sa famille et est retournée :
à son travail à Banff. De même MM.
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toute compétition.
Ne manquez pas de
venir nous voir a-
vant d'acheter.
FALHER
La semaine dernière, le Rév. Pèr
Berthold, o.f.m. visiteur des écoles pour ls
l'AC.F.A., fut agréablement impres.
sionné de l'esprit français qui règne
dans nos écoles, tant au village qu'au
Lac Magloire et à Ballater. Le Rév. Pè
re précha aux deux messes, le ler dé:ls
cembre, à l’occasion de la journée de Fa
l'A.C.F.A. Son expérience acquise au La
contact des peuples européens donntlk
une grande autorité au jugement qu'il
porte sur la mission de notre race a
pays.
Gràce à une équipe dévouée de col.
laborateurs, cette journée de l'A.CFAÏSE
remporta un beau succès. i
RO sk ‘
Son Excellence Mgr Routhier a dt
interrompre sa visite de paroisse at
village puisqu'il nous quittait pour E ; |
monton au cours de la semaine des :
nière.
Dimanche soir, le 8, le Comité de k: Æ
patinoire dû village organisa une fruc-: À ‘
tueuse soirée récréative à la salle muni:
cipale. On projette d'aménager deu:
abris au lieu d’un pour le DIE grand us
profit de tous.
Dans la cour du Pensionnat on 8}
commencé une autre patinoire pour ki]
ibien-être des jeunes pensionnaires.
Aimé et Léo Gauthier ont trouvé du| plusieurs des nôtres ont fait ou pr
travail de menuiserie à Banff. M. J.-B. llongent un séjour dans les hôpitaux cale
Beaudin est parti lundi le 25 novembre ‘jours-ci. Tous semblent en bonne vos
pour un voyage de quelques mois daniS |de guérison. A Mclennan, M. le sous-ll
teurs dont nous publions In liste.
A donné S10.00
M. Pierre Bérubé.
gneur qui soient les dignes émules de
notre vénéré Jubilaire!
En ouvriers dans la vigne du Sei-
tenant à Calgary.
l'Est. M. Emile Giguère travaïlle main- ;
tenir facilement ces années-ci, vu que| Les communistes ont d'abord an-!°°- Sous invitons toutes les dames et
la demande prévient et dépasse l'offre. noncé qu'ils ne feraient pas partie demoiselles à segnare à nous, Ce sont
Le cas de notre blé est trop connu pour la'un ministère dirigé par le Mouve- des leçons pratiques, et tous nous de-
qu'il soit nécessaire de le rappeler. ment républicain populaire, le parti vrions étre intéressées.
Une ïois en possession de nos pro- chrétien français, puis les socialistes D est proposé par Mme Emile Bru-|
duits, l'Angleterre en revend une partie ont décidé de ne pas appartenir à un neau, secondée par Mme Paul Despins,
à des prix supérieurs à ceux de l'achat. cabinet dont les communistes ne fe- | 44€ les Dames fermières organisent une
Elle s'empare en même temps de mar- ;raient pas partie.
chés dont nous aurons bientôt besoin.i Devant cette. impasse le chef com- | paniers au profit des oeuvres paroissia-
Et quand nous voudrons vendre sur ces muniste, Maurice Thorez, et M. Geor- les. Cette soirée aura lieu à Falher, di-
marchés, il nous faudra passer par l'An- ges Bidault furent tour à tour défait, | Manche le 15 décembre. Nous invitons,
gleterre et lui payer tribut. ‘à la présidence du conseil. nos paroisses voisines à se joindre à|
Les discours de la propagande ne ré-i Le nouveau premier ministre devra nous p QUE cette partie de cartes.
ussiront pas à nous faire croire — cer- constamment se trouver en butte avec Vaus êtes tous les bienvenus.
tainement pas à nos producteurs de blé cette rivalité et avec l'intransigeance L'ajournement fut AFOPOSE DRE Mme
— que c'est pour nous un jeu payant. des dirigeants communistes. Louis Dentinger et secondé à l'una-
Au point de vue national, il est tout’ Alors que la France a besoin d'union . imité.
simplement avilissant. et même d'unanimité plus que jamais
Un nombre de plus en plus grand de peut-être dans son histoire, elle se
Canadiens, de toute profession et de trouve déchirée par des rivalités el
couleur politique, commencent, comme tisanes qui menacent de retarder eon- |
La secrétaire
BEAUMONT
partie de cartes suivie d’une partie de.
on dit, à en avoir assez,
Il y a tant de choses à faire ...
et si peu de temps pour les accomplir !
Je n'ai pas le temps de courir les rues. .
Tout en étant des plus efficaces, ce moyen est très rapide et vous épargne
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Nom:derl'ADONRÉ Se N RS cU n an | Vétérans aux études
à
AGTESSE mener SN nes PA eat ce ‘ Jan A. Mackenzie, ministre des Affai-'
res des anciens combattants, à annoncé
Ci-inclus veuillez trouver la Somme de Buse. dernièrement que l'inscription des an-
pour abonnement pendant ….… TR an || du pays, laquelle se chiffre actuelle-
N.B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche
EE +
{sidérablement sa reconstruction. |
N'oubliez pas que dimanche,
; beau concert a été organisé (une gran-
.de surprise),
de famille ce dimanche-là.
| Naissances
,oncle et tante de l'enfant.
oncle et tante.
He %
‘nous M. l'abbé Normandeau. Nous espé-
,TOns qu'il passera les Fêtes avec nous.
ES ÊA DS
A l'hôpital pour quelques jours, M.
Georges-Henri Villeneuve.
Mme Ovila Saint-Pierre est en voya-
ge à Coal Valley.
M. Joseph Leblanc est revenu de son
voyage de Winnipeg.
M. André Fontaine est dêménagé
. alors je me servirai de la poste!
Sa nouvelle boucherie bientôt.
| Æ OK *
Dimanche, le 8 décembre, jour de
| l'Immaculée- -Conception nous avons
‘eu la réception de la sainte croisade.
Cinquante enfants, filles et garçons, ont
l'été reçus croisés. Ce fut une belle céré-
|monie, suivie de la bénédiction du très
| Saint-Sacrement.
lavance!
ment par 35,000 va passer à 40,000 l’an
prochäin, quand les étudiants ex-mili-
taires auront complété le cours prépa-
ratoire à leur admissiton à l'université.
le 15:
décembre, il y aura une soirée dans la!
Salle paroissiale. Depuis un mois un
quelque chose pour tous
iles goûts. Chaque paroissien devrait se
| faire un devoir de s’y rendre et surtout
|de ne pas faire de souper ni de veillée
À M. et Mme Maurice Magnan est
.née une petite fille, Annette. Parrain et
marraine: M. et Mme Alex Bilodeau,.
Nous avons le plaisir d’avoir parmi
dan ssa nouvelle résidence. Il ouvrira
| Ont donné $5.00
| M. Léopold Magnan et
: Maltais.
Thomas
A donné $5.00
‘ M. Alexandre Bérubé.
Ont donné 52.00
Î RAR. Filles de Jésus; MM. Alcide Ma-
;gnan, Ernest Gobeil, Maurice Gobeil,
: Albertain Handfield, Ubald Leblanc,
[ASeRE L'Heureux, Honoré Magnan, E-
[Aie Roûrigue, Charles Soucy.
Ont donné plus de S1.00
1 M. Joseph Goudreau: $126; M. Eu-
:gène Magnan: $1.25.
Ont donné 51.00
MM. Albini Bérubé, Albert Bérubé,
Eric Bérubé, Hervé Bérubé, Louis-Marie
Bérubé, Paul-Emile Bérubé, Napoléon
| Bérubé, Wilfrid Bérubé, Victor Béru-
|bé, Rémi Bérubé, Joseph Bérubé, Lu-
:cien Bérubé, Eugène Bérubé, Alex Bilo-
deau, Régina Bilodeau, Théophile Bilo-
ideau, John Bombay, Adjutor Brassard,
ji Edmond Brassard, Emile Chalifoux, Léo
Chalifoux, Parfait Chalifoux, Roger
Chalifoux, Hermas Charbonneau;
| MM. François Charois, Ernest Da-
genais, Roméo Dagenais, Albert Danse-
reau, Armand Dansereau, Léopolà Dan-
mers, Marcel Demers, Joseph Desaul-|
niers, Eugène Gobeil, Henri Gobeil |
ee Gobeïl, Fernand Goudreau,
Vve Goudreau; MM. Maurice Goudreau,
Joseph Handfield, René Hinse, Eddie
iJuneau, Adélaïd Labonté, Joseph Lam-
À M. et Mme Armand Bilodeau, une bert:
petite fille, Suzanne. Parrain et mar-!
raine: M. et Mme François Charest, |
MM. Norman Lambert, Philippe Lam-
_bert, Xavier Lambert, Aimé Lavigne,
| René Lavigne: Mme Vve Leblanc; MM.
Amédée Leblanc, Arthur Leblanc, Jo-
seph Leblanc, Raymond Leblanc, Er- |
nest L'Heureux, Calixte Magnan, Char-
les Magnan, Charles-Edouard Magnan,
Rosaire Magnan, Wilfrid Magnan, Adé-
lard Magnan, Alexandre Maisonneuve,
Laurent Maltais, Gérard Maltais, Al.
bert Rivard, Maurice Rodrigue, Adélard
Royer, Wilfrid Royer, Ovila Saint-
Pierre: ‘
MM. Charles-Eugène Soucy, Gérard
Soucy, Eric Vallée, Wilfrid Vallée, Jo-
iseph Villeneuve, Georges Villeneuve,
Roland Villeneuve, William Hérard, Ar-
jéhur Hérard, ‘Arthur Morin, Johnny
Morin, Ernest Charest, F.-J. Poirier.
Ont donné moins de $1.00
Josephine Champeau: 83: Karl
| ohansson: 50; Mike Telowsky: .25:
iPaul Maisonneuve: 25; Laurent Labon-
té: .25; Laureñt Goudreau: 50: Rémi
| Goudreau: 374 William Demers: ,50:
: Jérémie Fortidi: 25: Paul Chalifoux:
‘25; Marcel Acarias: .50.
: Total: $136.96.
NB.—S'il y a quelques erreurs qui
puisse s’y être glissée veuillez en parler
soit au présideht M. Alexandre Bérubé |.
ciens combattants dans les universités soit au secrétaire M. Eugène Bérubé.
S' y à d’autres donations nous en
publierons les noms dans les nouvelles
de Beaumont chaque semaine. .
Eugène Bérubé,
sec.-trésorier
"mm
Après la magnifique retraite qui nous
a été prêchée par le R.P. Li. Larose,
Le prix des era 2e curé de North-Battleford, Sask.
notre Rév. Père curé a fait la souscrip-
tion générale de la paroisse en compa-
gnie de M. J.-B. Corbeil, en faveur du
fonds de construction de notre future
église. A la dernier nouvelle la somme
ramassée cet automne se montait à
$1,340.00, ce qui fait un total de $8,840.00.
augmenterait
Ottawa. — Les vendeurs canadiens
d'automobiles ont demandé à la Com-
mission des Prix et du Commerce en
temps de guerre d'autoriser une aug-
Ad multos et faustissimos annos!
mentation de 17:£ pour cent du prix des
De ce temps-ci le R.P. Dubuc, om,
termine la souscription tout en faisant
on ne sait pas encore si pareille haus- HO k %
se des prix sera approuvée ou rejetée. MM. Albert Maynard, Martial Rou-
Quoi qu'il en soit, on peut s'attendre | geau et Lionel Smith sont revenus der-
à une augmentation sensible du prix |nièrement d'une partie de chasse dans
de vente des automobiles au consom- | Jes Montagnes Rocheuses avec leur
mateur canadien. plein quota d'orignaux et de chevreuils.
+ % *
Un incendie a détruit il y a quelque
sereau, Jacques Demers, Killiam De-.
Emile Goudreau, Louis Goudreau: Mme
FORT KENT
Nos deux jeunes institutrices, rl
Rita Levasseur à Boucher, District et
Mlle Jeannine Bourbeau à Alexandre
District se plaisent beaucoup dans leur
nouveau genre de vie.
M. et Mme Thomy Collins nous ont
quittés de nouveau pour aller demeurer |
ja Maillardville, C.-C. Leur fils Willie'
Georges Goudreau, Edouard Goudreau, [l®S 2CCompagnait. Leur gendre Adrien
Michaud et sa femme s'occuperont de
leur ferme durant leur absence.
Ok %
Depuis quelques semaines il se fait un
va-et-vient dans notre petite paroisse:
quelques-uns à la pêche, d’autres dans
iles chantiers en différents endroits.
Chaque famille presque compte des ab-
Pet
EH +
M. et Mme Yvon Bordeleau qui é-
taient au service de M. Jacques Demers,
propriétaire de l'hôtel, nous ont quittés
pour aller demeurer à Bonnyville où M.
Bordeleau a trouvé de l'emploi. Ils sont
remplacés par M. et Mme Audrie Lan-
dry.
& % Éd
M. Henry Levasseur, accompagné de
M. Aldéo Lemaire, est allé derniére-
ment par affaires à Calgary.
E %k +
Mlie Laura Dupuis. notre institutrice,
est allée à Lafond rendre visite à ses
parents.
EH x %
Notre dévoué curé a dû passer quel-
ques jours à l’hôpital dernièrement pour
cause de grippe; tout va pour le mieux,
son séjour là n'a pas été trop long.
FH + + ;
Nos derniers nouveaux mariés ne sont
pas encore revenus de leur voyage de
noces; le mauvais temps sans doute &
retardé leur retour.
Æ % %
Est née à M. et Mme Georges Du-
charme (Marguerite Mercier) en no-
vembre, une fille baptisée sous les noms
de Marie-Alice-Yvette, Parrain et mar-
raine: M. et Mme Archie Ducharme,
oncle et tante de l'enfant.
automobiles fabriqués au Canada. ; ï
La Commission étudie la requête, mais sa visite paroissiale.
temps le garage de M. Ruben Edwards
ie l’ancienne ferme -de M. Emile Gi-
guère. Un tracteur John Deer prati-
| quement neuf fut détruit dans l’incen-
|die.
Æ Æ %
Nous avons jouis ces jours-ci d’une
magnifique température, notre “chi-
[RQ0E d'aujourd’hui a emporté beau-
Coup de neïge. Les dernières tempêtes
et les changements subits de températu-
.re ont causé bien des petits accidents
de circulation. Aussi nous avôns vu
quelques autos dans les fossés, en par-
ticulier ce gros camion de la RAF.
chargé de trois tracteurs qui a passé
une semaine dans le fossé près de la
{station. Un autre petit événement fut
causé par un train du CPR. qui a cou-
pé en pièces un cheval de Duck Chief
à la traverse à niveau près du village.
EE
Nous avons tous été surpris et jebe
d'apprendre la mort d'un ancien pa-|
roissien, M. Rosaire Trudel, et nous a-
âressons nos sympathies à la famille
en deuil,
_ Les Canadiens
dépensent beaucoup
Ottawa. — De grosses dépenses en-
traînées par les salaires élevés, payés
durant la guerre, continuent à se faire
au Canada et aucun signe de change-
ment ne peut encore être vu, a révélé
une enquête du Bureau de la statistique
du Dominion. Lorsque l'on a demandé |
à un fonctionnaire de la Commission
des prix de commenter Ia situation en
Australie où une orgle de dépenses a
fait place à l'économie de temps dei
guerre, il a répondu que la situation
au Canada n'est pas du tout compara-
ble à celle qui prévaut là-bas.
A ——
Ecole du Meuble — Eaux Vives —
Collèges Agricoles — Editions des Li-
vres: tels sont les titres de quelques
réalisations qui seront bientôt termi-
nées aux studios de l'Office National du
Film,
gérant de la Banque de Montréal et MISE
Ferdinand Lévesque, Mme Gustarbs
Hébert du Lac Magloire, Miles Ali
Doran et Lucille Aubin. A Edmonton:£es
Mme J. Thibault qu’accompagne Mik}
Cécile Arcand. ;
Re + +
On annonce pour dimanche soir, IS
15 décembre, une soirée de paniers sou:
les auspices du Cercle des Dames fer-3
mières à la salle municipale. Le pros
gramme sera paraît-il des plus variés.
M. l'inspecteur Stehélin a visité l'é
cole du village récemment et a fo
intéressé les élèves qui en gardent u:l
bon souvenir. ss
Troisième centenaire
du Lac Saint-Jean
SU M ee NN se A ee re
Il y aura trois cents ans au mois
juillet prochain que le Père Jean D
Quen, jésuite, découvrait l'immense lak
que les sauvages appelaient ‘“Piaqua-es
gami”, et auquel il donna le nom ct}
son patron, saint Jean. |
De grandes fêtes marqueront le tri#s
centenaire de cette importante déco-Bee
verte et elles auront lieu un peu pas
tout autour du lac, mais les principales
se dérouleront au viliage de Desbiens, à
l'endroit même où le Père de Quen. dé
boucha sur le lac et où les missionnai
res jésuites possédèrent par la net LA
établissement qui fut, un. temps, ass}
jconsidérable, |
La municipalité le Desbiens, aidée al
la Société d'histoire régionale, a com
mencé les préparatifs, des fêtes qui al
ront lieu l'été prochain. Nous en 1%
parlerons dans un bulletin subséquent=
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